Capsule 1994 → 2007 — Tarantinoverse (Shop @ Vintage XX)

Capsule 1994 → 2007 — Tarantinoverse (Shop @ Vintage XX)

Une valise de vidéoclub retrouvée dans le coffre d’une vieille Chevy déclenche une nuit en triple programme où quatre inconnus vont se croiser entre un bar, un motel et un salon rempli de DVD. À la fin, il ne reste que la musique… et la Capsule Tarantinoverse de chez Vintage XX à ouvrir.

PERSONNAGES

Jackie – hôtesse de l’air qui connaît toutes les sorties d’urgence, y compris celles des histoires.

Vince – bavard charmant, collectionneur de DVD, allergique aux fins sages.

Duff – bassiste rangé (en théorie), cœur sur la manche, bandana en poche.

Lulu – réceptionniste de motel, lunettes Aviator, fan de doubles programmes.

CHAPITRES (8 BEATS)

CHAPITRE 1 – TRUNK SHOT

Intérieur nuit. Couvercle de coffre. On lève : une valise rouge qui contient pile ce qu’il faut pour une nuit de cinéma. Dessus : Pulp Fiction, Jackie Brown, Grindhouse, Hostel I & II, Natural Born Killers, le roman Il était une fois à Hollywood, un CD Fun Lovin’ Criminals et une compile Spirit of Funk.

Vince : “Ce n’est pas une valise. C’est un projecteur qui marche à souvenirs.”

CHAPITRE 2 – LE BAR QUI PASSE DES FILMS

Un bar sans horloge. Le jukebox envoie un riff funky (Fun Lovin’ Criminals). Jackie explique qu’elle collectionne les “malentendus utiles”. Duff répond qu’il sait accorder une Strat plus vite que ses idées.

Jackie : “Tu sais ce qu’on fait d’un mauvais souvenir ? On lui met des sous-titres.”

CHAPITRE 3 – FAUX FLASHBACK

Même bar, autre angle. Sur la TV du fond : Pulp Fiction. Personne ne regarde mais tout le monde parle plus vite. Vince raconte la théorie du burger parfait, Lulu répond avec une dissertation sur les bandanas au cinéma.

Lulu : “Le bandana n’est pas un accessoire, c’est un panneau de signalisation.”

CHAPITRE 4 – LE MOTEL AUX RIDEAUX TROP ROUGES

Néon clignotant, bruit de clim’ fatiguée. Hostel passe en DVD dans la chambre 12. On ne voit rien de gore : on voit les regards qu’on jette avant d’ouvrir une porte.

Duff (à Jackie) : “Si t’as besoin d’une épaule…”
Jackie : “…je prends aussi la manche. On ne sait jamais.”

CHAPITRE 5 – DOUBLE PROGRAMME

Grindhouse en split-screen sur deux télés : à gauche une route poussiéreuse, à droite un bar de nuit. La valise est ouverte, les boîtiers circulent, la musique tient les coutures.

Vince : “Le cinéma, c’est des objets qui se répondent.”

CHAPITRE 6 – LECTURE ACCÉLÉRÉE

Lulu lit à haute voix des passages d’Il était une fois à Hollywood comme si c’était un manuel d’évacuation : “si l’intrigue perd de la pression, tirez sur la poignée humour”. Les autres approuvent comme si c’était sérieux.

CHAPITRE 7 – YESTERDAYS

On met Jackie Brown. Across 110th Street démarre, la caméra glisse sur des chemises à carreaux, un perfecto posé sur un dossier de chaise, une paire d’Aviator rayées. On danse sans lever les pieds.

Jackie : “Hier, c’est bien quand ça marche aujourd’hui.”

CHAPITRE 8 – FIN OU DÉBUT

Retour au coffre. La valise est plus légère : les souvenirs ont changé de place. Jackie la referme.

Jackie : “On garde quoi ?”
Vince : “Les preuves.”
Fondu sur un lien : Ouvrir la Capsule Tarantino

DIALOGUES PRÊTS À POSER 

“Un mauvais souvenir ? Je lui mets des sous-titres.”

“La valise rouge, c’est un projecteur qui marche à souvenirs.”

“Le bandana n’est pas un accessoire, c’est un panneau de signalisation.”

“Hier, c’est bien quand ça marche aujourd’hui.”

Version alternative : : https://elite-culture.fr/capsule-tarantino-vintage-xx-marchand-de-souvenirs/

Le Livre sans nom

Le Livre sans nom

Les vacances, période culturelle privilégiée qui nous permet de découvrir ou de redécouvrir des pépites, ou tout au moins des œuvres, qui auraient mérité notre considération au cours de l’année, ou dans un passé plus ou moins proche, mais qui nous ont échappées parce que bon, il faut le reconnaître, ça arrive même au meilleur ! C’est en l’occurrence le cas ici présent, avec la série de livres consacrés au Bourbon Kid et dont l’auteur reste toujours à ce jour anonyme (certains disent que c’est Banksy ou Tarantino… joke). Bref, si vous aussi vous avez loupé le coche, battez-vous la coulpe une bonne fois pour toute et dévorez ces friandises pour amateurs de ciné / série B – Z, de punk, de trash, d’humour noir, de rock n’ folk au sens noble du terme.

Pitch One : Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’oeil à Seven et à The Ring…