Reprenant la forme des « 73 Questions With a Star » de Vogue, le clip s’invite dans la maison de verre de Bertrand Burgalat : elle est parfaite, à l’image de son propriétaire. Mais le chanteur se confie : sa beauté est telle qu’il peine à trouver une moitié à sa hauteur. Seul son propre reflet semble incarner la perfection qu’il mérite… Le clip propose de mener jusqu’au bout le diktat de l’homme idéal. L’impératif de perfection le rendant si inaccessible que son âme soeur ne peut être que lui-même. Le clip rejoue ainsi le mythe de Narcisse dans un environnement contemporain : une villa aux milles reflets, une piscine brillant au soleil. Le ton de la mise en scène permet de déjouer avec humour la mélancolie du personnage et les impératifs sociaux du masculin. La fin du clip s’autorise néanmoins une émotion sincère : celle d’un amour impossible rendu possible dans l’eau sombre d’un bain de minuit. Un baiser déconcertant d’un homme avec lui-même. Un Narcisse exaucé, sauvé, comblé. Car Narcisse est un homme comme les autres : étrange, fou, obstiné et touchant.
Clip réalisé par Célestin Spriet
« L’homme idéal »
Paroles Laurent Chalumeau
Musique Bertrand Burgalat
Éditions Tricatel