Les gens aigris me fatiguent au point où je le deviens, les gens jaloux me fatiguent au point où je le deviens, les gens rancuniers me fatiguent au point où je le deviens. Révolté je suis par les antagonismes minables que reservent inexorablement le quotidien. J’ai beau fuir les embrouilles et les fauteurs de trouble, ils me dénichent toujours, nécessaire il semble que je suis à leur épanouissement. Et puis des ténèbres surgit la lumière, des personnes ouvertes qui me donnent goût à la vie, des personnes simples qui me donnent goût à la vie, des personnes courageuses et humbles qui me donnent la force de me battre. Contre moi même et mes faiblesses, contre mon jugement, contre l’idée que je me fais des gens.