LES CHEMINS DE L’ESSENTIEL DE JACQUES ATTALI

LES CHEMINS DE L’ESSENTIEL DE JACQUES ATTALI

« Une vie bonne, libre, épanouie le sera davantage si on la traverse en ayant la chance de fréquenter aussi souvent que possible les plus grands chefs-d’œuvre de la création humaine. Ils constituent un formidable moyen de découvrir les autres, le monde et soi-même. Aussi m’est-il venu l’idée d’oser dresser une liste des principaux romans, essais, films, œuvres musicales, tableaux, monuments, sculptures et sites de toutes les cultures. J’ai mis plusieurs décennies à établir cet inventaire. C’est une immense joie que de partager cet essentiel humble et subjectif auquel chacun devrait avoir accès. Un essentiel à portée de tous. Un essentiel qui surprendra, quelle que soit sa culture d’origine. Et maintenant, lisez, écoutez, regardez, vivez ! » J. A.

Je ne sais pas si la comparaison plaira à l’auteur de cette oeuvre utile, mais Jacques Attali incarne pour moi aujourd’hui, comme Régis Debray ou Michel Rocard à la fin de sa vie, une nouvelle génération de penseurs « libres » des ors de la République et tournées vers l’universalité. A commencer par sa fondation Positive Planet qui est selon moi une merveilleuse initiative. Dans Les chemins de l’essentiel, Jacques Attali nous offre l’occasion de nous reconnecter au principe Voltairien, « il faut cultiver son jardin ». Les rageux habituels y verront du dogmatisme culturel alors qu’il est question d’ouverture, parfois sur des oeuvres facilement accessibles à tous depuis Internet. Milan Kundera disait “La culture est basée sur l’individu, les médias mènent vers l’uniformité ; la culture éclaire la complexité des choses, les médias les simplifient.” La culture est le meilleur rempart contre l’ignorance, le fanatisme, l’intolérance… Sillonnons ces quelques chemins de l’essentiel, pistes vers soi-même, l’autre, le monde, l’existence, la Vie.

OBSOLESCENCE DES DONNÉES DE DOUGLAS COUPLAND

OBSOLESCENCE DES DONNÉES DE DOUGLAS COUPLAND

La fin du monde n’a pas eu lieu, la société contemporaine est façonnée par Google, les drones, les téléphones portables, Tinder… Dans ce recueil d’essais et de nouvelles ironiques, Coupland, mélange les formes pour mieux dynamiter ce que le vingtième siècle pensait savoir du futur et examiner les façons dont l’humanité composent avec sa conscience.

Depuis trente ans, sa façon unique d’observer et comprendre les mécanismes du monde nourrit ses fictions et son écriture. Synthèse de ses observations sur tous les aspects de la vie moderne, chaque page d’Obsolescence des données, joyau de l’âge digital, est pleine d’esprit et de surprises.

CATÉGORIE : Littérature étrangère.
GENRE : Nouvelles,
FORMAT : 130 X 198,
DATE DE PARUTION : 2018-8-23,
NOMBRES DE PAGES : 592,
EAN-ISBN : 979-10-307-0211-8

IT’S THE A.G.E. OF SHAYNE OLIVER FOR COLMAR (AUTOMNE HIVER 2018-2019)

IT’S THE A.G.E. OF SHAYNE OLIVER FOR COLMAR (AUTOMNE HIVER 2018-2019)

Dans une atmosphère de « nostalgie alpine » le styliste américain Shayne Oliver apporte sa vision au patrimoine de la marque italienne Colmar.

La vidéo a été entièrement tournée en vhs et en super8 par le réalisateur néo zélandais Sharna Osbourne ; les photos sont de Jordan Hemingway, photographe new-yorkais habitant à Londres, avec une prédilection pour la pellicule.

« Colmar possède un patrimoine colossal en matière de vêtements d’extérieur et représente indubitablement l’un des plus grands experts de prêt-à-porter pour le ski. Explorer leurs archives datant de près d’un siècle a été vraiment électrisant. Et j’ai été particulièrement troublé par la tâche qui m’avait été confiée, à savoir de transformer ces collections et de les reconfigurer à travers le langage de la rue et de mes canons esthétiques.

