Depuis quelques jours l’actualité des médias est marqué par ce mot : viré. Hommes de médias. De sports. Chroniqueurs. Humoristes. Politiques… Pour la presse ils ne sont pas démis de leurs fonctions, renvoyés, éconduits, mis à l’écart, non, ils sont purement et simplement virés. Ce terme revêt un caractère particulier, hormis le fait qu’il soit un tantinet argotiste (on a déjà lu pire en Une), on peut y déceler une certaine volonté de lynchage, de joie hyénique ou tout simplement de mépris avéré. Dans le mot viré il n’y a pas la souffrance de celui qui a été remercié, sa potentielle  déchéance à venir ou sa difficulté à supporter cette situation parfois humiliante et non souhaitée dont il va devoir se relever. Lorsqu’il s’agit de personnes publiques quel est le message sous entendu dans ce mot ? : Bon débarras ? Fini les vacances ? Regardez, ceux d’en haut aussi peuvent se prendre un coup de pompe dans le cul ? Je ne sais pas, mais par empathie humaine je souhaite aux « virés » de passer rapidement au stade d’embauchés !