La collection Travel Book des éditions Louis Vuitton, qui compte dix-sept titres, et s’enrichit le 2 mai de deux nouvelles destinations : Los Angeles par Javier Mariscal et Séoul par Icinori.
LOS ANGELES par Javier Mariscal
Javier Mariscal aime la Californie. C’est son cinquième séjour à Los Angeles. Sans prétention aucune et curieux de tout, il s’y fait des amis dont il croque immédiatement le portrait. En quelques secondes, les personnages sont campés, leurs silhouettes et leurs attitudes indiscutables. Objets ou paysages subissent le même traitement, qu’ils soient esquissés sur carnet ou peints sur l’iPad. Los Angeles lui rappelle Valence. Sa lumière blanche perçant un ciel bleu immaculé est identique à celle de sa ville natale. Mais ce qui l’excite le plus ici, ce sont les néons, slogans, enseignes, billboards et autres logos, dont la ville est saturée. Mariscal en retient une richesse typographique inouïe. Son univers plastique s’anime ainsi sous ses yeux, dans les rues de Los Angeles.
SÉOUL par Icinori
Durant ses voyages répétés à Séoul — pas moins de quatre longs séjours entre 2014 et 2017 —, le duo Icinori a été témoin de l’impressionnante réactivité et de l’énergie mordante d’un peuple ordinaire et volontaire, discipliné et travailleur, épicurien et créateur. Le tour de force de Raphaël Urwiller et Mayumi Otero, les deux âmes d’Icinori, est d’avoir pris le juste recul pour mieux capter le pouls de la capitale, en (re)plongeant dans ses us et coutumes et ses arts vivants, dans ses strates historiques et ses interstices du quotidien. Icinori dessine avec moult détails ce qui fait battre le coeur de la ville : le tempo de l’habitant, la rue en mouvement, les festivals, les commerçants, le shopping élevé au rang de religion à Myeong-dong, les salons de chirurgie esthétique, la street food — affriolants odeng, mandu, tornado potato, gimbap ou gâteaux hotteok. On danse sur la K-pop. Et partout, ces inévitables jarres de kimchi aux effluves acides que charrie l’air du métro dès huit heures du matin. « Séoul est une ville organique, à l’énergie créative frappante, graphiquement très élégante. En témoignent la force du design, la signalétique, les signes et typologies de formes — cercles, triangles et autres géométries — d’une grande maturité. Le bon goût y est partout, parfois un peu foutraque mais généralisé. Elle est un mélange de baroque et de moderne. Un miracle d’éphémère et d’élégance. »
Les originaux de ROME de Miles Hyman seront exposés à la Galerie Martel du 22 mars au 11 mai 2019. Vernissage le 21 mars à partir de 18h30 en présence de l’artiste et dédicace de son Travel Book à la galerie le samedi 23 mars à partir de 15h.
Le ‘Makgeolli’ est un vin traditionnel coréen à base de riz cuit, d’orge, de blé, de levure et d’eau, le tout mélangé puis fermenté. Le makgeolli était autrefois considéré comme la boisson de la «classe ouvrière» et souvent consommé après de longues journées de travail. C’est un peu plus tard que la boisson a accru sa popularité auprès des jeunes générations de coréens et des étrangers expatriés. Avec une teneur en alcool de 6-7%, le makgeolli est une boisson douce et moelleuse avec goût de noisette. Récemment, des cocktails à base de makgeolli sont servis dans les restaurants au style fusion. Dans ce reportage, nous visitons les meilleurs bars de magkeolli (Jujueoms Makgolli) dans les quartiers les plus branchés de la capitale. visitkorea
Du 22 janvier au 4 février 2025, la Samaritaine célèbre le Nouvel An lunaire et l’année du serpent avec une programmation culturelle et festive exceptionnelle. En collaboration avec l’Office du tourisme de Chine à Paris, le grand magasin met en lumière les traditions asiatiques et la symbolique du serpent, animal associé à la sagesse, à la transformation et au renouveau.
Un programme riche en découvertes
Pendant deux semaines, la Samaritaine propose une immersion totale dans la culture asiatique à travers des événements uniques :
• Art de la concentration : Calligraphie (25 janvier)
De 11h à 19h, découvrez une démonstration exceptionnelle de calligraphie, où chaque participant pourra repartir avec une œuvre personnalisée agrémentée d’un symbole chinois de bonheur.