Notre rencontre a constitué un terrain d’expérience sur lequel, dans une association d’esprit et d’énergie, les pièces iconiques de Colmar se sont imprégnées de mon sens du spectacle et ont baigné dans mon approche unisexe de la mode, avant d’aboutir à cette collection de vêtements pour l’extérieur ».

« Regarder Shayne Oliver interpréter notre histoire a vraiment été enthousiasmant. L’association entre nos deux mondes, qui au début m’avait semblée difficile à imaginer, a produit des résultats époustouflants. Ce que j’apprécie, c’est qu’en remaniant de façon aussi extrême des pièces iconiques du passé, Shayne a su en garder l’âme, de sorte qu’il est facile de percevoir les vestes, les sweats et les pantalons dont il s’est inspiré » explique Giulio Colombo, PDG de Colmar chargé du produit.

« La nostalgie alpine, vue sous un aspect révisionniste, est un thème important pour nous qui sommes issus de l’univers de la montagne, du ski, du froid, avons créé et qui avons inventé des canons esthétiques encore très actuels ».

En découvrir plus: https://www.colmar.it/fr-fr

IDÉE RECETTE: RIBS CARAMÉLISÉS AU SÉSAME X PETITE FOLIE RUBIS DE WOLFBERGER

IDÉE RECETTE: RIBS CARAMÉLISÉS AU SÉSAME X PETITE FOLIE RUBIS DE WOLFBERGER

Une collab’ originale et efficace pour cet été, entre des ribs de porcs tendres à souhait et un vin rouge léger tel un Pinot Noir jeune et sur le fruit comme le Petite Folie Rubis Wolfberger !

POUR 6 PERSONNES
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 1 heure

INGRÉDIENTS
• 2 kg de travers de porc
• 2 oignons
• 12 cl de vinaigre blanc
• 64 g de sucre
• Poivre

MARINADE
• 2 cuillerées à café de gingembre en poudre
• 2 cuillerées à café de poivre en poudre
• 6 gousses d’ail émincées
• 1 cuillerée à soupe de jus de citron
• 16 cl. de sauce soja
• 16 cl. de vinaigre balsamique
• 16 cl. de miel
• 85 g sucre brun
• 1 cuillerée à soupe de farine de maïs
• 1 cuillerée à soupe d’eau

Dans une casserole mettre les oignons coupés en quart, le vinaigre, le sucre et le poivre. Ajouter 2 litres d’eau et porter à ébullition. Plonger les travers de porc dans la casserole et laisser cuire 45 minutes à feu doux. Pendant ce temps préparer la marinade et allumer votre barbecue pour obtenir des braises : dans un bol, mélanger le gingembre, le poivre, l’ail, le jus de citron, la sauce soja, le vinaigre balsamique, le miel et le sucre. Sortir les travers de porc délicatement. Placer-les dans un plat et les couvrir de marinade. Fermer avec un film plastique et réserver au frais pendant 30 minutes.

Une fois le barbecue à température avec braises et léger feu, poser la viande sur une grille et réserver la marinade. Cuire pendant 10 à 15 minutes. Dans une casserole, mélanger la farine de maïs et l’eau. Y ajouter la marinade. Mélanger à feu doux jusqu’à ce qu’elle épaississe. Enlever la viande du barbecue et la badigeonner de marinade. Pour finir, garnir avec le sésame et servir !

WWW.WOLFBERGER.COM

l’abus d’alcool est dangereux pour la santé à consommer avec modération

LÈVE-TOI ET CODE PAR RABBIN DES BOIS

LÈVE-TOI ET CODE PAR RABBIN DES BOIS

Il a hacké les bases de données de Sciences po pour montrer à tous les failles de leurs systèmes. Il est devenu RABBIN DES BOIS, l’un des hackers les plus reconnus du public français.

