Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou: plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d’une balle en plein cœur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s’embraser et les secrets tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants.
Journal intime d’une artiste prodige, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un kaléidoscope brillant d’énergie et d’émotions, l’histoire magnifiquement contée d’une fascinante enfant. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d’un Crumb et l’univers de Maurice Sendak.
À travers ce livre, Emil Ferris tisse de courage, de force, de résilience, l’étendard de ceux qui survivent, de ceux qui se relèvent et ne veulent plus se taire. Et si ce n’est pas œuvre autobiographique tout y est néanmoins vrai. La clé de ce projet est la différence, et Emil Ferris l’a écrit pour les minorités, l’a dessinée pour la liberté d’être ce que l’on veut, humainement et intimement, et l’a porté envers et contre tout pour le droit d’être la femme que l’on veut. Et c’est pour ça que Moi, ce que j’aime, c’est les monstres nous frappe si fort aujourd’hui, car il s’adresse à nous, à nos problèmes, à notre monde.
« C’est le stylo-bille qui m’a choisie, comme un monstre le ferait dans une allée sombre. Je me souviens très bien de ce jour, et ma main crispée aussi, avec les seize heures de dessin quotidiennes durant les six années qui ont suivi. Et je voulais que ce soit un carnet. Je me foutais des standards de la bande dessinée, pas parce que je ne les aime pas, au contraire, je les adore, mais cette histoire n’aurait jamais voulu rentrer dans les cases. » Emil Ferris
« Emil Ferris est une des plus grandes artistes de bande dessinée de notre temps. » — Art Spiegelman
« Une fois ouvert, il est impossible d’oublier le spectaculaire chef-d’œuvre d’Emil Ferris. C’est un livre monstrueusement génial. » — Alison Bechdel
« Une des œuvres les plus profondes, ambitieuses et abouties parues ces dix dernières années, tous supports confondus. Rarement des mots et des images ont fonctionné ensemble de manière aussi fluide au sein d’une histoire de cette complexité. » — Forbes
Format 204×265 mm. 416 pages couleurs. Traduit de l’anglais par Jean-Charles Khalifa. Lettré à la main par Amandine Boucher et Emmanuel Justo. Photogravure Jimmy Boukhalfa.
En découvrir plus: monsieurtoussaintlouverture
“Si j’ai écrit ce livre, c’est pour t’aider à rester en vie. Parce qu’à mon avis, le monde a besoin de plus de gens au grand coeur, peu importe ce qu’ils sont et font. Les non–conformistes et les rebelles, les freaks, les queers, les pécheurs et les pécheresses rendent le monde meilleur.” K.B.
Un guide pratique unique en son genre pour faire face aux pressions extérieures comme à la souffrance intérieure.
(…) You can have great autonomy in the things you choose to learn and pursue on your own time. When you’re learning things that interest you, challenge you, and make life worth living, getting an education can be blissful and stimulating. (…)
Kate Bornstein a été assignée au genre masculin à sa naissance, mais elle ne s’identifie ni homme ni femme. Artiste performeuse, essayiste et romancière états–unienne, pionnière et défenseuse renommée de la communauté LGBTIQ+, elle vit à New York.
Traduit de l’anglais (États–Unis) par Jayrôme C. Robinet. Préfaces de Sara Quin et Paul B. Preciado
Au Diable Vauvert
Saint-Lazare, 18h, est un recueil de poèmes illustrés. Plus qu’un recueil, c’est en fait un véritable objet d’art qu’ont pensé les deux artistes. Un coffret et 18 fiches indépendantes les unes des autres comme autant de mots et de dessins à partager, à exposer, à découvrir au gré de ses humeurs et de ses envies. Saint-Lazare, 18h propose de dépoussiérer les codes parfois rébarbatifs de la poésie. Grâce à une forme originale, la lecture devient ludique et conviviale. Les mots et les dessins des deux artistes offrent une poésie forte et engagée qui traite de sujets aussi variés que l’amour, la rencontre, le féminisme, la sexualité, la différence…
La vie, parfois, c’est comme un hall de gare à l’heure de pointe. Toutes sortes de gens s’y croisent, se voient, se perdent de vue, se retrouvent, se perdent à nouveau… La vie, parfois, c’est comme Saint-Lazare, à 18H. Parce que des silhouettes s’y frôlent, s’y emmêlent, s’y voilent et s’y dévoilent. Des textes et illustrations tantôt délicats et enfantins, tantôt évocateurs et sensuels dessinent les contours d’une vie, sentimentale et onirique.
ChaWiyana et Leslie Préel se connaissent depuis longtemps. Si elles osaient, elles diraient depuis toujours. Après s’être rencontrées au lycée, elles se recroisent lors d’une pré-rentrée et elles découvrent l’enseignement en même temps. L’une enseigne les lettres, l’autre les arts plastiques. C’est de cette amitié ancienne qu’est née la volonté de collaborer, de croquer, chacune avec les outils de son art, des instantanées tantôt sensuels, tantôt oniriques, parfois enfantins et légers, parfois graves et sombres. De cette amitié ancienne est né Saint-Lazare, 18H.
ChaWiyana n’a jamais trop su ce qu’elle voulait faire, la seule évidence était sa passion pour l’art, histoire et pratique. Dans son sac, il y a toujours de la place pour ses carnets de dessins qu’elle promène, partout et surtout n’importe où. Ainsi c’est au gré de ses ballades et voyages que naissent sur papier ses pin up improbables, surréalistes, culcul la charline, cuicui la praline..
Leslie Préel a commencé à enseigner les lettres en 2011. Depuis 2015, elle écrit pour différentes revues en ligne sur l’actualité culturelle et sur les sujets en lien avec le féminisme et les mouvements militants LGBT+. Elle a publié en 2016 un premier roman, N’être que soi, aux éditions 5 Sens Editions.
Éditions Le Texte Vivant
Coffret 16 x 16 cm / 20 fiches 14,5cm x 14, 5 cm
ISBN : 978-10-236-0807-6
Une approche radicalement neuve, ouverte et transversale de l’histoire de la mode
En choisissant d’élargir leur focale au contexte historique, sociologique et économique, Denis Bruna et Chloé Demey, avec leur équipe de jeunes chercheurs, racontent une toute nouvelle histoire des modes où les usages, les modes de vie, les matériaux, les savoir-faire jettent un éclairage passionnant au-delà de l’histoire de l’art.
Il s’agit d’une histoire sur la longue durée, de 1330 aux années 2000, considérée depuis la France mais ouverte aux apports des pays étrangers. Enfin, et ce n’est pas un détail, il n’est pas ici question uniquement du vêtement féminin mais de celui des hommes et des enfants… et même parfois des animaux !
Denis Bruna est docteur en histoire de l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne et conservateur chargé des collections Mode et Textile antérieures au XIXe siècle aux Arts Décoratifs. Il est aussi professeur et directeur de recherche en histoire de la mode, du costume et du textile à l’École du Louvre. Il est notamment l’auteur de Piercing, sur les traces d’une infamie médiévale (Textuel, 2001) et Bijoux oubliés du Moyen Âge (Seuil, 2008).
