« Plus tu es splendide, plus tu es lucide Baby !« 

Tandis que Fred Beigbeder se fait mousser grâce à ses 100 livres favoris,  (« Premier bilan après l’apocalypse »), JetSociety va beaucoup moins loin et s’arrête sur ce chef d’oeuvre de Futilité Publique. Glamorama.

Pour les exilés de la planète terre (le livre fut publié pour la première fois en 1998) il s’agit d’une fiction littéraire dans laquelle s’illustre Victor Ward (personnage croisé dans les Lois de l’attraction du même auteur) qui promène son cynisme mondain à travers une vie réelle et fantasmée, mannequin improbable ou redoutable terroriste…Une œuvre gorgée de foutre et de sang qui suce le cerveau dès la première ligne pour l’éructer sur le sol à la dernière, mettant K.O les représentants de la X & Y Génération (euh… nous en fait !) qui constatent à rebours qu’il y avait comme dans toute bon bouquin les prémices de l’époque à venir.

Il apparait aujourd’hui que cette fresque au vitriol des 90’s, pendant direct du terriblement délicieux American Psycho des 80’s, va être adaptée au cinéma (une véritable Arlésienne façon Chinese Democracy de Guns n’ Roses finalement sorti il faut le rappeler), en tout cas c’est ce qui se murmure dans les milieux autorisés (twitter). Bien sûr le livre se suffit à lui même et il me semble difficile de transposer certaines scènes à l’écran sans interdiction au moins de 21 ans. Néanmoins Bret Easton Ellis semble satisfait du scénar’. Si le maitre aime alors les disciples vont adorer… « Tout l’intérêt de Super Mario Bros, c’est que c’est un miroir de la vie, tuer ou être tué, et au bout du compte, baby, tu… es… tout seul.« 

Bref vous le lisez, vous aimez et après on en reparle.