Lieu : Rez-de-chaussée, Bâtiment Historique
• Art de la célébration : Danse du Dragon (1er février)
Venez admirer la spectaculaire Danse du Dragon, qui débutera au Pont-Neuf, serpentera jusqu’à la Place de la Monnaie et se terminera sous la verrière du 5ᵉ étage. Trois représentations sont prévues : à 11h, 15h, et 17h30. Une performance captivante pour petits et grands !
• Art de la persévérance : Broderie (31 janvier au 2 février)
De 11h à 19h, assistez à une démonstration de broderie traditionnelle, où la patience et la minutie deviennent des vertus créatives.
Lieu : Rez-de-chaussée, Bâtiment Historique
Un focus sur la beauté asiatique
Pour prolonger l’expérience, rendez-vous au niveau -1 de la Samaritaine, où une sélection des meilleures marques de beauté asiatiques vous attend. Explorez les innovations des labels cultes tels que :
• Florasis,
• Anua,
• Beauty of Joseon,
• COSRX,
• Skin1004,
• RoundLab,
• TOCOBO,
• Mixsoon,
• Isntree, et
• TirTir.
Découvrez des produits dotés de formules innovantes et naturelles pour retrouver équilibre et harmonie.
Pourquoi y aller ?
• Plongez dans l’atmosphère festive du Nouvel An lunaire avec des animations uniques et immersives.
• Participez à des événements culturels enrichissants, comme la calligraphie et la broderie, et repartez avec des souvenirs uniques.
• Profitez d’une sélection exclusive des meilleures marques de K-Beauty pour prendre soin de vous et célébrer cette nouvelle année en beauté.
Informations pratiques :
• Dates : Du 22 janvier au 4 février 2025.
• Lieu : Samaritaine, Paris.
• Horaires :
• Animations : 11h à 19h.
• Danse du Dragon : 11h, 15h, 17h30 (1er février).
Forte de son succès lors du Festival Taste Korea 2023, le Centre Culturel Coréen prolonge sa toute nouvelle exposition immersive en vidéo mapping intitulée « Dans le cœur de la vague » jusqu’au 30 septembre.
Cette exposition, véritable escapade en Corée du Sud, présente les œuvres digitales des studios graphiques coréens « d’strict » et « davvero art », ainsi que celles de quatre autres artistes talentueux : Kang Yiyun, Min Joonhong, Kohui et Hyun Jiwon.
Les six œuvres présentées promettent une parenthèse tout en fraîcheur pour l’été, invitant le visiteur à découvrir la deuxième ville de Corée et ses merveilles maritimes :
“Aurora Beach” – d’strict : une fusion envoûtante du son apaisant des vagues et d’une symphonie de lumières. Cette création du studio de design digital d’strict, reconnu pour ses projets primés tels que « Wave » à Séoul et « Waterfall-NYC” à Times Square à New York, offre une expérience à la fois esthétique et apaisante.
“Waves of Lights in Busan” – davvero art : ce studio coréen talentueux capture avec brio la splendeur lumineuse de Busan. À travers cette création digitale, il met en avant les symboles emblématiques de cette ville côtière tels que le pont Gwang-an, les fleurs de camélia et les feux d’artifice du Festival international. davvero art excelle dans la création de contenus numériques interactifs, de projections en mapping vidéo, de réalité virtuelle et d’animations 3D, mettant en valeur le riche patrimoine culturel coréen.
No Mother Nature 3.0″ – Kang Yiyun : présentée lors d’une exposition d’art digital organisée par la mairie de Busan, cette œuvre de Kang Yiyun offre une vision multidimensionnelle du dynamisme de la nature et des êtres qui la peuplent. L’artiste exprime la magnificence de la nature tout en soulignant la nécessité de la percevoir au-delà de sa simple personnification. Kang Yiyun, artiste et professeure à la prestigieuse université coréenne KAIST, a participé à des projets artistiques internationaux de renom, dont les biennales de Venise et de Shenzhen, CONNECT et BTS. Ses œuvres sont exposées et conservées au Victoria and Albert Museum de Londres.