Chloé Demey est diplômée de l’École du Louvre en muséologie. Elle est responsable des éditions du Musée des Arts Décoratifs.
ÉDITIONS TEXTUEL : www.editionstextuel.com
Feurat Alani est franco-irakien. Son histoire et celle de sa famille sont intimement liées à celle de l’Irak. Ayant grandi à Paris, Feurat passe plusieurs étés de son enfance dans un Irak qu’il voit s’effondrer sous la dictature de Saddam Hussein. Dans ce roman graphique, illustré par Léonard Cohen et préfacé par Disiz, il nous raconte son Irak, passé de la modernité au chaos, celui dont on n’entend pas parler dans les médias, celui qui, malgré la guerre, reste vivant.
Feurat Alani, dont le prénom est un hommage à l’Euphrate, fleuve aimé de son père, revient sur l’histoire de ce pays de 1989 à 2011. Mais Le parfum d’Irak est aussi un défi singulier. Celui de raconter les sentiments, les odeurs, les goûts et les souvenirs qui l’imprègnent lorsqu’il le raconte en mille fois 140 signes, sur Twitter, durant l’été 2016 décidant de ralentir le temps médiatique et de combattre les clichés. De ces tweets sont né ce livre illustré, d’une grande poésie, ainsi qu’une websérie documentaire en vingt épisodes : www.arte.tv/sites/webproductions/le-parfum-dirak/
Une coédition Éditions Nova & Arte Éditions
15 x 24 cm. 178 pages.
EAN 9791096681143
Diffusion & distribution Hachette
Début 1944, deux hommes sont arrêtés par la Gestapo et emprisonnés dans une forteresse allemande. L’un est médecin et vénérable d’une loge maçonnique très ancienne. L’autre est un éminent moine bénédictin. Sous les ordres de Himmler, un service secret traque les ordres religieux et les sociétés secrètes afin de leur arracher leurs pouvoirs. Comment le franc-maçon et le chrétien vont-ils s’écouter et s’entendre face à des tortionnaires nazis déterminés à les asservir ?
« (…) Le Vénérable s’assit sur l’unique chaise de la pièce nue, face à la table de travail. Le vide. François Branier avait la patience chevillée au corps. Le temps ne l’effrayait pas. Il le laissait couler à travers lui, sans opposer d’obstacle. La vie initiatique lui avait appris que le temps n’existait pas vraiment. Il y avait le jour et la nuit, les saisons, le vieillissement, les cycles … mais c’était toujours le premier matin du monde, le premier instant où les destinées des êtres ne faisaient qu’une, où la vie ne se dégradait pas. (…) »
L’ancienne Première Dame des Etats-Unis sera présente en France le Mardi 16 Avril 2019 à l’Accor Hotels Arena Paris, dans le cadre de sa tournée exceptionnelle de promotion de son ouvrage : BECOMING.
Les participant.es aux événements de Mme.Obama pourront entendre ses réflexions personnelles sur les événements, à la fois publics et privés, qui l’ont façonnée, depuis son enfance dans le South Side de Chicago à ses années de cadre supérieure, trouvant un équilibre entre les exigences de la maternité et celles du travail, jusqu’à ses années passées à la plus prestigieuse adresse du monde.
Michelle Obama s’est affirmée comme l’une des femmes les plus emblématiques et convaincantes de notre époque. En tant que First Lady des Etats Unis, la première Africaine-Américaine à remplir ce rôle, elle a contribué à créer la Maison Blanche la plus accueillante et la plus inclusive de l’Histoire, tout en étant une avocate puissante pour la cause des femmes et des filles aux USA et à travers le monde.
Pour rappel, BECOMING est sorti le 13 novembre aux États-Unis et au Canada, ainsi que dans 33 langues à travers le monde. Depuis sa publication BECOMING s’est classé en tête des ventes du New York Times en une semaine, et s’est vendu à plus de 3 millions d’exemplaires dans tous les formats et éditions au États-Unis comme au Canada. Après six tirages, l’édition reliée atteindra les 3,8 millions d’exemplaires aux États-Unis et au Canada et au total 6 millions dans le monde entier. Le livre est également en tête des ventes dans 11 pays à travers le monde.
Les places seront mises en vente au public à partir de Vendredi 14 Décembre (reprogrammé suite à l’annulation de la date du 5 décembre en raison des obsèques du Président George Bush)
Madame Obama tient à s’assurer que les places reviendront aux véritables fans, et non vendues sur des sites web de revente. C’est pourquoi Live Nation et les agences de billetterie Européennes testent diverses méthodes pour limiter les reventes de tickets pirates pour Becoming… www.ticketmaster.fr
Lors d’une soirée officielle en Espagne, l’écrivain et prix Nobel Gabriel Garcia Marquez fut reçu de la manière suivante : « L’homme le plus important de Colombie vient d’arriver. » Et l’écrivain répondit en cherchant du regard : « Où est Pambelé ? Je ne le vois pas. » Né en 1945 à San Basilio de Palenque, modeste village des Caraïbes, Kid Pambelé devient le premier champion du monde de boxe colombien. Mais la gloire ne fut qu’une parenthèse dans la vie du Kid qui commença en vendant des cigarettes de contrebande et perdit définitivement son titre à cause de problèmes de drogue et de son tempérament fougueux.
Alberto Salcedo Ramos, journaliste hors-pair et grand amateur de boxe part à la recherche de cette légende vivante qui a sombré dans l’oubli. Il décrit des années d’enquête passées à interviewer toutes les personnes qui ont pu connaître le champion et nous raconte le destin exceptionnel de ce boxeur, de son ascension à sa chute. Quand j’étais petit, je ne perdais pas mon temps à regarder Superman ou Tarzan : mon vrai super-héros, c’était Pambelé. Alberto Salcedo Ramos
L’Or et l’Obscurité d’Alberto Salcedo Ramos a été récompensé par la première édition du Prix du Livre du Réel (2017). Ce prix, organisé par la librairie Mollat, en partenariat avec le journal Sud Ouest, récompense pour la première fois en France la littérature du réel. Le jury est présidé par Yves Harté, rédacteur en chef de Sud Ouest, et composé de Florence Aubenas, Jean-Paul Kauffmann, Philippe Lançon, Sylvie Latour, Florence Martin-Kessler, Olivier Weber et Pierre Coutelle (de la librairie Mollat).
Aujourd’hui entièrement dédié au journalisme narratif, Alberto Salcedo Ramos est reconnu comme un maître du genre dans toute l’Amérique latine. Il intervient fréquemment dans la Fundación Nuevo Periodismo Iberamericano, fondée par Gabriel García Márquez en 1995. Indépendant, et baroudeur insatiable, il arpente les Caraïbes et le continent en quête d’histoires et de personnages insolites. Il a déjà obtenu de nombreuses récompenses : le prix national du journalisme Simon Bolivar, le prix de l’excellence de la Société interaméricaine de presse (SIP), le prix International de journalisme du Roi d’Espagne.
