“Avec cette exposition, j’ai sans doute voulu donner une autre définition au mot « art », qui soit moins conventionnelle, moins snob, plus décontractée et accessible à tous.” Beat Takeshi Kitano C’est avec plaisir, humour et sérieux que Beat Takeshi Kitano s’est lancé dans Gosse de peintre, un projet singulier qui s’installe avec finesse et impertinence dans le monde de l’enfance. Inventée de toutes pièces par Beat Takeshi Kitano pour la Fondation Cartier pour l’art contemporain, l’exposition Gosse de peintre est présentée du 11 mars au 12 septembre 2010. Avec des peintures, des vidéos, mais aussi des objets insolites, des décors, des machines fantasques et sensationnelles, Beat Takeshi Kitano conduit le visiteur de surprise en gag, de jeu en leçon de choses, se moquant de l’art contemporain, s’amusant avec l’histoire et les sciences et se jouant des clichés associés à son pays, le Japon. “With this exhibition, I was attempting to expand the definition of “art,” to make it less conventional, less snobby, more casual and accessible to everyone.” Beat Takeshi Kitano With joy, humor and seriousness, Beat Takeshi Kitano has thrown himself into Gosse de peintre, an unusual project that subtly, if impertinently, alights in the realm of childhood. Entirely created by Beat Takeshi Kitano, this site-specific exhibition for the Fondation Cartier pour ’art contemporain will be presented from March 11 to September 12, 2010. With paintings and videos, bizarre objects and settings, whimsical and fantastic machines, Kitano leads the visitor through surprises, gags and games, all the while mocking contemporary art, experimenting with the sciences and toying with clichés associated with his country, Japan. 261, boulevard Raspail – 75014 Paris, France – Tel: +33 (0)1 42 18 56 50 – fondation.cartier.com
Claire Chesnier, artiste peintre reconnue pour son exploration unique des encres et du papier, dévoile sa première monographie. Avec des textes signés par des auteurs prestigieux tels que Maylis de Kerangal et Jean-Michel Alberola, cet ouvrage célèbre plus de dix années de création. À cette occasion, une rencontre exclusive avec l’artiste se tiendra au Palais de Tokyo le 22 janvier 2025.
Une décennie de créativité immortalisée
Publié en décembre 2024, l’ouvrage de 240 pages explore le processus singulier de Claire Chesnier : Techniques immersives : L’artiste travaille sur des papiers détrempés, manipulant l’encre avec une précision méditative. Esthétique naturelle : Ses œuvres évoquent des paysages infinis et des horizons fluides, jouant entre lumière et mouvement. Collaboration littéraire : Les textes de Maylis de Kerangal, Molly Warnock et Jean-Michel Alberola ajoutent une profondeur narrative à cette expérience visuelle.
Une rencontre au Palais de Tokyo
Le 22 janvier 2025, Claire Chesnier sera en conversation avec Maylis de Kerangal, animée par David Desrimais, à la librairie du Palais de Tokyo. Cet événement promet une immersion dans le parcours artistique de l’artiste, suivie d’une séance de dédicace.
Date et lieu : 22 janvier 2025, 18h30, Palais de Tokyo (librairie).
Entrée gratuite sur réservation.
Pourquoi découvrir Claire Chesnier maintenant ?
Expositions internationales : Dès fin 2024, ses œuvres voyageront entre Paris, Istanbul et Tours, et participeront à l’exposition « Dans le flou » au Musée de l’Orangerie. Édition haut de gamme : Sa monographie est un objet d’art en soi, mêlant marquage à chaud et reliure soignée. Approche unique : Sa peinture dépasse le visuel, plongeant dans une exploration sensorielle rare.
Claire Chesnier
Textes de Maylis de Kerangal, Pierre Wat, Molly Warnock et Jean-Michel Alberola
240 pages
20,5 × 27 cm
Hardcover, marquage à chaud, vignette et cuvette
Parution : Décembre 2024
https://www.jbe-books.com/collections/jbe-3-artists/products/claire-chesnier?variant=50113480261978
La Maison Ruinart révèle une édition limitée de ses cuvées emblématiques signée par l’artiste français Claude Viallat. Le peintre a appliqué ses formes et couleurs sur les étuis seconde peau de magnums de R de Ruinart, Ruinart Rosé, Ruinart Blanc de Blancs et Ruinart Millésimé. Il a puisé son inspiration dans la robe du vin pour imaginer un jeu chromatique singulier. Chaque étui, numéroté et signé, est proposé en 50 exemplaires.
Pour chaque cuvée, l’artiste joue sur des variations chromatiques répondant aux vins et à leurs flacons tout en traduisant l’esprit Ruinart : du rosé pour le rosé, du jaune pour le blanc de blancs, et le vert pour le brut et le millésimé.
Ces éditions limitées sont disponibles en exclusivité :
A la Maison Ruinart, à Reims, à partir du 28 mai 2022
L’abus d’alcool est dangereux, à consommer avec modération.
Le peintre Somsak Hanumas, représenté par Asiart Gallery (qui bénéficie d’une exclusivité mondiale sur son œuvre), a été sélectionné pour participer à l’exposition European Center au Palazzo Bembo, durant la Biennale de Venise qui se déroulera du 23 avril au 27 novembre 2022. Le peintre thaïlandais est en train de devenir une véritable référence parmi les artistes émergents de l’art contemporain. Depuis bientôt 10 ans, ses toiles sont présentes dans de nombreuses fondations et chez des collectionneurs du monde entier. Chaque œuvre de Somsak Hanumas s’inscrit de fait dans l’espace qui lui est destiné, comme une évidence de son but, de son besoin de présenter aux regards une représentation.
« Lorsque je crée, j’ai l’impression d’enfin pouvoir m’exprimer, en peignant librement, en étant pleinement en accord avec mes émotions, mes sentiments et mon imagination à travers chacune de mes œuvres. »
Une exposition incroyable organisée par Moleskine et la fondation Moleskine qui présentera au Palais de Tokyo, au Bon Marché et chez Ground Effect une collection exclusive d’œuvres d’arts créées à partir des célèbres carnets.
Depuis des dizaines d’années la fondation Moleskine collecte ces œuvres offertes par des artistes reconnus du monde entier (écrivains, peintres, architectes, musiciens..). Aujourd’hui, plus de 1300 œuvres composent cette collection inédite.
L’exposition rentre tout juste de Shanghaï où elle a reçu un magnifique accueil, arrive à Paris le 9 février et repartira ensuite pour Londres, puis New York. A chaque passage dans une nouvelle ville, elle invite des artistes locaux de la jeune génération à enrichir la collection : plus de 35 jeunes artistes parisiens sélectionnés par Ground Effect et Moleskine vont venir compléter l’exposition parisienne. Cette exposition est l’occasion de revenir sur l’histoire du carnet Moleskine : comment ces petits carnets en moleskine qui ont servi à Picasso ou Van Gogh sont toujours autant plébiscités aujourd’hui par les nouvelles générations d’artistes.
9 – 20 février 2022, Palais de Tokyo (tous les jours, sauf le mardi, de 12h00 à 22h00)
9 février – 31 mars 2022, exposition en exclusivité dans les magasins du Bon Marché
23-26 février 2022, Galerie Ground Effect – exposition et événement final
9-26 février 2022, boutiques Moleskine – vitrines spéciales et découverte en boutique.
Illustration Yuval Avital, Babirye Leilah, Elia Ferroli A Tiny Splash
Initié par Thomas Erber, cette exposition hommage présente le travail inédit de trois designers (Vincent Darré, Pierre Gonalons et Atelier Baptiste et Jaïna) qui mettent en scène, chacun dans un espace dédié, leurs interprétations de l’univers d’Hilton McConnico.
Designer, décorateur, scénographe, photographe, peintre, dandy césarisé et décorateur de cinéma (pour, entre autres, le film Diva de Jean Jacques Beineix), Hilton McConnico fut, durant sa longue carrière internationale, ce touche-à-tout parfaitement génial qui collabora avec les plus grandes maisons (Daum, Hermès, Compagnie des Cristalleries de Saint Louis…).
Pensée comme une «villa Médicis» moderne pour mieux connecter les marques aux artistes et à la culture, cette maison est un appartement de collectionneur, une galerie privée, un lieu de rencontre et d’influence. Son ouverture au public permet au plus grand nombre de profiter des œuvres et du travail des nombreux artistes, créateurs et marques avec qui la maison collabore.