« Real Time Purgatory » – Min Joonhong : Min Joonhong crée une œuvre originale inspirée de la mer, de la ville, de la nature et des êtres en harmonie à Busan. Son œuvre, réalisée en collaboration avec la start-up artistique Adler, incarne la mutation constante et le développement de la cité portuaire, repoussant les limites de la connaissance humaine. Min Joonhong, artiste formé à Séoul et à Londres, s’inspire des deux capitales pour créer des œuvres pluridisciplinaires explorant la culture, les paysages et les acteurs du monde.
“Horizons” – Kohui : cette création offre une interprétation unifiée et personnelle des multiples facettes de la mer bordant Busan, transportant les spectateurs vers de nouveaux rivages créatifs tout en évoquant des souvenirs intimes. En tant qu’artiste sonore, Kohui a participé à des expositions et performances artistiques nationales et internationales, ainsi qu’à des expositions collectives renommées : WeSA Festival en 2016 et 2018, MUTEK MONTREAL en 2021, ACT FESTIVAL en 2018 et 2022, Seoul International Computer Music Festival en 2022.
“The Harbour (edited version)” – Hyun Jiwon (Illustration de l’article) : un symbole de la rencontre contemporaine entre graphismes modernes et musique folklorique. En collaboration avec Mok Kilin, un talentueux flûtiste de piri, et Kim Moobin, héritier du chant folklorique du nord-ouest de la péninsule coréenne, l’artiste conte aux visiteurs un récit captivant sur Busan, allant au-delà des spécificités géographiques et historiques de la ville. Hyun Jiwon, également connue sous le pseudonyme “z1″, explore à travers son travail artistique des thèmes tels que la méditation, la communication et la progression, mettant en valeur les relations humaines, la culture et l’environnement. Son talent artistique a été reconnu lors d’expositions à Séoul, Milan et à l’aéroport d’Incheon.
Rendez-vous du lundi au vendredi, de 10h à 18h et le samedi de 14h à 18h au Centre Culturel Coréen – 20 rue la Boétie – 75008 PARIS (arrêt : Miromesnil).
Réservation conseillée sur : www.coree-culture.org – Entrée gratuite
Fort d’une superficie de vente de 370m2 répartie sur deux niveaux, cet emplacement double la surface de la boutique historique du Paris Saint-Germain précédemment localisée en contrebas de l’avenue qui a d’ailleurs fermé ses portes le 27 décembre dernier…
Fabien Allègre, Directeur de la marque Paris Saint-Germain, a déclaré : « L’ouverture du nouveau flagship du Paris Saint-Germain sur la plus belle avenue du monde est un marqueur important du rayonnement international du Club. La boutique des Champs Elysées marque également une nouvelle étape dans le développement de notre réseau de boutiques, alors que le Club dispose également de boutiques officielles à Tokyo, Séoul, Doha, Los Angeles et que d’autres ouvriront prochainement. »
Nouveauté majeure, le Paris Saint-Germain crée avec la jeune entreprise parisienne Wild & The Moon un espace take-away proposant une nourriture saine et équilibrée. Cette première collaboration avec Wild & The Moon, à laquelle a été associée la cellule médicale du Club, marque l’entrée du Paris Saint-Germain dans le secteur de la santé et du bien-être. Pour l’occasion, la marque crée 6 boissons inédites en édition limitée, à retrouver sur place à partir du 11 janvier.