Il se fait appeler « RABBIN DES BOIS » un peu par jeu. De confession juive, il hacke les puissants pour montrer à tous les failles des grands systèmes informatiques qui abritent nos données personnelles. Début 2017, il passe plusieurs heures en garde-à-vue pour avoir hacké les données de 4 000 étudiants de Sciences po. Il ne les a ni revendues ni diffusées. Son but, c’est d’être un lanceur d’alerte. Ce livre met en évidence le retard de notre pays sur la question de la protection des données. Il est aussi un témoignage littéraire ultra-contemporain, porté par une voix nouvelle et une personnalité hors du commun… editionsdelamartiniere.fr

SUPERUNKNOWN #2

J’aimerai avoir une pensée pour le mort de la première minute. Vous savez, lorsque le film commence et que « bam » le mec tombe. Tu ne sais pas qui c’est et tu ne le sauras jamais, ce qu’il fait là, pourquoi, ses aspirations, ses rêves, ses envies. Pour le spectateur, ça n’a pas d’importance, c’est juste une présence dans le décor, un élément superficiel. Un sacrifice narratif nécessaire. Vous me direz, quitte à s’intéresser à lui pourquoi ne pas étendre la réflexion à toutes celles et ceux, bons, mauvais, neutres, qui se font shooter dans tous les films depuis la nuit des temps et d’ailleurs pourquoi circonscrire cela au genre cinématographique et uniquement aux humains ? Pourquoi ne pas, l’espace d’un instant entre deux crises d’égo, fixer notre attention sur ce qui compte vraiment et accepter sans distinction l’altérité ? Et si la nature érigeait un monument à la « création », serait-on capable de le voir ou serions-nous limités à la simple esthétique de la scène ?

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Eight hundred sakura trees live in Tokyo on the Meguro River. Takashi Komatsubara (@takashi_komatsubara) captured one in all its glory at night. 🌸 “The Japanese strongly feel the four seasons in their daily lives,” explains Takashi. “Many people love the cherry blossoms in spring.” #TheWeekOnInstagram Photo by @takashi_komatsubara

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REVIEW 13 REASON WHY SAISON 2 (AVEC SPOILERS)

REVIEW 13 REASON WHY SAISON 2 (AVEC SPOILERS)

Tout d’abord, étions-nous sortis totalement indemnes de la première saison ? L’adaptation télévisée du roman eponyme de Jay Asher (un peu persona non grata et absent de la deuxième saison depuis une accusation de harcèlement sexuel qu’il réfute cependant), diffusée par Netflix et co produite par Selena Gomez ; dont certains épisodes, il faut le signaler, ont été réalisés par Gregg Araki (le cultissime the Doom Generation) et showrunnée par Brian Yorke pour faire court, avait réussi son pari : Faire bouger les consciences et alerter sur le pire des enfers, le suicide des ados. Tout en montrant, parfois sommairement ou très explicitement, le côté obscur d’une réalité le plus souvent occultée ou magnifiée sur la sexualité des jeunes, le harcèlement, les ténèbres de l’éco système « scolaire », les riches, les pauvres, les gays et les idoles sportives hétéros, testostéronées, glorifiées qui se permettent tout et même au delà. Un maelström d’emmerdements qui conduisirent Hannah Baker à faire des cassettes sur chacun de celles et ceux qui contribuèrent selon elle, à l’acculer vers son irréversible décision mortifère. De quoi hanter les nuits du père que je suis, de quoi s’interroger sur son propre comportement durant ses années lycée, de quoi ressentir, même par procuration, l’angoisse de la perte de cette jeune fille, de la douleur de Clay et des autres, de l’injustice etc. Des émotions vraies et intenses incarnées par une distribution quasi parfaite. La première saison était donc l’équivalent d’un uppercut en pleine tronche après une gueule de bois (je vous laisse imaginer l’effet). Et puis vinrent les rumeurs d’une deuxième saison et enfin une date de diffusion.