Rupture House, 1 place André Malraux, 75001 Paris
Du 4 juin au 31 juillet
Les vendredis et samedis de 10h à 18h
« Together we play » ellesse s’associe régulièrement à des créateurs ou artistes tels que Eley kishimoto ou encore Wood Wood pour créer des capsules cristallisant son ADN sportif et d’autres univers créatifs. « Rosé » réalisée en collaboration avec l’artiste peintre français Lucas Beaufort est inspirée de l’univers du tennis et de la culture skate chère à Lucas Beaufort, cette collection se compose d’un tee-shirt, d’un polo, d’un short et d’accessoires tels que des bracelets éponges, un bob et des chaussettes.
« La vie en rose est une philosophie de vie positive que l’on retrouve dans cette collection. De la balle de tennis au court de tennis, je veux célébrer cet état d’esprit. Nous avons tous besoin de voir la vie en rose ».
*Collection disponible dès le 31 mai 2021 dans les points de vente suivants :
Paris : Citadium Caumartin
Lyon : Wall street
Bordeaux : Riots Bordeaux
Nantes : Milk
Saint Germain en Laye : Pacific Wear
The Spaceless Gallery met en évidence le travail photographique de l’artiste américaine Lara Porzak et de l’artiste français Pierre Bonnefille dans l’espace L’Eclaireur Hérold.
Béatrice Masi, curatrice et fondatrice de the Spaceless Gallery présente IN(SIGHT): une exposition qui réunit les œuvres photographiques d’une artiste à mi-chemin entre ancien et moderne, dévoilant un subtil équilibre d’ombre et de lumière et l’art pictural d’un peintre exprimant les reflets de la lumière sur l’eau de manière plus abstraite.
Parmi les 28 œuvres sélectionnées pour cette exposition collaborative, trois d’entre elles se distinguent. Imposantes et puissantes, ces photographies ramènent le spectateur à l’endroit où Lara a capturé cet instant tandis que les plus petits clichés, parsemés dans ce lieu propice à la déambulation, interviennent comme des souvenirs. Elles font ainsi écho au charme du lieu au côté des 3 œuvres de Pierre.
Ouverture au public, Vendredi 21 Mai 2021
10h00 – 18h00 – du Mardi au Samedi
Le Paris Saint-Germain, toujours avant-gardiste, se rapproche de nombreux artistes à la renommée internationale dans l’univers contemporain et urbain pour créer des illustrations uniques lors des grands matchs de Ligue des Champions. Ces dernières années, de belles affiches ont été réalisées par de talentueux artistes tels que Kongo, Tyrsa, So Me, Varham Muratyan, Maxime Mouysset ou encore Nicolas Malinowsky.
A l’occasion de la demi-finale de la Champions League, PSG – Manchester City, le club a demandé à l’artiste parisien Yué Wu de réaliser l’affiche du match. En trame de fond, les couleurs emblématiques du maillot du Paris Saint-Germain, Bleu, Blanc, Rouge, avec comme seul objectif pour les joueurs le ballon et la victoire finale.
Yué Wu est né à Pékin où il a grandi avec ses grands-parents dans l’Académie Centrale des Beaux-Arts, où son grand-père peintre a toujours nourri sa passion pour le dessin. Il a déménagé à Paris en France pour vivre avec ses parents à l’âge de 8 ans. Yué a ensuite étudié le graphisme et obtenu un diplôme en animation à l’ENSAD (École National Supérieur des arts Décoratifs). Aujourd’hui, il travaille depuis 2008 en tant que directeur artistique, directeur de film et d’animation, illustrateur et designer pour différents types de clients et projets. Il a également commencé une pratique artistique depuis 2013 où il explore la figuration à travers de nouveaux médiums tels que la gravure sur photos ou sur métal, la céramique, la peinture à l’eau de javel sur tissus. Ses nombreux talents lui ont permis d’avoir des expositions personnelles en galerie à Paris, Portland Oregon, Tokyo… .
Du 8 avril au 8 mai 2021, Opera Gallery consacre pour la première fois une exposition personnelle au peintre Pierre Soulages. Pour l’occasion, la galerie parisienne dévoile 12 toiles emblématiques de l’artiste illustrant sa période Outrenoir, un concept forgé par le peintre et qui définit la part la plus importante de son œuvre.
Maître incontesté de la peinture au noir, d’une abstraction radicale au service de la matière et de la lumière, Pierre Soulages (né en 1919) est l’une des dernières grandes figures de l’art moderne. Le noir est chez Soulages une quête. Il radicalise l’usage de cette couleur dans son œuvre à partir de 1979 en le détaillant ainsi : « la totalité de ce pigment recouvre la toile, mais je ne travaille pas avec ce pigment, aussi bizarre que cela puisse paraître. Ce qui m’intéresse, c’est la réflexion de la lumière sur les états de surface de cette couleur noire, états de surface qui varient », en fonction des stries, des coups de brosse qu’il va apposer.
L’intégralité des 1000 m2 du rez-de-chaussée de la galerie parisienne situé au 62 rue du faubourg Saint-Honoré, lui sera consacrée. Les Outrenoirs s’y répondront afin de montrer la cohérence et les variations dynamiques du noir-lumière qui occupent depuis plus de 40 ans la vie de l’artiste.
Opera Gallery Paris – 62 rue du faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris – paris@operagallery.com T. 01 42 96 39 00 –
Inspirée par une nouvelle de son père, N.P. Novack met en scène avec sensibilité, l’histoire d’un peintre de l’aube. Dans son atelier de Miami, construit en observatoire solaire, le personnage vit seul, sans aucune trace de femme ni d’enfant. Son unique obsession est de peindre le jour qui se lève. Mais sans raison et alors qu’il se prépare à achever sa dernière toile, ce matin là, le soleil ne se lève pas.
« The Dawn » sera diffusé en exclusivité sur France 2, dimanche 15 novembre à minuit dans le cadre du programme Histoires Courtes. Puis, visible en Replay jusqu’au 22 novembre sur : https://www.france.tv/france-2/histoires-courtes
Avec « The Dawn », N.P. Novack entraîne les spectateurs dans un huis clos de 10 minutes à l’ambiance suffocante, une plongée allégorique et angoissante où se confrontent la réalité et l’étrange, glissant progressivement dans un monde surréaliste, à la limite de la folie dont l’issue reste incertaine… Iggy Pop endosse le rôle du peintre dans ce scénario original à la croisée du thriller et du conte philosophique, dont la narration centrale relate l’obsession d’un artiste pour la création. Un rôle sur-mesure pour Iggy Pop, décrit avant l’heure par David Bowie comme étant le « Van Gogh moderne »
Convaincu que son premier film ne pouvait être incarné que par l’icône du Punk, N.P. Novack envoie son scenario au management de l’artiste, tel une bouteille à la mer. De son coté, Iggy Pop, alors en pleine écriture de son dernier album « Free », touché par le personnage et ce rôle qu’on ne lui avait jamais proposé auparavant, accepte contre toute attente. Iggy Pop baptisera le dernier titre de son album Free, « The Dawn » et reprendra deux images du film pour illustrer la couverture de son nouvel opus, laissant apparaître une véritable résonance entre les deux oeuvres, comme deux espaces temps artistiques distincts mais intimement liés.
L’exceptionnelle trajectoire humaine, artistique et politique de Tina Modotti (1896-1942), photographe et militante révolutionnaire, amie et interlocutrice de peintres tels Frida Kahlo et Diego Rivera mais aussi mannequin et actrice du cinéma muet à Hollywood, a fait d’elle l’une des artistes les plus célèbres du XXe siècle. En collaboration avec l’association Cinemazero, l’exposition Tina Modotti : photographie, liberté et révolution reconstitue à travers une quarantaine de clichés, de vidéos et d’autres documents le parcours de l’artiste ainsi que sa recherche formelle, dont l’originalité a laissé une trace profonde dans l’histoire de la photographie de la première partie du XXe siècle. L’exposition s’articule autour de quatre sections : à côté des œuvres les plus connues – natures mortes, portraits de paysans mexicains et de la photographe elle-même – s’affichent les clichés plus intimistes dédiés aux femmes et aux enfants.
Du 28 octobre au 25 novembre 2020 En collaboration avec l’association Cinemazero, avec le soutien de la Regione Autonoma Friuli Venezia Giulia, Comune di Pordenone
Dans le cadre du Festival du festival PhotoSaintGermain
Institut Culturel Italien, 50 rue de Varenne, 75007 Paris
Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 18h et en soirée lors des manifestations. Entrée libre https://iicparigi.esteri.it/IIC_Parigi/fr
La Galerie Ilian Rebei organise une exposition sur le peintre Jules Cavaillès (1901-1977) du 17 octobre au 14 novembre.