Traduit de l’espagnol (Colombie) par Cyril Gay
Paru le 1er septembre 2016
http://editions-marchialy.fr/kid-pambele-or-obscurite-alberto-salcedo-ramos/
La physique et la philosophie sont-elles deux genres de pensée différents ? Oui, mais… Est-il si certain que la physique et la philosophie ne se percutent jamais ? Elles partagent en tout cas une même ambition, celle d’augmenter et de perfectionner, chacune à sa façon, la « connaissance » au sens large. Cela ne suffit-il pas pour qu’elles aient matière à conversations ?
Dès lors qu’on la prend au sérieux, la physique inquiète nos certitudes et secoue nos idées pourtant les plus évidentes. Ses résultats les plus spectaculaires modifient même les termes en lesquels certaines questions philosophiques se posent, par exemple à propos du temps, du vide, de la causalité, de la matière, du statut du réel. Au fil de cet essai de « philo-physique », Étienne Klein nous entraîne dans une aventure intellectuelle qui invite à « reconstruire la raison ».
En découvrir plus: editions-observatoire.com
Quoi de plus banal que d’énoncer que l’eau est à au cœur même de la vie, nous sommes constitués à 80 % d’eau ! Pourtant, cette incontestable vérité est trop souvent oubliée. La soixantaine de chercheurs, d’associations, d’agriculteurs, d’acteurs de la société civile interrogés ici ne cessent de le rappeler. Aujourd’hui, bien que nous parlions de biodiversité et de transition écologique, ceux qui disposent d’eau en abondance ont tendance à la banaliser… et par là même à la négliger. Et, par un usage irrationnel et irresponsable, nous sommes déjà en train de causer de lourds préjudices aux générations futures.
Le plastique a envahi l’océan, les pesticides se retrouvent même dans le gras des baleines. L’océan, poumon de notre terre, est en danger, puisqu’il récupère toutes les pollutions terrestres. En France, la plupart de nos cours d’eau, et même les nappes phréatiques, sont pollués. Ce nouveau carnet d’alerte se propose d’enquêter sur cette large problématique, de l’agriculture, première source de pollution et première consommatrice d’eau dans le monde, à la gestion par des entreprises privées de ce bien commun. Sans oublier que 30% de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable…
Comment gérer l’eau demain de façon plus écologique, équitable et locale ? L’eau nécessite plus que tout autre élément une gestion collective. Pierre Rabhi nous alerte : notre rapport à l’eau doit changer ; il est impératif que nous prenions conscience de sa valeur irremplaçable. L’eau, aujourd’hui polluée, gaspillée, source de toutes sortes de profits, pourrait très bien devenir, demain, l’une des solutions aux problèmes majeurs de notre société.
Collection « Carnets d’alerte »
pressesduchatelet.com
C’est donc le temps du grand bilan, mon devoir d’inventaire à moi.
Mémoires binaires. rock et roll.
J’avais tant de choses à vous raconter.
Mon enfance champenoise, l’histoire de ma famille.
Ma rencontre avec le rock et les Rolling Stones, mes aventures chez les punks.
De rédacteur en chef de Métal Hurlant puis de Rock&Folk.
Mon amitié avec Serge Gainsbourg.
Johnny, monsieur Hallyday, évidemment.
Mes rencontres avec Madonna. Prince. Michael Jackson.
Polnareff. JoeyStarr et bien d’autres.
C’est tout ça que j’ai eu envie de mettre dans ce livre.
Que je présente d’ailleurs comme un roman autobiographique.
Alors venez pas me chercher des poupoux dans la caboche.
C’est un roman, on vous dit, un roman vécu.
Et ça commence au paradis des rockers,
dans le bus des Stooges…
Plus que de simples mémoires, le roman autobiographique de Philippe Manœuvre est une plongée dans la vie de celui qui est devenu une légende du rock à lui tout seul, un Tintin du rock’n’roll immanquablement chaussé de ses Ray-Ban, le critique rock le plus célèbre de France de ces quarante dernières années. Il a fréquenté les plus grandes stars et parle aux baby- boomers comme au public de la Nouvelle Star. Ce livre foisonnant d’anecdotes, qui raconte comment cet homme et tous ces musiciens ont voulu changer le monde, est à l’image de Manœuvre : il rocke !
En découvrir plus: www.harpercollins.fr
Chacun sa madeleine de Proust ! pour ma part, elle s’incarne à travers cette littérature dite horrifique, désormais apanage des écrans. Graham Masterton à l’inverse de Stephen King ou de Clive Barker, n’a pas fait sauter la caisse au box-office, mais il demeure pour les aficionados, une référence authentique, au moins égale, si ce n’est parfois supérieure dans cet art du cynisme malsain ou de la description sanguinolente.
Le Jour J du jugement m’a littéralement sauté dans les mains un jour d’Octobre dans les années 90. A cette époque j’avais déjà dévoré les classiques Carrie, Cujo, Simetierre, Ça, etc. vu l’Exorciste 10 fois et la Malédiction 10 de plus, Shocker, Amityville, Poltergeist, c’était de la limonade et chaque numéro de Mad Movies, Toxic, l’écran fantastique, Video 7 renforçait ma dévotion pour le genre, qui, d’ailleurs se mariait fort bien avec la musique Heavy.. Aujourd’hui tout cela appartient à la « culture » mais à l’époque c’était loin d’être le cas, le référentiel était emprunt de classissime et tout ce qui sortait du cadre était raillé, dénigré, méprisé, même si on était bien persuadés qu’un jour ou l’autre le vent allait tourner et faire de Captain America, Zelda ou Pennywise (le clown de ça), l’équivalent de Jean Valjean, Eurydice ou Zarathoustra. C’est peut être un peu exagéré, j’en conviens mais ce qui est sûr, c’est que générer la peur chez un lecteur est aussi ardu que de faire rire. Tirer les larmes est en comparaison beaucoup plus simple: Imaginez, un chaton d’à peine quelques mois, transis de froid, abandonné dans une ruelle, la peau sur les os, les yeux mi clos, résigné, il esquisse un miaulement auquel personne ne répondra jamais, l’inéluctable mort de cette petite bête innocente et si mignonne… Triste ? Admettons que j’ajoute à ce récit votre voisine de palier, vous savez la super gentille, celle qui garde votre enfant parfois lorsque vous devez en urgence faire quelques courses. Sans oublier son délicieux crumble ou l’exquis brownie. Bref, la voisine que vous a-do-rez, imaginez que son chemin croise la route de cette pauvre bête, vous attendez logiquement un dénouement heureux à ce récit fictif, mais si au lieu de lui porter assistance, son visage d’ordinaire si aimable, se transformait en un rictus dément et qu’elle saute à pieds joints sur la tête de l’animal à l’agonie, qu’elle l’éventre à mains nues pour en retirer son tout petit cœur qu’elle broye entre son index et son majeur… Effrayé ? Bof ? Ben voilà c’est pour ça qu’un auteur comme Masterton, parfaitement traduit par Truchaud qui apporte sa patte, est admirable, cette capacité à faire naître par ses mots l’angoisse et la peur, même chez le moins imaginatif d’entre nous…
Les treize chars avaient débarqué en Normandie le 13 septembre 1944. L’un d’entre eux, un Sherman,.,, était resté, abandonné là depuis la fin. de la guerre sur le bas-côté de la route. Les gens évitaient de s’en approcher. Ils disaient que, par les nuits les plus sombres, on pouvait entendre les morts, l’équipage, parler entre eux à l’intérieur du char. Dan McCook voulut en avoir le coeur net. C’était déjà une erreur: Mais, surtout, jamais il n’aura dû desceller le crucifix qui fermait la tourelle…
(…) J’étais décidé à ne pas la laisser partir tant que je n’aurais pas obtenu un rendez-vous ferme. Le char et ses fantômes étaient bigrement intéressants, mais Madeleine Passerelle l’était encore plus. D’ordinaire, vous n’avez pas beaucoup de distractions lorsque vous dressez une carte militaire du nord de la France, et quelques verres de vin et une galipette dans l’étable avec la fille de fermier, même au plus fort de l’hiver, c’était beaucoup plus séduisant que le repas silencieux et solitaires dans le mausolée marron et empestant l’ail que mon hôtel appelait facétieusement la salle à manger. (…)
La science et la spiritualité éclairent chacune à sa façon la vie des hommes : pourquoi ne seraient-elles pas complémentaires ? Les connaissances scientifiques et spirituelles seraient trop étrangères l’une à l’autre pour que leur confrontation puisse être autre chose qu’un dialogue de sourds. C’est à faire mentir cet antagonisme que s’attachent ici Matthieu Ricard et Trinh Xuan Thuan.