L’intrigue principale de cette deuxième saison est consacrée aux dommages collatéraux provoqués par le suicide d’Hannah : Le délitement de son foyer parental et le procès intenté par sa mère au lycée, le traumatisme de Clay, l’impunité de Bryce, le projet meurtrier de Tyler, le repentir de Sheri, la culpabilité de Tony etc. bref pas un personnage n’est épargné, c’est un grand pèle mêle des situations les plus inextricables possibles : suicide, drogue, viol, arme à feu, handicap, adultère, grossesse non désirée, bipolarité, homosexualité masculine et féminine, voyeurisme, alcoolisme, brutalité parentale, absentéisme, injustice procédurale, clivage sociaux … 13 épisodes sur le fil tendu du pire des mondes possibles assortis systématiquement d’une incitation à aller sur le site de 13reasonwhy, pour peu que l’on se sente concerné par un des cas de figure évoqué par le programme, sans oublier les avertissements réguliers avant chaque épisode pour nous prévenir qu’il sera question de drogues, de viol et d’armes à feu… En gros une version un tantinet plus hard de Hartley coeurs à vif mais à la sauce ricaine. À force de vouloir nous expliquer ce qu’on est en droit d’interpréter, on perd toute la substance dramatique de la 1ère saison et qui pouvait servir de support de discussion et de prévention. Là c’est malheureusement aussi caricatural que gênant. L’intrigue pseudo policière de la bande des méchants repentis contre le cynique capitaine de l’équipe de foot US et de baseball violeur en série et protégé par le prof de sport, tellement riche qu’il achète aussi la justice est assez mal ficelée et permet juste de penser … à quoi bon ? vu qu’il s’en sort finalement pas si mal… On sent que la série voulait partir dans la direction du tueur en milieu scolaire mais l’actualité étant trop bouillante sur le sujet, il semble que cette piste fut écartée ou quelque peu édulcorée. En revanche le casting reste 5 étoiles et les acteurs sont le plus souvent justes et crédibles. Que penser d’Hannah et de ses secrets ? La richesse de cette saison 2 réside dans cette évocation de la complexe psyché adolescente, dans ces grands écarts insaisissables par les « adultes » qui à force de chercher des coupables ou des explications négligent de se remettre en question… Quoi qu’il en soit 13 reasons why est une série utile, importante, mais faut-il le rappeler américaine avec ses problématiques particulières et un manichéisme exacerbé.

GUNS N’ ROSES, ART & HEAVY !

GUNS N’ ROSES, ART & HEAVY !

Considérant que nous sommes en quelque sorte coincés dans une bulle temporelle si je me réfère à la mode, la musique, les jeux vidéos, le cinéma etc. et compte tenu du succès des Guns en 2018 (ils ont généré des tonnes de cash avec leur tournée planétaire, un fait qui en général parle à nos contemporains), il ne me semble pas complètement absurde de revenir sur les accointances du groupe avec l’art. Tout d’abord en 1987, avec la pochette originale d’Appetite for Destruction qui est une œuvre de Robert Williams peinte en 1977, tellement controversée qu’elle fut cachée dans le booklet de l’album.

En 1988, la pochette de Lies s’avère être un hommage à l’album Some Time in New York City de John Lennon

1991, c’est Mark Kostabi qui est chargé des pochettes du double album Use Your Illusion

1993, The Spaghetti Incident? la magnifique photo des pates est l’oeuvre de Dennis Keeley, à noter au bas de la pochette, un code écrit à la manière du tueur du Zodiac et qui signifie fuck’em all

Dernier album en date estampillé GNR, Chinese Democracy (2008), la photo figurant sur la pochette officielle a été shootée par Terry Hardin dans la Citadelle de Kowloon tandis que la couverture alternative est à mettre au crédit de Shi Lifeng – Controlling No. 3

Au delà des pochettes d’album qui démontrent donc une certaine appétence pour l’art contemporain, les Guns sont au coeur d’une trilogie clipesque réalisée par Andy Morahan, débutée en 1991 Don’t Cry, poursuivit 1992 November Rain, achevée en 1993 Estranged. Et qui reste à ce jour une énigme pour un certain nombre de fans (Il était question initialement d’interconnexions entre les différentes vidéos mais les querelles au sein du groupe et du couple mythique formé par Axl et Stéphanie ont changé la donne). En tout état de cause ces clips conservent encore aujourd’hui une aura mystique, onirique, surréaliste. Comme le dit Man Ray et qui pourrait s’appliquer à chacune de ces vidéos : Pour moi, il n’y a pas de différence entre le rêve et la réalité. Je ne sais jamais si ce que je fais est le produit du rêve ou de l’éveil ..