Ouverte depuis 2018, le Galerie Ilian Rebei vient de s’installer dans des nouveaux locaux au cœur du Village Suisse. Elle y présente une sélection d’œuvres d’artistes néo- impressionnistes et d’avant-garde. Pour l’exposition inaugurale des lieux, le choix de l’artiste s’est porté sur Jules Cavaillès. Ce peintre s’inspire du fauvisme, mouvement d’avant-garde, et des néo-impressionnistes. Il conjugue parfaitement l’intensité chromatique de Matisse à la tendresse de Renoir. Ses natures mortes semblent étinceler de vie grâce aux aplats de couleurs vives.
10 Avenue de Champaubert, 75015, Paris Village Suisse, Cour anglaise (sous-sol)
Candyman pour les anciens tels que moi, c’est un monument incarné par Tony Todd, avec la même puissance que Robert Englund en Freddy, un personnage aussi évocateur d’effrois que les rois du genre, Pinhead (Hellraiser), Michael Myers (Halloween), Jason Voorhees (Jason), The Tall Man (Phantasm), le clown de CA même si en puriste je rechigne à le citer dans ce contexte.
Ne prononcez pas son nom.
Cet été l’Oscarisé Jordan Peele nous offre une nouvelle version de la légende urbaine qu’on peut entendre dans les pires soirées pyjama : CANDYMAN. Cette version moderne du film éponyme devenu culte en 1992 est cette fois réalisée par Nia DaCosta, la talentueuse réalisatrice de LITTLE WOODS en 2018.
Les habitants de Cabrini Green, une des cités les plus insalubres en plein cœur de Chicago, ont toujours fait circuler une effroyable légende. Celle d’un tueur tout droit sorti de l’enfer, avec un crochet en guise de main, qui pourrait apparemment être convoqué très facilement par qui l’oserait : Il suffit de répéter son nom 5 fois devant un miroir.
10 ans après la destruction de la dernière des tours de Cabrini Green, l’ancienne cité a été complètement nettoyée et reconvertie en résidence réservée à une classe sociale jeune et aisée. C’est là que l’artiste peintre Anthony McCoy (Yaha Abdul-Mateen II, de la série Watchmen sur HBO et US de Jordan Peele en 2019) et sa petite amie Cartwright, directrice de galerie d’art (Teyonah Parris de SI BEALE STREET POUVAIT PARLER de Barry Jenkins en 2018, THE PHOTOGRAPH de Stella Meghie en 2020) emménagent dans un appartement luxueux. Alors que la carrière d’Anthony est au point mort, il rencontre par hasard un ancien habitant de la cité d’avant sa rénovation (Coleman Domingo, de la série Euphoria, ASSASSINATION NATION de Sam Levinson en 2018). Celui-ci lui raconte ce qui se cache réellement derrière la légende du CANDYMAN. Désireux de relancer sa carrière, le jeune artiste commence à se servir des détails de cette macabre histoire comme source d’inspiration pour ses tableaux. Sans s’en rendre compte il va rouvrir la porte d’un passé trouble allant jusqu’à mettre en danger son équilibre mental et déclencher une vague de violence qui le mettra face à son destin.
Universal Pictures et Metro Goldwyn Mayer en association avec BRON Creative et la compagnie de production de Jordan Peele et Win Rosenfeld Monkeypaw présentent CANDYMAN, réalisé par Nia DaCosta et produit par Ian Cooper (US de Jordan Peele en 2019), Win Rosenfeld et Jordan Peele. Le scénario, basé sur le film éponyme de 1992 écrit par Bernard Rose et la nouvelle de Clive Barker The Forbidden, est signé DaCosta, Peele et Rosenfeld, tandis que David Kern, Aaron L.Gilbert et Jason Cloth se partagent la production déléguée du film.
Adidas lance « Home of classics », une réédition unique de ses 10 modèles iconiques en cuir blanc. L’occasion de revenir sur plus de 50 ans d’expérience dans la confection de sneakers, depuis la Superstar de 1969 en passant par la Supercourt 90s, la Torsion ou encore la célèbre Stan Smith. Une nouvelle page blanche sur laquelle Adidas invite le concept store Archive 18-20 à écrire une histoire.
A cette occasion Archive 18-20 dévoile son projet « Carte Blanche ». Séverine Lahyani, sa fondatrice, aime partager ce qui nourrit sa mode au grès d’un calendrier libre qui fait vibrer le lieu : expositions, vernissages et pop-up viennent régulièrement rythmer les saisons. Et c’est au sein de la Galerie Archive 18-20 au coeur du concept store que vivent ces installations.
Archive 18-20 propose une série de 3 portraits d’artistes livrant leur processus créatif de la page blanche à l’oeuvre finale :
Côme Clérino artiste peintre parisien, Horfee artiste peintre et video ainsi que Tools of Food, duo de créatrices culinaires.
Pop Up « Carte Blanche » by Archive 18-20 pour Adidas « Home of Classics » Une certaine vison du blanc mise en scène et exposée chez Archive 18-20 depuis le 7 Juin 2019 (jusqu’au 21 Juillet). L’ensemble de la collection iconique « Home of Classics » by Adidas sera disponible en exclusivité au sein du concept store Archive 18-20 et sur l’eshop www.archive1820.com
GANG OF WITCHES, gang artistique féministe et écologiste, présente, les 15 et 16 juin prochains, son festival, Patriarchy is burning. Troisième chapitre d’un cycle débuté en 2017, ce rendez-vous prend cette année la forme d’un festival pluridisciplinaire au YOYO, Palais de Tokyo, et fait la part belle au spectacle vivant.
Le festival s’accompagne de la sortie d’un livre et d’un album éponymes. Pendant deux jours, Gang Of Witches réunit peintres, sculpteur.rice.s, écrivain.e.s, photographes, vidéastes, musicien.ne.s, danseur.se.s et performeur.se.s, et s’apprête à envoyer le patriarcat au bûcher.
Artistes exposé.e.s : Emilie Jouvet – Scarlett Coten – Ciou – Sunny Buick – Miikka Lommi – Mina Mond – Vivien Bertin – Paola Hivelin – Arôm
Performances : Emilie Jouvet – Rébecca Chaillon – Louis(e) de Ville – Gang Of Witches – Amélie Poulain – Son Of A Pitch – Sophie Rokh – Sunny Buick – Sabrine Kasbaoui – Funmilola Fagbamila – Julie Atlas Muz
Un vinyle en édition limitée : Après un premier titre en 2018, We are Gang Of Witches, la section musique de GANG OF WITCHES, composée de Sophie Rokh (MC Chaton), Paola Hivelin (W) et Son Of A Pitch (S.O.A.P), sera en live à l’occasion du festival pour faire découvrir son premier album 8 titres. Le vinyle sera disponible à l’achat sur place et en téléchargement.
Un ouvrage précieux en édition limitée : GANG OF WITCHES déploie des réseaux autonomes et alternatifs de diffusion, notamment via la publication annuelle d’un livre. L’ouvrage, également intitulé Patriarchy is burning aborde, en plus du genre et de différents visages de l’oppression patriarcale, les thèmes de l’âgisme, de la nature en ville et de l’économie circulaire. Il sera consultable au YOYO pendant le festival, et disponible à l’achat. Une sélection des œuvres présentées dans le livre seront à découvrir lors du festival.
Festival Patriarchy is burning
15 & 16 juin 2019 | 14h-minuit
YOYO (Palais de Tokyo)
13 avenue du Président Wilson
75116 Paris
Entrée libre
One&Only Reethi Rah, resort de luxe situé dans l’une des plus grandes îles privées des Maldives, accueille le peintre figuratif français Henri Lamy et le portraitiste, DJ et photographe Ruddy Candillon, dans le cadre du nouveau programme « Artist in Residence » du resort. Les clients de l’hôtel auront l’occasion d’apprendre de ces artistes et de développer leurs talents artistiques dans le cadre inspirant du bord de mer de la galerie d’art de l’hôtel, récemment agrandie et située dans le centre d’animation de l’île, ClubOne.
Henri Lamy en résidence jusqu’au 31 janvier 2019 : Henri Lamy a commencé très tôt à peindre et son travail se caractérise par des couleurs vives, une composition très créative, ainsi que par l’utilisation inventive d’un couteau à palette. Henri dépeint des visages colorés spontanés et des scènes de vie surprenantes. Il a exposé dans des galeries du monde entier, notamment au Japon, en Chine, à New York, aux Philippines, à Hong Kong, à Singapour et à Bangkok.