Il ne faut pas vouloir les bloquer, mais remonter à leur source et regarder leur nature première. On s’aperçoit alors que les pensées n’ont pas le pouvoir d’aliénation qu’on leur prête. Si on les examine, on découvre qu’elles s’évanouissent au fur et à mesure qu’on les scrute. Elles viennent de nulle part et n’ont nulle part où aller lorsqu’elles disparaissent. Leur apparente solidité s’évanouit comme la gelée matinale fond sous les rayons du soleil. Ensuite, on peut demeurer dans la simplicité primordiale de l’esprit, la clarté naturelle de l’instant présent, la sérénité immuable de la transparence ultime de l’esprit, sans évoquer le passé ni imaginer l’avenir, sans espoir ni crainte. Cet exercice n’aurait aucun intérêt en soi si, maintes fois répété, il ne conduisait à reconnaître le caractère insaisissable des pensées. Cette reconnaissance de leur vacuité nous libère de leur emprise. Les pensées perturbatrices perdent peu à peu leur pouvoir de soulever en nous des tempêtes intérieures et de nous rendre négatifs envers les autres. Au fil du temps, on devient expert dans ce processus de libération et, lorsque les pensées surviennent, on les regarde aller et venir comme un vieil homme tranquille regarde des enfants jouer.
Des chemins existent pour sortir de l’impasse individualiste. Saurons-nous les emprunter ?
Notre échec est grandiose.
Nous pensions que la démocratie allait s’étendre sur le globe, mais elle est en crise partout.
Nous chantions les bienfaits des échanges, mais la mixité sociale recule et de nouveaux murs s’érigent chaque jour.
Nous avions la religion du progrès, mais le réchauffement climatique prépare la pire des régressions.
L’insurrection populiste et le désastre écologique en cours montrent que le logiciel néolibéral nous mène dans l’abîme.
Pour ne pas tout perdre, nous devons sortir de l’individualisme et du nombrilisme.
Si nos aînés ont vécu dans un monde saturé de dogmes et de mythes, nous sommes nés dans une société vide de sens. Leur mission était de briser des chaînes, la nôtre sera de retisser des liens et de réinventer du commun. Des chemins existent pour sortir de l’impasse. Saurons-nous les emprunter ?
Raphaël Glucksmann
ISBN : 2370731621
Éditeur : ALLARY EDITIONS
http://www.allary-editions.fr
De la culture sans confiture mais avec beaucoup de piment, c’est la recette secrète de Jean-Christophe Piot pour ce petit concentré facétieux et captivant. Une traversée de l’Histoire aussi drôle qu’érudite. Avec un grand H est un ensemble de 68 chroniques aussi véridiques que surprenantes sur des sujets et personnages historiques hauts en couleurs. Ces petites histoires, issues de la grande, se dévorent grâce aux talents de conteur de Jean-Christophe Piot, qui n’a ni son esprit ni son humour dans sa poche. Au programme ? Spartacus, la peste, une truie, des sorcières, Champollion, Calamity Jane, la lobotomie, Toutânkhamon, une pirate chinoise, Laïka, la Saint-Valentin, quelques légions perdues et un facteur (entre autres). Diffusées sur Radio Nova, ces chroniques ont déjà été saluées par la critique (Télérama). Pour cette édition, l’auteur nous offre également cinq sujets inédits. L’histoire a toujours quelques tours dans son sac…
Jean-Christophe Piot : Diplômé de Sciences Po Lyon et de l’Université Lyon III (histoire romaine), il écrit pour différents médias français (France Télévisions Infos, Radio Nova) et suisses (Le Matin, l’Hebdo, Technologist, Hémisphères, Swissquote) ainsi que pour des entreprises ou des acteurs culturels, toujours dans un souci de vulgarisation.
EAN: 9791096681112
Format: 12×16 cm. 228 pages
Diffusion Distribution: Hachette
En découvrir plus: shop.novaplanet.com
Comme tombé du ciel, Jacques Higelin est un artiste hors normes. Poète génial, chanteur inimitable, musicien hors pair, fantasque, généreux, grandiloquent et un peu fou mais, surtout, incroyablement connecté à la vie et au présent. Conteur formidable à l’écriture ciselée et au timbre si singulier, il a toujours emmené son public avec lui, en apesanteur dans les profondeurs de l’âme. Il avait rêvé d’être oiseau ou aviateur, incapable de rester en place… À travers ces interviews, comme une traversée de sa carrière, Jacques Higelin se déploie et nous offre une vision étonnante de ce parcours à part…
Ultime: la collection qui trace le portrait de grandes figures culturelles avec une sélection de leurs meilleures interviews.
Diffusion-distribution : Hachette shop.novaplanet.com
Noé ou le rescapé du déluge, Don Quichotte ou le chevalier de l’utopie, Prométhée ou le transmetteur de la connaissance, Faust ou le pactiseur avec le diable… Les mythes et légendes initiatiques sont présents dans toutes les traditions. D’une portée universelle, nourris de symboles, ils nous interpellent sur l’origine du monde et donnent réponse aux questions essentielles : D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? À travers le parcours initiatique de personnages hors du commun, héros ou anti-héros, légendaires ou historiques, ils nous indiquent comment surmonter les épreuves qui jalonnent notre existence, et oeuvrer, tel un alchimiste, à une transformation de soi en profondeur. Ainsi mythes et légendes sont-ils porteurs de messages vecteurs de sacré et de transcendance. Ils forment les racines d’un arbre unique, celui d’une culture millénaire, un patrimoine auquel l’esprit humain est dans la nécessité de se référer pour trouver sa Vérité.