Don’t Cry

If we could see tomorrow, what of your plans?
No one can live in sorrow, ask all your friends
Times that you took in stride, they’re back in demand
I was the one who was washing blood off your hands
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight
I know the things you wanted, they’re not what you have
With all the people talking, it’s driving you mad
If I was standing by you, how would you feel
Knowing your love’s decided, and all love is real?
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight
I thought I could live in your world
As years all went by, with all the voices I’ve heard
Something has died
And when you’re in need of someone, my heart won’t deny you
So many seem so lonely with no one left to cry to, baby
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight

When I look into your eyes
I can see a love restrained
But darlin’ when I hold you
Don’t you know I feel the same
Nothin’ lasts forever
And we both know hearts can change
And it’s hard to hold a candle
In the cold November rain
We’ve been through this such a long long time
Just tryin’ to kill the pain, oo yeah
But love is always coming and love is always going
And no one’s really sure who’s lettin’ go today
Walking away
If we could take the time
To lay it on the line
I could rest my head
Just knowin’ that you were mine
All mine
So if you want to love me
Then darlin’ don’t refrain
Or I’ll just end up walkin’
In the cold November rain
Do you need some time on your own
Do you need some time all alone
Everybody needs some time
On their own
Don’t you know you need some time all alone
I know it’s hard to keep an open heart
When even friends seem out to harm you
But if you could heal a broken heart
Wouldn’t time be out to charm you
Sometimes I need some time on my
Own
Sometimes I need some time all alone
Everybody needs some time
On their own
Don’t you know you need some time all alone
And when your fears subside
And shadows still remain, oh yeah
I know that you can love me
When there’s no one left to blame
So never mind the darkness
We still can find a way
‘Cause nothin’ lasts forever
Even cold November rain
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody
You’re not the only one
You’re not the only one
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody
You’re not the only one
You’re not the only one
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody
You’re not the only one
You’re not the only one
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody

Estranged

When you’re talkin’ to yourself
And nobody’s home
You can fool yourself
You came in this world alone
(Alone)
So nobody ever told you baby
How it was gonna be
So what’ll happen to you baby
Guess we’ll have to wait and see
One, two
Old at heart but I’m only twenty eight
And I’m much too young
To let love break my heart
Young at heart but it’s getting much too late
To find ourselves so far apart
I don’t know how you’re s’posed to find me lately
An what more could you ask from me
How could you say that I never needed you
When you took everything
Said you took everything from me
Young at heart an it gets so hard to wait
When no one I know can seem to help me now
Old at heart but I musn’t hesitate
If I’m to find my own way out
Still talkin’ to myself
And nobody’s home
(Alone)
So nobody ever told us baby
How it was gonna be
So what’ll happen to us baby
Guess we’ll have to wait and see
When I find out all the reasons
Maybe I’ll find another way
Find another day
With all the changing seasons of my life
Maybe I’ll get it right next time
An now that you’ve been broken down
Got your head out of the clouds
You’re back down on the ground
And you don’t talk so loud
An you don’t walk so proud
Any more, and what for
Well I jumped into the river
Too many times to make it home
I’m out here on my own, an drifting all alone
If it doesn’t show give it time
To read between the lines
‘Cause I see the storm getting closer
And the waves they get so high
Seems everything we’ve ever known’s here
Why must it drift away and die
I’ll never find anyone to replace you
Guess I’ll have to make it through, this time – oh this time
Without you
I knew the storm was getting closer
And all my friends said I was high
But everything we’ve ever known’s here
I never wanted it to die

Music video by Guns N’ Roses (C) Guns N’ Roses under exclusive license to Geffen Record