Ruddy Candillon en résidence du 1er février au 31 avril 2019 : Ruddy Candillon est un photographe de renom dont les images ont été montrées dans des galeries et des fondations du monde entier, notamment en France, au Brésil, dans les Émirats arabes unis et aux États-Unis. Il a notamment présenté au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, une série de portraits japonais. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées. À travers son travail, Ruddy vise à préserver l’énergie et le mouvement d’une peinture traditionnelle.
Dans le cadre du nouveau programme « Artist in Residence » à la galerie d’art, Ruddy offrira aux clients de l’hôtel la possibilité de créer des portraits uniques où la lumière transforme et transfigure la personne.
One & Only Reethi Rah
oneandonlyresorts.com
Reethi Rah, North Malé Atoll, Malé 08440, Maldives
Le terrible Begbie, l’un des quatre antihéros de Trainspotting, mène enfin une vie tranquille sous le nom de Jim Francis. Peintre et sculpteur à succès, il vit confortablement avec sa femme et leurs deux filles dans une station balnéaire prospère de Californie. Pour certains il est un escroc, pour d’autres un visionnaire. Lorsqu’après le meurtre de son fils qu’il connaissait à peine, il regagne Édimbourg et retrouve ses amis, ils attendent de lui une sanglante vengeance. Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, sa femme et ses filles découvrent un passé sordide qui ne semble pas qu’un lointain souvenir.
Roman élégant, électrisant, ultraviolent mais curieusement rédempteur, L’Artiste au couteau développe l’univers de Trainspotting, avec le retour d’un des personnages contemporains les plus infâmes et attachants de la littérature, l’incendiaire Francis Begbie.
Pierre Simon, médecin, gynécologue, premier français expert en sexologie, a lutté tout au long de sa vie pour changer les consciences et la société. Son nom revient avec insistance quand est évoqué aujourd’hui le droit des femmes à disposer de leur corps. Initiateur en France de l’accouchement sans douleur et de l’éducation sexuelle, cofondateur du Planning familial, artisan infatigable de la légalisation de la contraception et de la dépénalisation de l’avortement, Pierre Simon pensait que la vie humaine était avant tout une succession de choix, de la décision de donner la vie au droit de mourir dans la dignité.
De Metz, où il est né en 1925, à Londres, en 1963, d’où il revient les valises chargées de diaphragmes contraceptifs, de la Résistance, où il s’engage à 17 ans, au Sain-Germain-des-Prés des écrivains et des peintres, et à la Grande Loge de France dont il deviendra Grand Maître, mais encore et surtout de l’URSS de 1953, où il découvre l’accouchement sans douleur, aux cliniques de Pigalle et aux premiers services publics proposant l’avortement, le roman d’une vie menée tambour battant pour libérer les corps, les esprits et la société. Emmanuel Pierrat est écrivain ainsi qu’avocat spécialiste de la propriété intellectuelle et de la censure, conservateur du musée du Barreau de Paris, auteur d’essais et de romans. donquichotte-editions
Du 23 janvier au 6 mai 2019, la Tate Modern présente la première grande exposition consacrée à Pierre Bonnard au Royaume-Uni depuis 20 ans. Souhaitant apporter un regard inédit sur l’œuvre novatrice du célèbre peintre, Pierre Bonnard : La couleur de la mémoire réunit une sélection d’une centaine de ses meilleures œuvres issues d’institutions publiques et de collections privées du monde entier. L’exposition vise à mettre particulièrement en lumière la façon dont les couleurs intenses et la modernité des compositions de Bonnard transformèrent la peinture de la première moitié du XXe siècle. Elle vient rappeler la capacité inégalée de Bonnard à capturer la fugacité du temps, des souvenirs et des émotions sur la toile.
The C C Land Exhibition – Pierre Bonnard : La couleur de la mémoire a pour commissaire à la Tate Modern Matthew Gale, Head of Displays, en collaboration avec Helen O’Malley et Juliette Rizzi, commissaires assistantes. L’exposition est organisée par Tate Modern en partenariat avec la Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague et le Kunstforum de Vienne.
THE C C LAND EXHIBITION
PIERRE BONNARD: LA COULEUR DE LA MÉMOIRE
TATE MODERN
23 JANVIER – 6 MAI 2019
Illustration: Window open onto the Seine (Vernon) 1911-12, Musée des Beaux-Arts, Nice
La collection Reverso Tribute Enamel est un hommage aux célèbres peintres partageant des valeurs communes avec la Grande Maison. Sur chaque montre Reverso Tribute Enamel, les artisans offrent au recto un cadran finement guilloché à la main recouvert d’un email Grand Feu translucide, et au verso une miniature émaillée d’un tableau inspiré par un célèbre peintre, tel qu’Alfons Mucha pour cette nouvelle collection.
Jaeger-LeCoultre a choisi de s’inspirer des panneaux décoratifs particulièrement représentatifs de l’œuvre du peintre « Les Saisons» (1896), pour orner trois modèles différents de la Reverso Tribute Enamel, chacun limitée à huit exemplaires. Une exposition des différentes œuvres d’Alfons Mucha se tiendra par ailleurs au Musée du Luxembourg à Paris Jusqu’au 27 janvier 2019. museeduluxembourg.fr
La collection Reverso Tribute Enamel est un hommage aux célèbres peintres partageant des valeurs communes avec la Grande Maison. Sur chaque montre Reverso Tribute Enamel, les artisans offrent au recto un cadran finement guilloché à la main recouvert d’un email Grand Feu translucide, et au verso une miniature émaillée d’un tableau inspiré par un célèbre peintre, tel qu’Alfons Mucha pour cette nouvelle collection.
Jaeger-LeCoultre a choisi de s’inspirer des panneaux décoratifs particulièrement représentatifs de l’œuvre du peintre « Les Saisons» (1896), pour orner trois modèles différents de la Reverso Tribute Enamel, chacun limitée à huit exemplaires. Du 15 octobre au 3 novembre 2018, il sera possible de découvrir ces pièces exceptionnelles au sein de la boutique de la place Vendôme, Paris 1er.
Une exposition des différentes œuvres d’Alfons Mucha se tiendra par ailleurs au Musée du Luxembourg à Paris Jusqu’au 27 janvier 2019. museeduluxembourg.fr
Un saisissant voyage dans l’oeuvre de William Klein commentée par lui-même. Les histoires racontées ici sont un régal. Le « pape » de la street photography se révèle aussi génial et provocateur qu’à ses débuts. Son premier Rolleiflex ? Il l’a gagné lors d’une partie de poker pendant son service militaire en Allemagne. À en croire William Klein, les coups de poker rythment sa vie qu’il raconte ici, à coup d’anecdotes tranchantes, souvent drôles et irrévérencieuses.
Dans ce livre atypique construit comme un journal de bord, la « voix off » de Klein ponctue une centaine d’oeuvres : ses débuts de peintre, ses recherches graphiques, les photographies de mode, le cinéma et bien sûr la photographie de rue, de New York à Paris en passant par Rome, Tokyo, Moscou. Alors qu’il fête ses 90 ans en avril 2018, Klein s’exprime avec la verve du jeune artiste américain qui a choisi Paris à 20 ans et pour toujours. Zéro nostalgie, zéro regrets : 100% cash et libertaire.
William Klein, né en 1928 à Manhattan, est un artiste total (peintre, graphiste, réalisateur, photographe). Révolutionnant la photographie de mode et de rue. Son travail sur les grandes villes du monde, ainsi que les livres qu’il leur a consacré (New York, Rome, Moscou, Tokyo, Paris) ont concouru à faire de William Klein l’un des photographes les plus influents du XXème siècle. Citoyen américain, il vit et travaille à Paris. Le Centre Pompidou lui a consacré une rétrospective en 2005.
Une oeuvre incomparable, qui mérite tous les superlatifs, Jérusalem a demandé plus de dix ans de travail à son auteur, Alan Moore, l’homme derrière les iconiques comics Watchmen et V for Vendetta. Culte.
« Et si une ville était la somme de toutes les villes qu’elle a été depuis sa fondation, avec en prime, errant parmi ses ruelles, cachés sous les porches de ses églises, ivres morts ou défoncés derrière ses bars, les spectres inquiets ayant pris part à sa chute et son déclin ? Il semblerait que toute une humanité déchue se soit donné rendez-vous dans le monumental roman d’Alan Moore, dont le titre – Jérusalem – devrait suffire à convaincre le lecteur qu’il a pour décor un Northampton plus grand et moins quotidien que celui où vit l’auteur. Partant du principe que chaque vie est une entité immortelle, chaque instant humain, aussi humble soit-il, une partie vitale de l’existence, et chaque communauté une cité éternelle, Alan Moore a conçu un récit-monde où le moindre geste, la moindre pensée, laissent une trace vivante, une empreinte mobile que chacun peut percevoir à mesure que les temps semblent se convulser. Il transforme la ville de Northampton en creuset originel, dans lequel il plonge les brûlants destins de ses nombreux personnages.