50 mythes et légendes initiatiques décrits et expliqués de manière claire et accessible : mythes et légendes cosmiques (Noé, Thor, Janus…) ; sur la Connaissance (Prométhée, Orphée, Hermès…) ; sur l’immortalité (Psyché, Faust, Dracula…) ; héroïques (Casanova, Don Juan…) ; sur la construction (Salomon, Mélusine…) ; sur l’androgynie (Tristan et Iseult,…) ; sur la quête spirituelle (Thot, Galaad, Merlin…). De nombreuses illustrations en couleur (photographies, peintures, gravures, dessins…) d’une grande beauté. Sept portraits d’auteurs célèbres de mythes et légendes ou de personnages qui les ont inspirés : Gustave Meyrink, Rabelais, le comte de Saint Germain, Casanova, Salomon, Dante, Cagliostro.
Pour rappel, Irène Mainguy est présidente de la Société française d’Études et de Recherches sur l’Écossisme (SFERE) et bibliothécaire-documentaliste, diplômée d’État. Auteure de nombreux livres sur le symbolisme et la spiritualité, dont l’ouvrage à succès La Symbolique du 3e millénaire, elle donne de nombreuses conférences à travers l’Europe et collabore à plusieurs revues spécialisées.
En savoir plus: editions-tredaniel.com
« Au XVIIIème siècle, à la cour ou dans les salons, la punchline s’appelle un épigramme : il s’agit d’exécuter un adversaire intellectuel ou un concurrent mondain dans une formule ironique qui rassemble le plus d’électricité en le moins de mots. Remplacez le décor de l’aristocratie par celui des cités, les châteaux et les appartements feutrés par des tours et des ascenseurs enfumés… et la punchline est née ! » ( Extrait de la préface du recueil « Le bitume avec une plume » écrite par Thomas A Ravier. Le bitume avec une plume )
Taillé dans le béton, ce recueil de 608 pages renferme les punchlines du Duc. Ses rimes ont traversé les générations et la plume les a « encrées » dans nos esprits. Tout est noir. La couverture craquelée et son titre fossilisé. Les pages, également noires, sont teintées dans la masse. Les punchlines et illustrations sont sublimées par une encre offset métallique, l’argent. Quand à la préface, elle a été rédigée par Thomas Ravier, romancier et essayiste, qui avait déjà consacré deux articles à Booba dans la Nouvelle Revue Française.
L’ouvrage a été tiré à 200 exemplaires : numérotés, assemblés et reliés à la main suivant un authentique savoir-faire pour en faire un précieux et raffiné objet. Les 92 premiers sont signés par l’artiste. Chaque recueil, dans son fourreau, contient une illustration et un certificat d’authenticité.
Le désormais incontournable concept store parisien « Nous » (48 rue Cambon, 75001 Paris) ouvrira exceptionnellement ses portes le dimanche 9 décembre à partir de 11 heures pour accueillir l’évènement. Des T-shirts en édition limitée seront également disponibles en magasin.
Toutes les infos sur : lebitumeavecuneplume.com
Conception & direction artistique / Pierre Delort & Romain d’Abrigeon
Ils viennent d’ici, autant qu’ils viennent de loin. Ils en sont comme ils en viennent, et ils n’oublient rien. Des quartiers populaires, de leurs origines, de leur passion pour le hip-hop, Hamé et Ekoué ont tracé leur propre chemin, transformant la boue en or. À travers eux, La Rumeur vibre depuis vingt ans. Elle a son public. Elle a ses ennemis. Avec des albums devenus mythiques, L’Ombre sur la mesure, Du coeur à l’outrage, et un film salué par la critique, Les Derniers Parisiens, La Rumeur n’est pas seulement musicale. Elle est un monde. Leur ambiance est poétique, leur langage cinématographique, leur regard politique. La Rumeur ne se cherche pas, elle agit et se raconte, sans se cacher, sans circonvolutions. Toujours du côté des damnés de la terre, elle règle ses comptes avec les restes du colonialisme, avec cette Françafrique aux relents toxiques.
la rumeur il y a toujours un lendemain
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Hamé et Ekoué tiennent leur ligne, coûte que coûte. Ils durent, sans rien céder ni de leurs convictions ni de leur intégrité. L’argent ? Un moyen incontournable. Le succès ? Un public fidèle. La drogue ? Une hécatombe autour d’eux. Ce livre dresse le portrait d’une passion artistique forgée dans le feu du peuple et le grouillement créatif des premières heures du hip-hop en France. Aujourd’hui, La Rumeur rappe. La Rumeur filme. La Rumeur n’en a pas fini.
Ékoué Labitey, diplômé de Sciences Po et docteur en droit public, et Mohamed Bourokba dit « Hamé », ancien élève de New York University, ont signé des albums devenus mythiques dans la culture « hip-hop », L’Ombre sur la mesure (2002), Du coeur à l’ outrage (2007) et un film salué par la critique, Les Derniers Parisiens.
« Une vie bonne, libre, épanouie le sera davantage si on la traverse en ayant la chance de fréquenter aussi souvent que possible les plus grands chefs-d’œuvre de la création humaine. Ils constituent un formidable moyen de découvrir les autres, le monde et soi-même. Aussi m’est-il venu l’idée d’oser dresser une liste des principaux romans, essais, films, œuvres musicales, tableaux, monuments, sculptures et sites de toutes les cultures. J’ai mis plusieurs décennies à établir cet inventaire. C’est une immense joie que de partager cet essentiel humble et subjectif auquel chacun devrait avoir accès. Un essentiel à portée de tous. Un essentiel qui surprendra, quelle que soit sa culture d’origine. Et maintenant, lisez, écoutez, regardez, vivez ! » J. A.
Je ne sais pas si la comparaison plaira à l’auteur de cette oeuvre utile, mais Jacques Attali incarne pour moi aujourd’hui, comme Régis Debray ou Michel Rocard à la fin de sa vie, une nouvelle génération de penseurs « libres » des ors de la République et tournées vers l’universalité. A commencer par sa fondation Positive Planet qui est selon moi une merveilleuse initiative. Dans Les chemins de l’essentiel, Jacques Attali nous offre l’occasion de nous reconnecter au principe Voltairien, « il faut cultiver son jardin ». Les rageux habituels y verront du dogmatisme culturel alors qu’il est question d’ouverture, parfois sur des oeuvres facilement accessibles à tous depuis Internet. Milan Kundera disait “La culture est basée sur l’individu, les médias mènent vers l’uniformité ; la culture éclaire la complexité des choses, les médias les simplifient.” La culture est le meilleur rempart contre l’ignorance, le fanatisme, l’intolérance… Sillonnons ces quelques chemins de l’essentiel, pistes vers soi-même, l’autre, le monde, l’existence, la Vie.
