Chaque jour suffit à sa peine dit le béotien, en réalité chaque jour est une peine, une souffrance, nos contemporains se sont insurgés (les moins zombifiés) ont émis le vœu pieux d’une nouvelle société. Mon cri du cœur, si je puis me permettre l’expression « épargnez-moi » serait plutôt relatif à l’état dans lequel la société me plonge. Désir d’autre chose inaccessible mais sans échappatoire. Si ce n’est ce panneau sorite obligatoirement placé dans chaque salle publique comme une invitation relative à un cas d’extrême nécessité. Épargnez-moi vos évidences, votre politiquement correct, votre hypocratie, votre condescendance surfaite et simulée comme un mauvais orgasme. Les connus et les reconnus du système auront toujours la bonne place pour se tirer fissa, les donneurs de leçon auront toujours la clé de la parole imposée. Indignez-vous, révoltez-vous, réveillez-vous (si vous en êtes encore capable) mais surtout épargnez-moi !