Qu’il s’agisse d’une artiste peintre sujette aux visions, de son frère par deux fois mort et ressuscité, d’un peintre de cathédrale qui voit les fresques s’animer et lui délivrer un puissant message, d’une métisse défoncée au crack qui parle à la braise de sa cigarette comme à un démon, d’un moine du IXe siècle chargé d’apporter une relique au » centre du monde « , d’un sans-abri errant dans les limbes de la ville, d’un esclave affranchi en quête de sainteté, d’un poète tari et dipsomane, tous sentent que sous la fine et fragile pellicule des choses, qui déjà se fissure, tremblent et se lèvent des foules d’entités. Des anges ? Des démons ? Roman de la démesure et du cruellement humain, Jérusalem est une expérience chamanique au coeur de nos mémoires et de nos aspirations. Entre la gloire et la boue coule une voix protéiforme, celle du barde Moore, au plus haut de son art. » Claro
Broché: 1200 pages
Editeur : Inculte (30 août 2017)
http://alanmoore-jerusalem.fr/
Collection : INCULTE/DERNIER
Langue : Français
Ô du talent effort suprême !
Le peintre, en ce touchant tableau
A donné la vie au tombeau
Et du grave à la mort même.
[illisible] de perdre le jour
Avant d’avoir perdu tes charmes,
Belle Atala, revoir les larmes
Que sur ton sort verse l’amour.
L’amour contrarié, source féconde
De chefs-d’œuvre et de bienfaits,
Doit régner dans un nouveau monde
Et se nourrir par les regrets…
Des cieux la sagesse éternelle
Avec son ministre Dédale
S’exile en vain dans les déserts
Il parle… et toute erreur succombe ;
Il meurt… et du fond de sa tombe
Il instruit encore l’univers.
Objet d’études et d’envie,
Sur ce tableau peint du génie
Ainsi les siècles profiteront,
Les siècles le rajeuniront
Et le temps prépare sa gloire…
Pour la mienne, pour mon bonheur,
Que ne puis-je enfin de mon cœur
Sonner la trop douce mémoire
Et de l’ouvrage et de l’auteur !
Julie Candeille, Stances irrégulières. Vers improvisés sur le tableau d’Atala pour Girodet
Amélie-Julie Candeille, née à Paris, paroisse Saint-Sulpice, dans la nuit du 30 au 31 juillet 1767, morte à Paris le 4 février 1834, est une femme exceptionnelle aux multiples talents artistiques. Elle fut une brillante compositrice pour le piano et excellente musicienne, actrice et auteure dramatique, mais elle commença sa carrière comme cantatrice. Julie Candeille se décrit ainsi dans ses Mémoires: « De fort beaux cheveux blonds, les yeux bruns, la peau blanche, fine et transparente, l’air doux et riant ». D’après sa collègue la comédienne Louise Fusil, elle était jolie, avec « sa taille bien prise, sa démarche noble, ses traits et sa blancheur (qui) tenaient des femmes créoles ». Elle n’avait pourtant rien de créole car ses origines étaient flamandes, et sa vie durant, elle mit son physique avenant, ses talents multiples et sa séduction naturelle au service de son ambition qui n’était pas médiocre. En 1781, encore très jeune, elle fut initiée dans une loge franc-maçonne – la Candeur –, où elle rencontra un certains nombres d’auteurs de théâtre, comme Olympe de Gouges, mais aussi des personnages influents susceptibles de favoriser sa carrière artistique dans l’univers complexe de la mondanité parisienne et des intrigues de l’Ancien régime agonisant.
Tamara de Lempicka, née Maria Gorska le 16 mai 1898, à Varsovie, en Pologne, et décédée le 18 mars 1980 à Cuernavaca, au Mexique. Elle est la peintre polonaise la plus célèbre de la période Art déco.
Brillante, belle et audacieuse, inclassable, mystérieuse et contradictoire, elle a fait de sa vie une succession de mises en scène très élaborées. Elle prône le luxe et la modernité. Elle aimait avant tout les femmes mais elle s’est mariée deux fois. Tamara de Lempicka occupe une place à part dans l’art du XXe siècle : malgré une production peu abondante (à peine 150 tableaux dans sa meilleure période qu’on situe entre 1925 et 1935), ce sont ses peintures qui sont choisies le plus souvent aujourd’hui lorsqu’il s’agit d’illustrer les années folles de l’entre-deux-guerres. Ses modèles se caractérisent par des regards interrogateurs et sensuels, une bouche pulpeuse pour les femmes et pincée pour les hommes, des couleurs vives, mais en nombre limité, mises en valeur par des fonds gris ou noirs. Derrière une stylisation néo-cubiste, qui les situent parfaitement dans leur temps, les portraits de Tamara de Lempicka ne négligent aucune des magistrales recettes de composition qui furent élaborées par ses grands prédécesseurs de la Renaissance italienne.
Aujourd’hui, plus que jamais, les « Cut-up de Burroughs » restent d’actualité. Dans une société sans réel point de repère et juste avant la grande vague hippie, un auteur, tout droit sorti de la « Beat génération » , découvre dans le travail de juxtaposition du peintre Brion Gysin, à Paris en 1959, une nouvelle méthode littéraire, le « cut up ». En savoir plus: http://www.6bears.com/cutup.html
La méthode est simple. Voici une manière de l’appliquer. Prenez une page. Maintenant coupez-la au milieu. Vous avez quatre sections : 1 2 3 4… un deux trois quatre. Maintenant réarrangez les sections en plaçant la section quatre avec la section une et la section deux avec la section trois. Et vous voilà avec une nouvelle page. Parfois la signification est presque la même. Parfois c’est quelque chose de différent—découper les discours politiques est un exercice intéressant—, dans tous les cas vous vous rendrez compte que ça veut dire quelque chose, et quelque chose de bien défini. Prenez n’importe quel poète ou écrivains que vous aimez. Ou des poèmes que vous n’arrêtez pas de relire. Les mots ont perdu de leur sens et de leur vie à travers des années de répétition. Maintenant prenez le poème et tapez des passages que vous avez sélectionnés. Remplissez une page d’extraits. Maintenant coupez la page. Vous voilà avec un nouveau poème. Autant de poèmes que vous désirez. Autant de poèmes de Shakespeare et de Rimbaud que vous le désirez. Tristan Tzara a dit : « La poésie est pour tout le monde ». Et André Breton l’a appelé un flic et l’a expulsé du mouvement. Redites le encore : « La poésie est pour tout le monde ». La poésie est un endroit où vous êtes libre de découper Rimbaud et de vous retrouver à la place de Rimbaud… theo.underwires.net
Jasper Johns, Jr., né le 15 mai 1930 à Augusta, Géorgie, États-Unis, est un peintre et dessinateur américain. Il est avec Rauschenberg à l’origine du pop art. Il peint des séries entières représentant des drapeaux, des chiffres ou des cibles sur toile. Par la suite, il prend pour sujet des objets de la vie quotidienne, ustensiles, couverts ou boîtes de conserve, traités comme des pièces détachées qu’il intègre à ses travaux. (…) Les années 60 voient surgir le pop art avec Warhol et Lichtenstein. On a beaucoup vu Johns comme un artiste pop mais son œuvre est plus complexe que cela. Il appartient plus au néo dadaïsme comme Rauschenberg qu’au pop art. (…)
Charles-Édouard Jeanneret-Gris, connu sous le pseudonyme de Le Corbusier, est un architecte, urbaniste, décorateur, peintre et homme de lettres suisse romand naturalisé français (né le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds – mort le 27 août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin). C’est l’un des principaux représentants du mouvement moderne avec Ludwig Mies van der Rohe, Walter Gropius, Alvar Aalto, Theo van Doesburg et d’autres. Le Corbusier a également œuvré dans les domaines de l’urbanisme et du design. Il est connu pour être l’inventeur de l’Unité d’habitation, sujet sur lequel il a commencé à travailler dans les années 1920, comme une réflexion théorique sur le logement collectif. « L’unité d’habitation de grandeur conforme » (nom donné par Corbu lui-même) sera seulement construite au moment de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale en cinq exemplaires tous différents, à Marseille, Briey-en-Forêt, Rezé-lès-Nantes, Firminy et Berlin. Elle prendra valeur de solution aux problèmes de logements de l’après-guerre. Dans son concept, il intègre tous les équipements collectifs nécessaires à la vie — garderie, laverie, piscine, école, commerces, bibliothèque, lieux de rencontre. Cependant, les architectes qui s’inspireront de lui pour les cités modernes, vont oublier cette partie là, dégradant son généreux concept et ouvrant la voie au pire des urbanismes « la cité de banlieue ».