La fin du monde n’a pas eu lieu, la société contemporaine est façonnée par Google, les drones, les téléphones portables, Tinder… Dans ce recueil d’essais et de nouvelles ironiques, Coupland, mélange les formes pour mieux dynamiter ce que le vingtième siècle pensait savoir du futur et examiner les façons dont l’humanité composent avec sa conscience.
Depuis trente ans, sa façon unique d’observer et comprendre les mécanismes du monde nourrit ses fictions et son écriture. Synthèse de ses observations sur tous les aspects de la vie moderne, chaque page d’Obsolescence des données, joyau de l’âge digital, est pleine d’esprit et de surprises.
CATÉGORIE : Littérature étrangère.
GENRE : Nouvelles,
FORMAT : 130 X 198,
DATE DE PARUTION : 2018-8-23,
NOMBRES DE PAGES : 592,
EAN-ISBN : 979-10-307-0211-8
Il a hacké les bases de données de Sciences po pour montrer à tous les failles de leurs systèmes. Il est devenu RABBIN DES BOIS, l’un des hackers les plus reconnus du public français.
Il se fait appeler « RABBIN DES BOIS » un peu par jeu. De confession juive, il hacke les puissants pour montrer à tous les failles des grands systèmes informatiques qui abritent nos données personnelles. Début 2017, il passe plusieurs heures en garde-à-vue pour avoir hacké les données de 4 000 étudiants de Sciences po. Il ne les a ni revendues ni diffusées. Son but, c’est d’être un lanceur d’alerte. Ce livre met en évidence le retard de notre pays sur la question de la protection des données. Il est aussi un témoignage littéraire ultra-contemporain, porté par une voix nouvelle et une personnalité hors du commun… editionsdelamartiniere.fr
Un saisissant voyage dans l’oeuvre de William Klein commentée par lui-même. Les histoires racontées ici sont un régal. Le « pape » de la street photography se révèle aussi génial et provocateur qu’à ses débuts. Son premier Rolleiflex ? Il l’a gagné lors d’une partie de poker pendant son service militaire en Allemagne. À en croire William Klein, les coups de poker rythment sa vie qu’il raconte ici, à coup d’anecdotes tranchantes, souvent drôles et irrévérencieuses.
Dans ce livre atypique construit comme un journal de bord, la « voix off » de Klein ponctue une centaine d’oeuvres : ses débuts de peintre, ses recherches graphiques, les photographies de mode, le cinéma et bien sûr la photographie de rue, de New York à Paris en passant par Rome, Tokyo, Moscou. Alors qu’il fête ses 90 ans en avril 2018, Klein s’exprime avec la verve du jeune artiste américain qui a choisi Paris à 20 ans et pour toujours. Zéro nostalgie, zéro regrets : 100% cash et libertaire.
William Klein, né en 1928 à Manhattan, est un artiste total (peintre, graphiste, réalisateur, photographe). Révolutionnant la photographie de mode et de rue. Son travail sur les grandes villes du monde, ainsi que les livres qu’il leur a consacré (New York, Rome, Moscou, Tokyo, Paris) ont concouru à faire de William Klein l’un des photographes les plus influents du XXème siècle. Citoyen américain, il vit et travaille à Paris. Le Centre Pompidou lui a consacré une rétrospective en 2005.
William+Klein
[ÉDITIONS TEXTUEL]
Le Rap, la musique préférée des français est un livre publié aux éditions Don Quichotte, de Laurent Bouneau. Fif Tobossi, Tonie Behar. Merci à Fif pour cette interview riche et pleine de sens.
FIF, TOUT EST DIT DANS LE TITRE DU LIVRE OU EST-CE UNE REVENDICATION ?
C’est à la fois un constat et une revendication. Le rap est le vilain petit canard du système et en même temps la musique qui cartonne le plus. Pour autant, les choses changent, les jeunes générations s’installent aux plus hautes fonctions dans les médias, la finance etc. ce sont des personnes qui ont grandi et écouté du Rap. Le street art envahit les musées et les collections privées. Les « rockers » hors d’âge sont petit à petit poussés vers la sortie. Insidieusement aujourd’hui, on trouve partout les codes du Rap, c’est un langage commun et pratiqué pratiquement par tous, à part quelques irréductibles réfractaires !
EST-CE QUE LA RAP EST RÉELLEMENT IMPLANTÉ DANS LES MŒURS OU EST-CE TOUJOURS SUBVERSIF ?
Le rap a l’état brut reste toujours l’apanage des puristes, mais si on prend historiquement des artistes comme MC Solaar, Doc Gyneco, I am, NTM, Maitre Gims, Grand corps malade, Stromae, d’une façon ou d’une autre, ils ont été ou sont en haut de l’affiche ! A tort on les déconnecte du rap alors qu’ils sont en réalité en plein dedans. Malheureusement de nombreux médias agitent encore le Rap pour faire peur, pointent du doigt sa frange « violente », génèrent des clivages inutiles. Ils recherchent uniquement le côté subversif et sensationnel, sans s’attacher à l’histoire, aux racines, à la réalité du Rap qui ne se limite pas aux frasques de quelques uns. Laurent (Laurent Bouneau co auteur et directeur général des programmes de Skyrock), à su populariser le rap et toucher tout le monde. Il a encré le rap dans le paysage musical français et notre livre est une sorte de pierre angulaire pour toutes celles et ceux qui voudraient par la suite rendre hommage, au style de musique, mais également a ses représentants, à sa culture. Il y a énormément à raconter sur le Rap français sur le fond et sur la forme. Bobba par exemple est à la fois auteur, compositeur, interprète, il a sa marque de vêtements, c’est un personnage complexe qui mérite d’être étudié au delà des mots crus de ses textes.
NOTRE CONVERSATION AVEC FIF SORT DU CADRE DE L’ITV CLASSIQUE ON ÉVOQUE À DEMI MOT UNE RÉALITÉ : LE RAP EST REJETÉ PAR L’INTELLIGENTSIA À CAUSE PEUT ÊTRE DE SES ORIGINES BANLIEUSARDES POUR NE PAS DIRE PLUS, MAIS EN MÊME TEMPS, ELLE EST LA SEULE MUSIQUE ÉMERGENTE IDENTITAIRE DANS UN PAYS OU DOMINAIT LA VARIÉTÉ.
Des années 50 « opérettes », aux chanteurs engagés et réalistes, les français ont découvert le rock des Beatles et des Stones et les artistes les ont imités dans les codes, l’attitude, les pseudos… Le rap s’est forgé ses propres racines avec un métissage certes culturellement lié aux Etats-Unis mère patrie du style mais en y intégrant ses diversités culturelles fruit du mélange ordinairement reproché à la banlieue. Les enfants des Zemmour, Naulleau, Sarko ont fatalement écouté du rap ou même sont carrément dans l’univers … et pourtant le regard des géniteurs sur cette musique demeure parfois étrangement sans concession…
QUEL EST VOTRE BUT À TRAVERS CE LIVRE ?