Four You Gallery présente la nouvelle exposition de l’artiste new-yorkaise Stickymonger, My Kinda Vacation, en exclusivité à Paris du 18 nov. au 05 déc. 2021. Née en Corée du Sud et vivant à New York, Stickymonger propose pour la première fois, une exposition uniquement composée d’oeuvres colorées, contrairement à son appétence pour le noir et blanc. Chaque pièce exposée raconte une histoire directement inspirée et influencée par sa propre expérience et dont les personnages lui sont familiers. My Kinda vacation nous raconte ces instants de rêverie, comme une routine adaptée à une vie active bien remplie. (Christine Mardirian). Travaillant ses oeuvres à l’aide d’une vaste gamme de médiums et de formes, elle s’est d’abord formée en Corée du Sud, puis à New York en tant que graphiste, où elle fait sa transition vers les Beaux-Arts, au début d’une carrière florissante. Depuis, elle expose dans le monde entier dans le cadre d’expositions collectives et individuelles…
Daydreams in the Ball Pit – Blue, 2021, Aerosol paint on canvas, D 101.6 cm
En Asie, BoonTheShop, affilié au department store Shinsegae, distribuera la collection en Corée dans leur flagship de Cheongdam-dong à Séoul, ainsi que sur leur eshop boontheshop.com, en Europe, Re:Style 2021 sera disponible chez L’Éclaireur, également responsable de la distribution internationale de Re:Style, dans leur boutique située au 10 rue Boissy d’Anglas à Paris et sur leur eshop leclaireur.com
Réunies autour de la philosophie de Hyundai Motor Company « Saving the planet in style », ces deux institutions du luxe proposeront la collection Re:Style 2021 à partir du 14 octobre pour une durée de 2 semaines en boutique et de 4 semaines en ligne dont 80% des ventes sera reversée au Programme des Nations unies pour le développement.
Hyundai Motor Company a appelé deux ambassadrices pour porter le message de Re:Style 2021 : l’actrice coréenne Bae Doona visage des campagnes Louis Vuitton, ainsi que l’influenceuse Shudu, premier mannequin virtuel au monde. La campagne mettant en scène Bae Doona sera en ligne dès le 14 octobre, pendant que Shudu portera les looks de la collection sur son instagram @shudu.gram.
Pour la première fois, Concept Korea porte le film de mode vers de nouveaux sommets en lançant le film Concept Korea, une série en trois parties qui dévoile le visage vibrant du design coréen contemporain.
Aux côtés d’acteurs coréens célèbres et de stars de la K-pop, qui jouent des rôles dans l’histoire de chaque marque, les collections printemps 2022 de EENK (Hyemee Lee), NOHANT (Noah Nam) et UL:KIN (Seong-dong Lee) deviennent les vedettes de cette série de courts métrages qui racontent l’histoire de Concept Korea. Coproduits par Ok-seop Yi, réalisateur du film coréen à succès « Maggie », et l’acteur Kyo-hwan Koo, qui a charmé dans « Escape from Mogadishu » et « D.P. », ces trois épisodes mettent en lumière l’identité de chaque marque et offrent une perspective inédite sur les talents coréens en matière de design et de divertissement.
Les musées de la Ville de Paris proposent à tous les amateurs d’art de venir profiter des collections et des expositions… En ligne !
Le site des collections de Paris Musées qui rassemble plus de 330 000 œuvres en ligne propose aujourd’hui de profiter de nouveaux parcours thématiques, de plus de 160 000 œuvres Open Content téléchargeables en haute définition et d’un parcours ludique pour les plus jeunes avec Museosphère.
Pour les plus curieux, les musées de la Ville de Paris proposent des cours d’Histoire de l’art en ligne à la demande : Les Paris de l’art, un cycle de 26 séances thématiques dresse un panorama de l’histoire des arts, de l’Antiquité à nos jours, en s’appuyant notamment sur les collections des 14 musées municipaux.
Pour aller plus loin, il est aujourd’hui possible d’accèder à tous les podcasts des musées de la Ville de Paris sur la chaîne Soundcloud de Paris Musées.
Et feuilletez une sélection de catalogues d’exposition en ligne en attendant de découvrir les nouveautés beaux-livres en librairie.
Les zombies de Dernier train pour Busan sont de retour ! Jung-seok, un ancien soldat ayant réussi à s’échapper de la péninsule coréenne infestée de zombies. Mais ce dernier est forcé de retourner à Séoul pour une dernière mission. Il découvre avec stupeur que des personnes non-infectées sont encore présentes et livrées à elles-mêmes… Un film de Sang-Ho Yeon Avec Dong-won Gang, Jung-hyun Lee, Hae-hyo Kwon
Pour sa 6ème exposition The French Art Dealeuses accueille le 2ème volet du triptyque « IX » : Antonomase, solo show de Steph Cop, à la Secret Gallery. La force des sculptures de Steph Cop communique avec chacun : ces neuf sculptures appellent à la contemplation. Aro apporte sérénité et apaisement. S’asseoir aux côtés d’un ARO et attendre qu’il raconte son histoire pour un émerveillement simple. Ce deuxième tableau, indissociable de l’intégralité du triptyque, forme une parenthèse sur l’inachèvement d’une sculpture d’un Arbre, nommé Antonomase.