Arman, né Armand Pierre Fernandez le 17 novembre 1928 à Nice et mort à New York le 22 octobre 2005, est un artiste français, peintre, sculpteur et plasticien, célèbre pour ses « accumulations ». Sa première rencontre avec l’art se fait dans la boutique d’antiquités de son père. Il commence à peindre à 10 ans. Il étudie à l’École des Arts décoratifs de Nice où il rencontre Yves Klein, puis à l’École du Louvre. En 1958, à l’occasion d’une exposition chez Iris Clert, Arman authentifie une erreur d’impression dans le carton d’invitation (Armand était écrit sans « d ») et transforme sa signature. Il est membre du groupe des Nouveaux Réalistes aux côtés notamment de CésarYves Klein et Gerard Deschamps . Il est décédé le 22 octobre 2005. Il possédait la double nationalité française et américaine, acquise en 1970.
A l’origine du roman La reine de Saba, et au-delà de cette figure emblématique, il y a une volonté : celle de rendre compte de l’importance et de l’influence qu’a exercé ce personnage historique au fil des siècles en transcendant son amour pour le roi Salomon.
Le mythe de la Reine de Saba est immense et son influence est encore perceptible aujourd’hui. Marek Halter tenait donc également à aborder des thèmes tels que l’histoire, la littérature, l’archéologie, la religion, le mythe ou l’art. L’idée d’une collaboration à trois s’est peu à peu imposée autour de deux invités aux horizons divers mais avec une passion commune… lareinedesaba-lelivre.com ; Le blog La reine de Saba se veut un espace d’échange et de partage ouvert à tous : amateurs des ouvrages de Marek Halter, amoureux des fresques historiques, férus d’archéologie, passionnés de la Reine de Saba ou simples curieux, bienvenue.
Qui n’a jamais entendu parler de la Reine de Saba ? Voilà une figure qui a fait rêver des générations de peintres, de poètes, d’écrivains. Au mois de décembre 1933, André Malraux part à sa recherche. Aujourd’hui, soixante quinze ans après, dans un roman fastueux, Marek Halter lui donne un visage.
S’appuyant sur les dernières recherches archéologiques, il dessine les frontières du royaume de Saba, raconte la vie mouvementée de cette jeune reine, éclaire les guerres qu’elle a menées au Yémen de l’autre côté de la Mer Rouge et son alliance avec le royaume d’Israël du sage Salomon. Elle était noire. Elle était belle. L’Ancien et le Nouveau Testament ainsi que le Coran l’attestent. Grâce à elle, l’homme africain se marie à la mythologie de l’homme blanc. Contrairement aux reines grecques qui mettaient au défi leurs soupirants sur les champs de batailles, la reine de Saba met au défi le roi Salomon sur le champ de l’intelligence. La légende veut que de leurs brèves amours naisse un fils, Ménélik, «fils du roi» en langue guèze. Il fut le premier grand roi africain suivi de Ménélik II, Ménélik III et ainsi de suite.
Des centaines de milliers d’Africains en Éthiopie, au Mali, au Nigeria, au Ghana, au Rwanda, au Zimbabwe, en Ouganda, au Cap Vert et même au Kenya, d’où est originaire le père de Barack Obama (Barack, «béni» en hébreu), s’identifient à ce judaïsme-là mêlé à la tradition africaine. Au mois de mai 2009 leurs délégués se réuniront à San Francisco sous l’égide du Rabbin Capers Funnye, leader de la communauté des «Black Jews of America». ,La reine de Saba à qui Marek Halter redonne tout son éclat et son intérêt historique, est de plus en plus présente dans notre actualité. Sur le terrain, grâce aux dernières fouilles archéologiques à Axum en Éthiopie, dans la nouvelle expression poético-érotique qui prend ses sources dans le Cantique des Cantiques et sur le plan politique dans la plupart des pays d’Afrique où des groupes se réclamant de la lignée de la reine de Saba et du roi Salomon commencent à s’organiser dans des associations et synagogues.
Quand l’art rencontre la mode. A l’occasion de la « VOGUE FASHION NIGHT OUT », le jeudi 6 septembre 2012, HUGO BOSS met à l’honneur l’art contemporain, en faisant appel à l’artiste peintre, Yann Sciberras. Influencé par le mouvement de la figuration libre, son travail est incisif, décalé et résolument urbain. Ce témoin artistique, comme il aime à se définir, mixe autodérision et humour. Sa peinture constitue un mélange détonant tant sur les couleurs flashy et pop que par les mots utilisés comme accroche à l’influence urbaine. Il combine les formes et les mots version « in english ». Ses toiles racontent une histoire, une vérité au travers de slogans et de poésies. De 18 heures à 22 heures, Yann Sciberras, réalisera une performance en live en reprenant les codes de la maison HUGO BOSS. Avec cette manifestation, HUGO BOSS confirme son implication dans l’art contemporain. En association avec la Fondation Guggenheim, le géant du prêt-à-porter a créé en 1996 le Prix HUGO BOSS. Cette récompense représente aujourd’hui l’un des plus anciens partenariats entre la mode et l’art. Ce prix a valeur de référence internationale. Remis tous les deux ans, il est doté de 100.000 dollars et s’accompagne d’une exposition temporaire au Guggenheim de New York. Parmi les lauréats figurent notamment Matthew Barney (1996), Douglas Gordon (1998), Pierre Huyghe (2002) ou Tacita Dean (2006).
Le 9ème Prix HUGO BOSS sera remis le jeudi 1er novembre 2012 au Guggenheim de New York.
En attendant, Rendez-Vous le jeudi 6 septembre de 18h00 à 22h00 à la boutique HUGO BOSS – 372, rue Saint-Honoré 75008 Paris.
Joris-Karl Huysmans est un écrivain français, critique d’art, né à Paris le 5 février 1848 et mort dans la même ville le 12 mai 1907. Joris-Karl Huysmans descend d’une longue lignée d’artistes peintres flamands. Il est inscrit à l’état civil sous la forme francisée de son nom : Georges-Charles Huysmans. La plupart de ses œuvres ont été éditées — et continuent de l’être — sous la forme abrégée de J-K. Huysmans. Après une « jeunesse d’humiliation et de panne » (le remariage de sa mère avec l’homme d’affaires protestant Jules Og ; son père étant mort le 24 juin 1856), il poursuit une carrière de fonctionnaire pendant trente ans. Il publie à compte d’auteur en 1874 un recueil de poèmes intitulé Le Drageoir à épices qui est réédité et rebaptisé l’année suivante Le drageoir aux épices. Un article sur L’Assommoir et un roman, Les Sœurs Vatard (1879), lui valent l’amitié d’Émile Zola et l’amènent à participer à la publication en 1880 d’un recueil collectif intitulé Les Soirées de Médan, véritable manifeste en acte du naturalisme, où il insère Sac au dos. Ses œuvres peignent alors des existences ternes et une vie quotidienne fade dans En Ménage (1881) et À vau-l’eau (publié à part en 1882). Déjà apparaissent son pessimisme et son dégoût pour un monde moderne composé « de sacripants et d’imbéciles ». À rebours (1884) rompt nettement avec l’esthétique naturaliste ; les « tendances vers l’artifice » du héros, Des Esseintes, sont, « au fond, des élans vers un idéal ». Un autre personnage, Durtal (Là-bas, 1891), exprime aussi l’évolution que connaît Huysmans ; cette étape satanique, où se mêlent occultisme et sensualité, précède sa conversion à la foi chrétienne (La Cathédrale, 1898 et L’Oblat, 1903) à laquelle l’ont amené des préoccupations esthétiques : l’écrivain, en effet, en vient au catholicisme, attiré par l’art qu’il avait fondé, comme il avait été séduit par le talent des impressionnistes (Degas, Monet, Pissarro, Odilon Redon) dont il se fait le défenseur dans L’Art moderne (1883). Au terme d’une difficile évolution, Huysmans cherche à « atteindre les en deçà et les après », à faire un « naturalisme spiritualiste » tout en gardant son goût du détail cru, des termes rares et de la brutalité véhémente du style, « la langue étoffée et nerveuse du réalisme ». Il se retire chez les bénédictines à Paris. On lui découvre un cancer de la machoire en 1905. Conformément à ses convictions religieuses, il décide d’accepter la douleur et de ne rien faire pour la soulager. Il meurt deux ans plus tard, le 12 mai 1907 dans des conditions de douleurs physiques atroces. Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris. Son exécuteur testamentaire fut son ami Lucien Descaves.