Le livre est une montée au créneau, quitte à essuyer les critiques (ndlr je vous laisse suivre l’actualité des clash sur d’autres sites !). Donner envie de faire des livres. Dégoupiller l’hermétisme des carcans bien pensant et petit bourgeois qui refusent l’accès aux grandes tables d’expressions et de débats à la culture Rap. A la fnac par exemple le rayon rap français est minuscule. Il y a matière à travailler et à l’étoffer. Les sujets sont nombreux : Le secteur A, la Mafia k1 frey, par exemple, c’est à la fois de la musique mais c’est aussi des success story dans les affaires, des personnages riches et étonnants comme le décrit si bien Laurent dans notre livre !
LES DIFFICULTÉS POUR PARLER DU RAP À LA TÉLÉVISION
Toujours dans la polémique, jamais positif ? Olivier Cachin seul représentant « officiel » des médias parfois chahuté. Pourquoi pas un Bernard Pivot « street » : Les émissions culturelles télévisées intéressent qui et à quelle heure ? Imaginons une émission littéraire ou culturelle réellement ouverte à la culture des 25 – 45 ans et qui passerait ne passerait pas sur canal ou les chaines du câble mais accessible à tous… prochaine étape ?
-NDLR : Le livre est le produit de la radio et d’internet, aurait-il pu en être autrement (télévision et presse écrite)… La question reste ouverte mais j’ai ma réponse !-
Le rap n’est pas une sous culture ! Mais pour l’affirmer il faut des références, des pros, des spécialistes, des émissions, on va faire un dossier sur les featuring improbables par exemple, vous serez surpris de voir comment le rap est présent partout même dans la variété… alors occupons la place qui nous revient et accordons à cette musique la place qu’elle mérite, au sommet de la pyramide ! Après, il faut aussi savoir prendre des risques, mettre la musique partout… prenons le cinéma, le rap dans la majorité des films français illustre des scènes de violence ou de banlieue… mais cela change, petit à petit, il y a quand même des victoires. Des gens comme Omar Sy, Thomas Thouroude, Mouloud etc. viennent de cet univers au sens large… on entend quelques génériques dans les émissions de foot ou le rap est très présent et amènent au style une certaine légitimité populaire. Mais le chemin est encore long !
UN DISQUE À ÉCOUTER POUR CELUI OU CELLE QUI EST TOTALEMENT RÉFRACTAIRE AU RAP :
C’est vraiment très dur !!!!
– L’école du micro d’argent d’I am
– Hexagone 2001… rien n’a changé, collectif de rappeurs qui reprennent du Renaud, la preuve que l’ouverture est de plus en plus importante, la réunion entre la France et sa musique n’est pas loin, accepter cette réalité, c’est presque politique !
– Tellement qui mériterait d’aller dans leurs oreilles …
L’AVENIR ?
Il faut plus de projets consacrés au Rap, montrer qu’on est là, aux Etats-Unis des textes de krs-one et Tupac sont étudiés à l’université, n’oublions pas que le rap ne se limite pas à quelques artistes subversifs qui provoquent les mêmes courroux que le rock en son temps, scandaliser à toujours fait parti du jeu, en revanche aujourd’hui personne ne conteste aux Bowie, Stones, Beatles, leur génie et de nombreux français ont écrit des livres ou réalisé des reportages sur ces artistes … Les rappeurs français méritent autant de considération surtout au regard du talent… et des ventes, rappelez moi d’où viennent Stromae, Orelsan, Doc Gyneco ? Le phénomène prend de l’ampleur. Notre livre est un message aux futurs générations qui peut être s’en inspireront ou iront chercher des références pour des mémoires, des travaux dans les écoles d’art, de communication et pourquoi pas de commerce…
Après tout pourquoi pas : Le Rap est la musique préférée des français !
En 1996, Skyrock a basculé dans le rap et le R n B, devenant la première radio nationale spécialisée dans la culture urbaine. Voilà dix-sept ans que, avec toute l équipe de Skyrock, nous nous battons pour populariser cette culture et faire découvrir les artistes qui la font vivre. Dix-sept ans ! Quand je pense au nombre de projets, d émissions, de concerts, de rencontres… j ai le vertige ! De IAM à Doc Gynéco, de NTM à Sexion d Assaut, sans oublier Diam’s, Rohff, Booba, La Fouine, Orelsan, Soprano et tant d’autres, ils sont tous passés sur Skyrock et j ai vécu des histoires extraordinaires avec chacun d entre eux…
Au fur et à mesure de l’échange on se prend à réver, à une certaine éducation des esprits reveches, aux origines des samples et de la musique, au sens des paroles, à l’incroyable vecteur qu’est le rap pour fédérer et transporter les âmes des recoins les plus sombres aux plus éthérés.
Un livre hautement recommandé, pas uniquement aux amateurs de rap, à celles et ceux qui croient encore que c’est juste du bruit et des borborygmes, produit d’une sous culture et qui finiront si ce n’est par changer d’avis, au moins de céder la place à d’autres, capables de réunir et d’apprécier la diversité des courants stylistiques nécessaires pour que socialement chacun soit reconnu à sa juste valeur. Quelque soit son origine, sa religion, sa couleur dont nous n’avons fondamentalement pas à nous préoccuper pour harmonieusement vivre et grandir ensemble.
Dix-sept ans plus tard, la culture urbaine a emporté la partie. Ses influences, références, codes, rythmes, sons et attitudes ont infiltré toutes les couches de la société. Le rap s’invite chez les bobos, dans les cités, les médias, au cinéma, dans la rue et les défilés des grands couturiers, dans l’art contemporain et la déco. Il est dans le générique d’une émission, dans la bande-son d’un film, dans les fêtes du samedi soir et dans les stades de foot. Il est dans la gestuelle, le langage. Ce n’est pas une provocation mais un constat : le rap est aujourd’hui la musique préférée des Français !
Laurent Bouneau, directeur général des programmes de Skyrock, est l’homme qui a popularisé le rap et les rappeurs en France. Fif Tobossi, fondateur de Booska-P, le site n° 1 sur le rap en Europe, est un amoureux et un fin connaisseur du rap français. Ils ont tous deux été des témoins de cette success story, dont ils ont eux-mêmes écrit quelques pages. Avec l’auteure Tonie Behar, ils livrent ici une histoire subjective du rap français, truffée d’artistes et d’anecdotes insolites. Aux éditions Don Quichotte
Tout homme n’aperçoit qu’une parcelle infime de la Vérité, et bien souvent, sinon perpétuellement, il se leurre à dessein sur la nature de ce précieux fragment qu’il détient. Une part de lui-même se retourne contre lui et agit comme un autre sujet. Ainsi l’homme se défait-il de l’intérieur. Un homme à l’intérieur d’un homme, ce qui ne fait point d’homme.
Jerry Fabin est drogué, il croit que son corps est recouvert de parasites. Il imagine qu’il vit en enfer. Jim Barris, petit génie de la chimie, est capable de produire un gramme de cocaïne pour moins d’un dollar. Fred travaille pour la brigade des stups, le corps dissimulé sous un « complet brouillé » jusqu’au jour où il comprend qu’il est son propre suspect. Ces trois-là et bien d’autres freaks vivent dans un monde où règne la Substance Mort, une drogue qui détruit l’identité…
Oeuvre majeure de Philip K. Dick, à l’instar d’Ubik, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? ou le Maitre du Haut Château, Substance mort est accessoirement le roman préféré d’Axl Rose, ce qui tend à prouver que le leader des Guns n’ Roses est un homme de goût ! A lire et à voir mais surtout à comprendre, à méditer, à (re)découvrir sans hésiter.