De  la satisfaction des idiocrates

De la satisfaction des idiocrates

Les réseaux sociaux, en particulier professionnels regorgent d’adages, de citations, de vidéos, d’éloges pour des applications aussi palpitantes que Koober (« les meilleurs livres » résumés en moins de 20 minutes), de figures prophétiques comme Steve Jobs, Richard Branson ou Elon Musk… Le mot « inspirant » est par conséquent devenu une sorte de néo nécessité, à l’instar des poke balls et autres séances de Yoga, pour de nombreuses personnes, à commencer par les conformistes. Mais le conformisme par essence est hermétique à l’avant-gardisme… de fait ne s’agit-il pas en réalité d’une illusion d’inspiration, ne sommes-nous pas prisonniers d’une linéarité intergénérationelle des idées, de l’imagination, de la créativité ? Tout le monde croit aujourd’hui que les social médias sont des sources d’inspiration et que maitriser l’art de la publication fait de soi un Artiste. Rien n’est plus éloigné de la vérité. Sans muses, sans contemplation, sans peur, sans âme, sans histoire, il ne reste qu’une enveloppe, des mots creux sans résonance, la satisfaction des idiocrates dans la plénitude de leur relation au monde où tout est accessible,

Illustration Brion Gysin

DADDY BEAR PARIS REVISITE LES CODES DU STEAKHOUSE US

DADDY BEAR PARIS REVISITE LES CODES DU STEAKHOUSE US

Daddy Bear, bistro atypique du 8e arrondissement de Paris, accueille ses hôtes dans un cadre original, à mi-chemin du steakhouse new-yorkais et de la cabane de bûcheron. Daddy Bear propose une cuisine fine, accessible et contemporaine, mijotée sur place, avec une sélection d’entrées, plats ou desserts inspirés du meilleur de la cuisine US.

Déjà à l’origine du réputé « Colonel Moutarde » à Saint-Augustin et du bistronomique « Bistro Bellet » rue du Faubourg St Denis, Jean-Louis Bac compte plus de 20 ans d’expérience dans l’univers de la restauration. Avec Daddy Bear, il revisite les codes du steakhouse US, campé par un papa ours aussi gourmand que convivial.

La cuisine se réapproprie les grands classiques de la gastronomie américaine et propose les véritables recettes des incontournables Lobster roll, Fish & Chips et frites maison, salades Cobb ou Caesar, BBQ ribs et un choix de hamburgers gourmands à base de steak haché Charolais ou de steak Veggie maison. Au bar, Sam & Kristen proposent des cocktails signatures typiques dont les rhums arrangés et mettent à la disposition des amateurs une cave à Bourbon US particulièrement soignée avec des références prestigieuses telles que le Stagg Junior ou le Buffalo Track.

Daddy Bear
27 rue François 1er
75008 Paris
Tél. : +331 47.20.77.39
contact@daddybear.fr
www.daddybear.fr

JURASSIC WORLD ALIVE : BOUFFEZ LES TOUS !

JURASSIC WORLD ALIVE : BOUFFEZ LES TOUS !

À première vue Jurassic World Alive est un succédané de Pokémon Go avec des dinos… Les points communs les plus flagrants entre les deux jeux sont : Le monde ouvert basé sur Google Maps, les points de ravitaillement et les créatures qui spawnent aléatoirement, à part ça JWA se distingue de son grand cousin nippon par son drone collecteur d’ADN à la portée limitée (améliorable moyennant finances bien entendu) en lieu et place des pokeballs de capture, très fun à utiliser, une progression lente liée à cette même collecte d’ADN, à la création et à l’évolution des créatures, un système de combat en 3 contre 3 plutôt astucieux et grisant. Pour ma part j’ai retrouvé le plaisir des premières parties de Pokémon Go. Un jeu hyper addictif vous l’aurez deviné, qui aura tout de même fort à faire face à deux sérieux concurrents de même nature dont les sorties sont imminentes, à savoir Harry Potter et Ghostbuster. Le bémol majeur concerne évidemment l’aspect pay to win, avec notamment un abonnement VIP à 10 euros par mois tout de même, la vente de pièces, de batteries pour le drone ou encore de fléchettes pour collecter l’ADN… pour autant le jeu propose une solution alternative « gratuite » pour gagner de l’argent… Installer et jouer à divers jeux, participer à des enquêtes etc. chacun fera selon son bon vouloir et en pleine connaissance de cause !