Vija Celmins (née le 25 octobre 1938 à Riga, Lettonie) est une peintre et dessinatrice américaine d’origine lettone. Elle fait partie du courant hyperréaliste, dont elle est le membre féminin le plus important avec Audrey Flack. Vija Celmins est arrivée aux États-Unis à l’âge de 10 ans, en 1948. Ses parents s’installent à Indianapolis et c’est là qu’elle commence ses études d’art, qu’elle poursuit à Los Angeles. Elle vit aujourd’hui entre la Californie et New York, ville qui l’a honorée de rétrospectives prestigieuses, notamment au MOMA. Contrairement à celle de sa collègue, la palette de Vija Celmins est essentiellement faite de nuances infinies de noirs, blancs et gris. Elle a atteint une maîtrise inégalée dans la suggestion du relief et des valeurs d’éclairage. L’œuvre de Vija Celmins dégage une gravité et un sens du tragique et de la perte qui est celle d’une expatriée et qu’on retrouve quelque peu dans celle de son compatriote d’exil Jonas Mekas.
Le célèbre photographe Peter Lindbergh, né en 1944 à Duisbourg en Allemagne et résidant à Paris, propose une nouvelle série de 116 portraits de femmes dans un ouvrage intitulé « Untitled 116 » (Untitled One One Six) aux éditions Schirmer/Mosel. Sharon Stone, Madonna, Aretha Franklin, Jeanne Moreau, Uma Thurman, Marion Jones… Du cinéma à la chanson, du sport à la mode, tous les secteurs sont représentés. Si elles ne sont pas toutes connues, deux choses les réunies : la beauté et une qualité photogénique qui rendent les clichés de Peter Lindbergh encore plus brillant. Ces femmes toutes plus belles les unes que les autres sont classées par ordre alphabétique, selon leur prénom : d’Alexa Davalos à Zoe Gaze, 207 photographies prises entre 1983 et 2004 sont regroupées dans un livre de 356 pages au prix de 119 euros. Une autre dimension artistique enjolive les photographies : la sélection par Peter Lindbergh de textes littéraires, extraits d’œuvres de poètes et peintres célèbres comme Charles Beaudelaire, Léonard de Vinci, Pablo Picasso, Marguerite Duras, Victor Hugo. Un choix totalement subjectif et personnel de la part de l’artiste qui donne encore plus de charme à cette œuvre qui n’en manque pas.
Ai Weiwei (chinois : 艾未未), né le 28 août 1957 à Pékin, est un des artistes majeurs de la scène artistique indépendante chinoise. Il est le fils du poète et intellectuel Ai Qing (1910-1996), et demi frère du peintre Ai Xuan. Il est marié à l’artiste Lu Qing avec qui il a eu un fils, Ai Lao. Architecte, il a été conseiller artistique pour le cabinet d’architecture suisse Herzog & de Meuron lors de la réalisation du stade national de Pékin construit pour les Jeux olympiques d’été de 20081. Il est l’un des 303 intellectuels chinois signataires de la Charte 08. Dans son classement annuel, le magazine Art Review l’a désigné comme la figure la plus puissante de l’art contemporain en 2011. Ai Weiwei est arrêté le 3 avril 2011. La police de Pékin annonce, le 22 juin 2011, sa libération sous caution, après 81 jours d’enfermement dans un lieu inconnu et des conditions dégradantes, officiellement pour évasion fiscale, ce qui avait soulevé une vague d’indignation à travers le monde.
EXPOSITION DU 12 NOVEMBRE 2011 AU 7 JANVIER 2012 HOSTED BY ALLANAH STARR EMMANUEL D’ORAZIO MARC ZAFFUTO « Se travestir est une forme d’art politique. Un processus demandant beaucoup de travail utilisant un large spectre de supports. La conversion compliquée d’un corps masculin en un féminin commence par une exécution technique précise, quelle soit celle de « plucking, tucking, and styling », de s’épiler, se dissimuler les organes génitaux, ou de se looker. Le processus pourrait faire envie à bien des peintres quand il s’agit à coups de pinceaux de rendre un visage parfait (“beat a face flawless” dans la terminologie drag, littéralement “frapper un visage jusqu’au sans-défaut”). Une fois sorties sur leurs talons aiguilles, le monde entier devient pour elles une scène et la performance artistique commence. Souvent dans les nightclubs, la démarche artistique sous jacente est mise de côté pour pouvoir imiter au mieux la frivolité. Une fois encore, cela demande un œil compréhensif et extérieur pour lui rendre son contexte artistique et sa place au mur d’une galerie d’art.«
Né à Corpus Christi au Texas, Jeremy Kost était, comme les héros des chansons de Lou Reed, prédestiné à monter un jour à New York. Photographe par accident, ou plutôt pour masquer sa timidité dans les clubs et parties à la mode où il fut entraîné dès son emménagement, ce Rastignac warholien a commencé par immortaliser les people, armé d’un polaroïd. Jeremy Kost flirte avec les limites de la nudité, quand le nu devient hiératique. Désacraliser le sexuel, en le rendant à sa beauté originelle. Ses photographies reprennent en ce sens les fragments des peintures antiques. La reconstitution qu’en ont fait les modernes provient des vestiges passés d’une civilisation perdue. Une épaule, un bras, des pieds, le regard de Kost est syncopé, le corps est mutilé puis reconstitué dans ses collages.
Du 08/04/2008 au 12/04/2008 Deux cent artistes(peintres,sculpteurs,photographes…) francais et étrangers vont exposer pour la première fois sur le Parvis de la Défense. Joel Garcia,organisateur du GMAC qui se tient depuis de nombreuses années à la Bastille, Chatou, Valbonne… va tisser sa toile sur le Parvis de la Défense, entre les Quatre Temps et le CNIT. La création contemporaine sera pendant 5 jours au service des 180 000 personnes qui se croisent et s’entrecroisent chaque jour sur le Parvis de la Défense. Ce sont les artistes en direct qui, présents sur leur stand, seront à l’écoute des visiteurs pour répondre à leur curiosité, échanger leurs points de vue, initier les néophytes et peut-être même susciter des vocations. Fidèle à sa tradition, le GMAC à la Défense veut s’adresser au plus grand nombre d’entre nous, parfois hésitant mais curieux de découvrir un monde qui peut paraitre parfois intellectuellement et financièrement inaccessible. Chaque exposant pourra s’exprimer à travers le thème « des Arcs et et des Arches » que nous vous invitons à découvrir pendant toute la durée de la manifestation et particulièrement à l’occasion du vernissage le mardi 8 avril 2008. GMAC – La Défense Parvis de la Défense http://www.joel-garcia-organisation.fr
Cette exposition offre à découvrir de façon inédite Le Bordeaux de Léo Drouyn : des recompositions à la fois documentées, scientifiques et reconstruites par l’artiste visionnaire. Cette exploration historique et archéologique nous entraîne dans les métamorphoses du Bordeaux médiéval. L’exposition présente à la fois des compositions documentées et scientifiques, observées sur le terrain, et des reconstitutions lyriques d’artiste, dont son Bordeaux en 1450 (publié en 1876) est une illustration saisissante. Peintre, graveur, dessinateur, historien, archéologue celui qui se définit comme « artiste archéologue » élabore une documentation précieuse en ressuscitant le Bordeaux oublié, grâce à une connaissance approfondie des archives et plans de la ville. Ce combattant du patrimoine livre également à travers la peinture et la gravure une reconstitution lyrique de l’histoire de Bordeaux ; il obtiendra en 1867 la médaille d’or du salon de la gravure de Paris pour Bordeaux au soleil couchant. Les deux Albums de Léo Drouyn consacrés à Bordeaux viennent de paraître, aux éditions de l’Entre-deux-Mers.
Parcours labellisés Ville d’art et d’histoire Les participants sont amenés de manière ludique et interactive à explorer Bordeaux, à décrypter in situ et à toucher du doigt la volonté de l’artiste de saisir un moment important qui marque l’histoire de l’aménagement de la ville et la disparition des derniers vestiges du Bordeaux médiéval.