« ANTONOMASE est l’instant suspendu de la découverte. Découvrir le ARO que l’artiste a vu avant nous et voir l’arbre que nous aurions découvert sans lui. ANTONOMASE est la dualité. Rendant intemporel le moment de la rencontre où l’être et le naître existent simultanément. ARO est le procédé de sa révélation ; n’être pas encore un alors qu’il est déjà. ANTONOMASE est l’histoire racontée. Dans le nid de sa circonvolution, ARO se dévoile. »
Exposition jusqu’au 12 juillet 2019
Du mardi au samedi, de 11h à 18h
contact@thefrenchartdealeuses.com
+33 6 80 38 90 14
www.thefrenchartdealeuses.com
Selon zSneakerHeadz, la prochaine collaboration entre le PSG et Jordan devrait prendre la forme d’une Jordan 6 (VI) et sortir en Juillet 2019. A suivre !
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JULY 2019. #PSG AJ6 on the way! Air Jordan Retro 6 PSG Iron Grey/Infrared 23-Black 📝: @soleheatonfeet Mock-Up via @houseofheat
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Une approche radicalement neuve, ouverte et transversale de l’histoire de la mode
En choisissant d’élargir leur focale au contexte historique, sociologique et économique, Denis Bruna et Chloé Demey, avec leur équipe de jeunes chercheurs, racontent une toute nouvelle histoire des modes où les usages, les modes de vie, les matériaux, les savoir-faire jettent un éclairage passionnant au-delà de l’histoire de l’art.
Il s’agit d’une histoire sur la longue durée, de 1330 aux années 2000, considérée depuis la France mais ouverte aux apports des pays étrangers. Enfin, et ce n’est pas un détail, il n’est pas ici question uniquement du vêtement féminin mais de celui des hommes et des enfants… et même parfois des animaux !
Denis Bruna est docteur en histoire de l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne et conservateur chargé des collections Mode et Textile antérieures au XIXe siècle aux Arts Décoratifs. Il est aussi professeur et directeur de recherche en histoire de la mode, du costume et du textile à l’École du Louvre. Il est notamment l’auteur de Piercing, sur les traces d’une infamie médiévale (Textuel, 2001) et Bijoux oubliés du Moyen Âge (Seuil, 2008).
Chloé Demey est diplômée de l’École du Louvre en muséologie. Elle est responsable des éditions du Musée des Arts Décoratifs.
Benjamin hérite injustement de deux heures de colle un samedi. Il réalise une fois sur place que Leila, la fille dont il est secrètement amoureux, fait partie des collés ce jour-là. Et mieux encore : elle vient s’asseoir à côté de lui car il est le seul à avoir son livre de maths ! Alors qu’il va aux toilettes se rafraîchir les idées, lorsqu’il en revient, il se retrouve projeté comme par magie au moment où Leila vient s’asseoir à côté de lui…
Benjamin est bloqué dans une boucle temporelle : s’il s’éloigne de Leila plus de trois minutes, il est renvoyé au début de la colle ! Et tout ça parce que le génie de l’application Akinator a exaucé son vœu de la veille : « Je voudrais que Leila et moi on soit ensemble »…
Coller aux basques de Leila jusqu’à la sortie, obtenir un baiser de gré ou de force, Benjamin va tout tenter pour sortir de ce piège, en se coltinant un pion tortionnaire, un gardien libidineux, une infirmière un peu spéciale et la pire bande de cancres du lycée…
Avec : Arthur Mazet, Karidja Touré, Thomas VDB, Alexandre Achdjian, Noémie Chicheportiche, Issa Doumbia, Sonia Rolland, Najaa Bensaid , Grégoire Montana, Oussama Kheddam, Noé N’Tumba & Fred Tousch Réalisé par: Alexandre Castagnetti Scénario: Christophe Turpin Producteurs: Récifilms, Neuf Productions Sortie le 19 juillet 2017