Quoi qu’il en soit, on a pas fini d’arpenter les rues téléphone en main… soyez prudents ! Dernier point le jeu est potentiellement en réalité augmentée, je précise potentiellement parce que pour ma part je n’ai pas réussi à accéder à cette fonction (j’ai un Huawei p10, les appareils compatibles sont listés ici : https://developers.google.com/ar/discover/supported-devices … Pour celles et ceux qui se laisseront tenter par l’expérience Jurassic World Alive, bon courage et surtout, bouffez-les tous ! https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ludia.jw2&hl=fr

L’HYMNE DES RÉSEAUX AU 2.0 DEGRÉ : ANGÈLE – LA THUNE

L’HYMNE DES RÉSEAUX AU 2.0 DEGRÉ : ANGÈLE – LA THUNE

La Thune » est une chanson que j’ai écrite il y a quelques mois. Je remarquais à ce moment là, le rapport étrange que l’on peut avoir avec les réseaux sociaux, cette idée de se montrer, de manière superficielle, toujours dans son plus bel élément et toujours seul face à son écran… Le dernier couplet du titre raconte en fait que toute la chanson est une auto-critique un peu exagérée.. Je prend beaucoup de distances avec les réseaux, mais je dois admettre que ça fait entièrement partie de mon métier. D’où l’importance d’en écrire une chanson pour en rappeler les dangers (narcissisme, solitude, comparaison,…)

Quand le réalisateur Aube Perrie, m’a envoyé le premier moodboard du clip, je me le suis figuré tout de suite, l’histoire générale, le visuel, le stylisme, j’aimais cette idée d’en faire un clip cinématographique. Le très grand nombre de références appuie cette idée de faux »

« La Thune parle de notre relation aux réseaux sociaux et par extension au monde qui nous entoure. Avec l’humour qui la caractérise si bien, Angèle se met dans le même sac que tout le monde et s’amuse de sa génération. La Thune ce n’est pas une critique vive des réseaux et smartphones, c’est de l’autodérision par rapport à nos comportements. Angèle sait qu’elle est la première à jouer ce jeu. Pour clipper le morceau, je me suis amusé à imaginer et construire le film exactement comme une photo Instagram, comme on fabrique sur les réseaux un miroir de sa vie qui reflète une image biaisée, factice, fantasmée. Pour pousser à fond le concept, je me suis inspiré de ces vidéos de gens qui filment à tout prix devant une situation dangereuse à la recherche de vues. Imaginer qu’on puisse sortir son smartphone pendant un braquage me semble délirant mais m’apparaît probable, possible, aujourd’hui. Jouer avec la réalité d’Angèle qui interprète son vrai-faux propre rôle de fille qu’on reconnaît partout. Inviter dans le film uniquement de vraies followers au top toutes castées via les pages d’Angèle qui sont venues kiffer autant que nous. »

ZOMBIES HEALTHY VS BONS VIVANTS

Ils ont envahi les réseaux dits sociaux et les magazines Lifestyle (H/F) avec leur mode de vie identitaire et uniformisé, basé sur l’entrainement à la salle de sport, les parcours kilométrés en semaine, les compétitions de running du week-end, les repas vitaminés à base de graines, bowls vegan, plats à moins de 30 calories, régimes… Ils ne parlent que de ça, font la roue dès qu’on salue leur silhouette toujours plus filiforme, trichent tout de même sur instagram, mais c’est de bonne guerre parce que tout le monde le fait, assènent sans cesse leur vérité sur le corps, il n’y a pas mieux, ni plus sain, ni plus appréciable, ils vivront très vieux et en très bonne santé, ils seront très beaux, mais seront-ils heureux ? Connaîtront-ils le goût du sel de l’existence ? Les quelques bons vivants encore en activité sont acculés, arc-boutés et de moins en moins enclins à la ripaille et à la gaudriole. Alors les zombies healthy sont certes proches de la perfection en extérieur, mais que serait la littérature par exemple, sans les esthètes de la fourchette et de la dive bouteille que furent notamment et parmi d’aussi illustres, Rabelais ou Alexandre Dumas ? Et l’humour dans tout ça ? Non pas pour rire de mais avec, avec celles et ceux qui tournent les phrases et les mots comme des grands crus et qui transforment les repas en véritables jubilations ? Serait-il possible dans un absolu idéal, de concilier les deux ? dépasser le culte du corps pour faire saillir les lumières de l’esprit ? François Rabelais a dit : “Par le monde, il y a beaucoup plus de couillons que d’hommes.”, c’est un fait malheureusement établi…