Parcours-découvertes jeunes publics (7-12 ans) Sur les pas de Léo à Bordeaux…: tous les mercredis de 14 h à 16h30 du 4 juillet au 16 septembre 2011 (les enfants peuvent venir accompagnés) Parcours gratuits et sur réservation au départ de l’exposition au 05 56 10 30 00. Visites guidées Le Bordeaux de Léo Drouyn au départ de l’exposition les mardis 5 et 19 juillet, 16 et 23 août, 6 et 20 septembre, 4 et 11 octobre de 15h à 17h30. Parcours gratuits et sur réservation au départ de l’exposition au 05 56 10 30 00. Parcours réservés aux scolaires : tous les mardis et vendredis matin de 9h30 à 11h30 du 19 septembre au 15 octobre 2011 (contact pour les enseignants au 05 24 57 53 03)
Conférences La publication des dessins de Leo Drouyn, une aventure territoriale (1997-2001). Mardi 20 septembre 18 h-19h30 Par Bernard Larrieu
Le paysage sentimental de Léo Drouyn. Monuments et points de vue sur Bordeaux. Mardi 27 septembre 18h-19h30 Par Sandrine Lavaud
« Comment Léo Drouyn a construit le Bordeaux médiéval… » Mardi 4 octobre 18h-19h30 Par Jean-Couret Ezechiel et Pierre Regaldo
Le regard de Léo Drouyn sur les mutations urbanistiques de Bordeaux au XIXe siècle. Mardi 11 octobre 18h-19h30 Par Sylvain Schoonbaert et Renée Leulier
Léo Drouyn et l’archéologie à Bordeaux au XIXe siècle. Vendredi 14 octobre 18h-19h30 Par Marie France Lacoue- Labarthe et Bernard Larrieu
Et pour les Journées Européennes du Patrimoines Le samedi 17 septembre de 10h à 18h : visite libre de l’exposition Le Bordeaux de Léo Drouyn A 15h : visite guidée de l’exposition Le Bordeaux de Léo Drouyn Réservation 05 56 10 30 00.
Les partenaires de la manifestation Les Archives Municipales de Bordeaux, le Musée des Beaux Arts de Bordeaux, le Musée d’Aquitaine, la Mission Ville d’Art et d’Histoire de la Ville de Bordeaux, la Commune d’Izon, la Société Historique et Archéologique de Saint Émilion, le Château Laujac, les Editions de l’Entre-deux-Mers et des collections particulières
Commissaires Louis Torchet, Direction de la lecture publique de Bordeaux Bernard Larrieu, Président de l’association de l’Entre-deux-Mers et des amis de Léo Drouyn
Jusqu’au 09/01/2011 Henry Miller, alive again in Paris En plus d’être l’un des plus controversés et adulés écrivains de notre siècle, Henry Miller était aussi un peintre passionné. L’écrivain américain a entretenu une histoire d’amour avec la peinture de 1928 jusqu’à deux jours avant sa mort, en 1980. dorothy’s gallery a l’honneur de présenter une vingtaine d’oeuvres d’art inédites de Henry Miller directement rapportées de la Californie par son fils. La famille de l’écrivain et dorothy’s gallery ferons revivre sa mémoire à travers ses peintures dans le Paris qu’il a tant aimé et où il a publié ses premiers romans, aujourd’hui mondialement célèbres ,Tropique du Cancer, Tropique du Capricorne, Black Spring… Ses oeuvres sont mises en valeur dans un espace qui lui est consacré à dorothy’s gallery jusqu’au 9 janvier 2011. Seront présentées aquarelles originales, lithographies, sérigraphies, photographies de sa vie, catalogues et livres. En dialogue avec Henry Miller, deux jeunes peintres contemporains : Thomas Lévy-Lasne et Mariano Angelotti. Des oeuvres de trois artistes surréalistes : peintures cosmiques de Benjamin Marquès, dessins hybrides d’Artur Do Cruzeiro-Seixas et sculptures poétiques d’Isabel Meyrelles. Dorothy’s gallery 27 rue Keller 75011 Paris FRANCE Tél. +33 1 43 57 08 51 dorothysgallery.com
Ce qu’ils en disent : La Galerie D.X, galerie d’Art Contemporain, est située au centre de Bordeaux, dans l’hémicycle des Quinconces entre le Grand Théâtre et le CAPC. La Galerie D.X propose une sélection d’artistes contemporains, peintres, et/ou sculpteurs. Depuis son ouverture en janvier 2009, la galerie a déjà organisé 8 expositions : Richard Texier, Claude Viallat/Jean-Charles Blais/Alain Ballereau, Cédric Bouteiller, Lydie Arickx, Bernard Ouvrard, Chérif & Geza, Cyril Olanier et Kjeld Ulrich. Notre choix est volontairement éclectique pour répondre à l’intérêt et à la curiosité des Bordelais et des visiteurs : nous présentons alternativement des artistes de renommée nationale et internationale ainsi que de nouveaux talents à découvrir. Parallèlement à ces expositions personnelles, la Galerie dispose en permanence d’œuvres des artistes déjà cités ainsi que de Robert Combas, Godwin Hoffmann, Ernest Pignon-Ernest, Rancinan, Tony Soulié, Anton Tàpies, Kimiko Yoshida qui sont présentées à la demande. La Galerie D.X souhaite aussi être un lieu de rencontre, trait d’union entre les artistes, magiciens qui donnent à voir et à penser et les amateurs toujours en quête d’émotions artistiques. http://galeriedx.com Pour moi : Un espace qui encourage la saine curiosité, celle qui donne envie de découvrir autre chose et d’aller plus loin… 10, place des Quinconces 33000 Bordeaux du lundi au samedi 14h00 – 19h00tél 05 56 23 35 20 contact@galeriedx.com
Ce n’est nullement un hasard si Arman Méliès s’est choisi, il y a déjà cinq ans, un nom d’artiste en forme de double hommage : Arman, pour l’excentrique peintre et sculpteur contemporain qui cassait des pianos avant de les coller sur des toiles de trois mètres sur quatre ; Méliès, pour le lunaire cinéaste pionnier, inventeur des premiers trucages. Car il y a un peu de tout cela dans les chansons d’Arman Méliès : un goût prononcé pour le fantasmagorique mélancolique et la féérie bizarre, une propension au romantisme étrange, à l’émotion irréelle. « Casino » débute par le morceau éponyme, évocation de la comédie de la vie avec son jeu de masques, ses « règles du je » et cette solitude qu’on ressent parfois, « ensemble, esseulés, mais ensemble… » Un thème qui revient comme un leitmotiv tout au long de l’album : rester debout, malgré les épreuves, les douleurs et les deuils, se persuader que la vie continue, au-delà des regrets et des envies inassouvies. Chansons de vie et de mort, donc, chansons d’amours et de ruptures aussi. Comme « Belem », souvenir d’une escapade littéraire dans les rues de Lisbonne, librement inspirée par « Le Livre de l’intranquillité » de l’écrivain Fernando Pessoa, ou « Sur ta peau », inventaire des petits et grands mensonges quotidiens. Ou encore cette étonnante reprise d’« Amoureux solitaires », le tube synthétique eighties d’Elli et Jacno, popularisé par Lio, qu’Arman s’approprie et réinvente, « à cause des paroles, un texte incroyable passé inaperçu à l’époque et qui colle parfaitement à la thématique de l’album ». (…) Sur la pochette du disque, illustrée comme d’habitude par le graphiste dadaïste Julien Pacaud, on voit des ballons rouges planant au-dessus d’un immeuble au futurisme rectiligne. C’est tout Arman Méliès, ça : un mélange de rêve et de rigueur, de fiction et de réalisme, de modernité et de classicisme. Dans le Casino d’Arman, il y a des tapis verts et des divas nostalgiques, des regrets et des espoirs, des soupirs et des sourires, de l’amour et du hasard. Le jeu de la vie. Casino : Sortie le 21 avril 2008 chez Warner Arman Méliès sera sur scène : – Le 4 AVRIL Neuilly-sur-Seine (Festival Chorus des Hauts-de-Seine) – Les 14 & 15 MAI au Divan du Monde (Paris) www.myspace.com/armanmelies www.armanmelies.com
Ainsi tu crois qu’il y a seulement Dieu qui voit les âmes, Basil ? Ecarte le rideau et tu verras la mienne. Il avait, prononcé ces mots d’une voix dure et cruelle.
– Tu es fou, Dorian, ou tu joues, murmura Hallward en fronçant les sourcils.