Be determined, be fierce, la hyène ne recule devant aucune pratique pour atteindre son objectif souvent peu louable. Dans une société où argent, pouvoir et sexe sont érigés en valeur, le lycanthrope n’hésite jamais à faire trébucher les autres pour parvenir à ses fins. Son terrain de chasse favori ? La haute société. Agissant dans l’ombre, il fomente les complots les plus vils et aide les surpuissants à asseoir leurs positions. Impossible à raisonner, cet animal humain n’est ni domptable ni aimable. Attention à vous, ses crocs sont acérés…
Le sexe est une composante du pouvoir. Et, inversement, le pouvoir un stimulant sexuel. Depuis César, « amant de toutes les femmes et maîtresse de tous les hommes », Cléopâtre, les Borgia, la Reine Margot, Henry IV « Le Vert galant », Louis XIV, Napoléon et tant d’autres, la vie sexuelle des chefs d’Etat est à la fois un sujet de fantasme, un moyen politique et une source de prestige. Un roi chaste, à fortiori un roi impuissant est considéré comme incapable de gouverner le pays, comme ce fut le cas pour Louis XVI. Et c’est particulièrement vrai dans les pays latins, dont la France. Aujourd’hui encore, les frasques amoureuses réelles ou supposées d’un Giscard, d’un Mitterrand, d’un Chirac, ne font qu’asseoir leur popularité, là où un Bill Clinton a perdu la sienne pour une médiocre aventure extra-conjugale.
Ce livre évoque des siècles d’aventures galantes, non seulement pour le plaisir de l’anecdote, mais aussi pour constater l’impact historique de ces frasques d’alcôves. Plus près de nous, il interroge des grandes figures du XXe siècle, comme Hitler (homosexuel ou impuissant ?), Staline (débauché ou puritain ?) Mao, l’empereur rouge et ses concubines, Kennedy et ses liaisons dangereuses, mais aussi Pompidou et l’affaire Markovic, puis la vie cachée des présidents français depuis les années 70, jusqu’à l’affaire DSK, dont les conséquences politiques ont été colossales. Une étude à la fois distrayante et passionnante.
Que feriez-vous s’il ne vous restait qu’une heure à vivre avant qu’un astéroïde ne percute la Terre ? Interrogés sur ce qu’ils feraient au cours des 60 minutes précédant la fin du monde, 54% des Britanniques ont répondu, sans surprise, qu’ils souhaiteraient passer ce moment en compagnie des personnes qu’ils aiment, ou à défaut, avoir une conversation téléphonique avec eux. Ce sondage a également révélé une proportion non négligeable d’hédonistes (13%) qui, face à une catastrophe inéluctable, se contenteraient de s’asseoir pour siroter une flûte de champagne. Seuls 9% des personnes interrogées ont répondu qu’elles auraient des relations sexuelles et 3% qu’elles prieraient. Parmi les autres réponses, plus curieusement, une minorité de sondés (2%) a répondu qu’ils en profiteraient pour manger des aliments gras et ils ont été autant à déclarer souhaiter profiter de ces derniers instants pour se mettre à piller des magasins.
Christian Lacroix présente sa collection de lunettes pour le printemps été 2011. Inspirée de l’essence de la maison de Haute Couture, la collection a vu le jour grâce à la collaboration avec le haut lunettier Mondottica et se décline en divers modèles masculins, féminins et mixtes. Évidence des formes mais singularité du détail, opulence des matériaux mais rigueur de la proportion, la collection résulte de la quête incessante du contraste que l’on retrouve dans la fusion du métal précieux à l’acétate brut ou lorsque le trident des gardians de Camargue rencontre le paseo des capes brodées de toréros. Une opposition, des plus subtiles encore, entre camaïeu de cristal scintillant et bakélite satinée ébauchent une croix, davantage mystérieuse que liturgique. La croix s’esquisse ailleurs d’un trait d’or ou de métal martelé. La signature vive et légère de la Maison est constellée de brillant et s’écharpe de la branche où elle s’est lovée un instant, pour vivre sans nul doute de nouvelles aventures. Déjà disponible chez Acuitis en France.