LE MONDE AURAIT PU ÊTRE SIMPLE COMME LE CIEL ET LA MER…

Dans l’ancien temps du Net, nous ouvrions ce qui s’appelait alors un « navigateur » et tels des marins d’eau douce, flibustiers, corsaires, conquistadors, passagers, commerçants, réfugiés, nous voguions sans repaires et sans limites, en quête de nouveauté, d’idéal, d’informations, d’opportunités, de nous-mêmes, des autres, de possibles réels ou imaginaires, affranchis des règles figées par le monde et prêts à accoster sur les rives de l’inconnu, à nous abimer au milieu d’un océan de codes et des fractales pour le plaisir de se sentir exister même virtuellement, ne serait-ce qu’un instant, frêles esquifs ou Yachts démesurés chacun trouvait sa place et allait à son allure.

Depuis cette époque, qui n’est pas si éloignée, les fabricants de contenants ont fermé toutes les frontières, laissant à peine la surface du lac Léman aux internautes du monde entier, qui de fait osent de moins en moins sortir leurs chères embarcations, de peur de les casser, de se les faire voler, ou de ne pas pouvoir se mouvoir à leur guise, de couler, de se heurter à un iceberg et pourtant la sécurité n’a jamais été aussi importante, renforcée…

Le marin échaudé préfère désormais rester à quai, contempler sur le ponton le même ciel que ses coreligionnaires ou son reflet narcissique, attendre bien sagement que le chemin soit balisé, comme on lui a promis un jour. Il a refoulé en lui cette soif de découverte. Il s’en remet à ceux qui savent et qui disent. Il n’ira plus jamais prendre le risque d’aller dans une direction inconnue par crainte de tout ce qui pourrait se produire, et pourtant il s’est mué en nageur, ne ménageant jamais ses efforts pour suivre les bateaux autorisés qui ont totalement annexé cet espace. C’est inconfortable, dangereux, absurde, irraisonné, mais que ne ferait-il pas pour apporter ses quelques poissons glanés sur le chemin aux très respectables seigneurs des mers …

Citation – Titre : André Malraux

FLAVIEN BERGER – BRUTALISME

FLAVIEN BERGER – BRUTALISME

« Brutalisme » est le premier extrait du nouvel album de Flavien Berger, « Contre Temps », à sortir à l’automne 2018. Nouveau voyage dans le temps, nostalgie d’un amour d’été, souvenir d’un amour éternel, « Brutalisme » est une ode en suspension, en légèreté, en proximité.

« C’est l’hiver je suis au Mexique pour faire des concerts, le soleil, le sel et l’alcool m’ont brulé la peau. Je finis mon voyage à Acapulco, la ville est brutale, elle sent le cuivre et le citron vert. Le béton se dresse face à l’océan, certains plongent des falaises et les autres retiennent leur souffle.

Sur la plage entre la mer et les preneurs de soleil, des quads traversent le paysage à grande vitesse, ils laissent derrière eux des trainées meurtries dans le sable gris encore humide. Au milieu de tout ce que je vois, je songe à écrire une chanson sur un couple qui s’aime et qui se dit au revoir comme si c’était la dernière fois; l’un depuis un avion regarderait l’autre lui écrire des mots d’amour, à son échelle, sur le sable.

Une chose minuscule brille dans le sable, je la ramasse, c’est une amulette coquillage, vestige oublié du règne cosmique du grand Rey Pakal, j’ai un vertige, une voix s’adresse à moi : « stay off the juice flav », c’est Simone, qui est aussi au Mexique, nous avons joué dans le même festival. Je lui parle de ma future chanson ça lui donne des idées… » Flavien Berger