Nous n’avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup. La vie est assez longue, elle suffirait, et au-delà, à l’accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. Mais quand elle s’est écoulée dans les plaisirs et l’indolence, sans que rien d’utile en ait marqué l’emploi, le dernier, l’inévitable moment vient enfin nous presser : et cette vie que nous n’avions pas vue marcher, nous sentons qu’elle est passée. (p. 2, Ligne 3, Chapitre 1).
Au travers de son expérience, Sénèque cherche comment prolonger la vie humaine en la débarrassant des mille futilités qui l’encombrent sans lui apporter de richesse supplémentaire. Il nous aide ainsi à évaluer ce qu’est une vie vraiment vécue. Cet écrit est une lettre écrite à son ami Paulinus, dans laquelle il développe ses réflexions sur ce qui, aux yeux de beaucoup, est vécu comme une sorte d’injustice ou de déception : que la vie soit trop courte. Loin s’en faut, proclame le grand philosophe. La vie est, au contraire, a priori plutôt généreuse. Seule l’attitude des individus peut conduire à ce que leur vie leur paraisse passer plus vite qu’il ne l’est…
Ainsi, si nous n’étions pas si occupées à courir après des ambitions sociales un peu vaines ou une oisiveté souvent critiquable, ou encore une avarice insatiable, si l’on ne dépensait pas inutilement son temps au service d’autres sans que cela soit toujours bien nécessaire et dans une sorte de « servitude volontaire », on tirerait bien plus avantage de ce que la vie nous offre, goûtant chaque instant comme s’il était le dernier ou le premier… babelio.com
Une oeuvre incomparable, qui mérite tous les superlatifs, Jérusalem a demandé plus de dix ans de travail à son auteur, Alan Moore, l’homme derrière les iconiques comics Watchmen et V for Vendetta. Culte.
« Et si une ville était la somme de toutes les villes qu’elle a été depuis sa fondation, avec en prime, errant parmi ses ruelles, cachés sous les porches de ses églises, ivres morts ou défoncés derrière ses bars, les spectres inquiets ayant pris part à sa chute et son déclin ? Il semblerait que toute une humanité déchue se soit donné rendez-vous dans le monumental roman d’Alan Moore, dont le titre – Jérusalem – devrait suffire à convaincre le lecteur qu’il a pour décor un Northampton plus grand et moins quotidien que celui où vit l’auteur. Partant du principe que chaque vie est une entité immortelle, chaque instant humain, aussi humble soit-il, une partie vitale de l’existence, et chaque communauté une cité éternelle, Alan Moore a conçu un récit-monde où le moindre geste, la moindre pensée, laissent une trace vivante, une empreinte mobile que chacun peut percevoir à mesure que les temps semblent se convulser. Il transforme la ville de Northampton en creuset originel, dans lequel il plonge les brûlants destins de ses nombreux personnages.
Qu’il s’agisse d’une artiste peintre sujette aux visions, de son frère par deux fois mort et ressuscité, d’un peintre de cathédrale qui voit les fresques s’animer et lui délivrer un puissant message, d’une métisse défoncée au crack qui parle à la braise de sa cigarette comme à un démon, d’un moine du IXe siècle chargé d’apporter une relique au » centre du monde « , d’un sans-abri errant dans les limbes de la ville, d’un esclave affranchi en quête de sainteté, d’un poète tari et dipsomane, tous sentent que sous la fine et fragile pellicule des choses, qui déjà se fissure, tremblent et se lèvent des foules d’entités. Des anges ? Des démons ? Roman de la démesure et du cruellement humain, Jérusalem est une expérience chamanique au coeur de nos mémoires et de nos aspirations. Entre la gloire et la boue coule une voix protéiforme, celle du barde Moore, au plus haut de son art. » Claro
Broché: 1200 pages
Editeur : Inculte (30 août 2017)
http://alanmoore-jerusalem.fr/
Collection : INCULTE/DERNIER
Langue : Français
Est-il seulement possible de vivre sans poésie ? Quand redécouvrir Mallarmé devient une nécessité…
Toute l’âme résumée
Quand lente nous l’expirons
Dans plusieurs ronds de fumée
Abolis en autres ronds
Atteste quelque cigare
Brûlant savamment pour peu
Que la cendre se sépare
De son clair baiser de feu
Ainsi le chœur des romances
A la lèvre vole-t-il
Exclus-en si tu commences
Le réel parce que vil
Le sens trop précis rature
Ta vague littérature.
Karim Madani est un orfèvre, sa biographie consacrée à Spike Lee m’avait littéralement happé. Il en est de même avec Kanye West et pourtant, je dois avoué que j’ai tourné quelques temps autour du livre… que pouvais-je apprendre de plus que les tabloïds n’avaient pas encore dévoilé ? Allait-il me redonner l’envie d’écouter sa musique ? Quelles leçons de vie pouvais-je m’approprier à travers ses propos ? Force est de constater que Madani a réussi son coup. La vie de Kanye n’est pas un long fleuve tranquille et au delà de l’homme il y a également l’époque, le style, les twists, les coups de génie et les folies. Une oeuvre fascinante à bien des égards…
Tout le monde connaît les frasques de la rock star pourrie gâtée, ses coups de gueule plus ou moins justifiés. Il vire une fan en plein concert parce qu’elle a eu l’audace de se faire remarquer : « Je suis venu ici pour ouvrir une put*** de montagne, et vous essayez de me dicter mon art. Ne m’interrompez pas ! Je suis Kanye West, put*** ! » Après l’ouragan Katrina, il déclare sans filtre : « George Bush n’en a rien à faire des Noirs », puis clashe Barack Obama : « On ne change pas le monde en restant à la Maison Blanche. »
En août 2015, l’époux fantasque et mégalo de la grande prêtresse de téléréalité Kim Kardashian confirme son intérêt pour la chose publique au terme d’un discours de 12 minutes aux MTV Awards (« certains vont se demander si j’ai fumé avant de venir, la réponse est oui ») et annonce sa candidature à l’élection présidentielle…
L’auteur retrace l’enfance atypique de ce gamin de la classe moyenne, fils d’une professeur de littérature et d’un ex-Black Panther, ses débuts dans la musique, le deal fondateur avec Jay Z, dont il relance la carrière.
Producteur le plus important de sa génération, il réalise en 2004 son premier album, The College Drop Out. Conçu juste après un terrible accident de voiture qui manque de lui coûter la vie et marque le début de sa crise mystique du « Black Jesus » – il révolutionne le rap game. Suivront Late Registration, 808’s and Heartbreak, et Yeezus. Au sommet de sa gloire, l’artiste tyrannique et torturé a rendu obsolète le look et l’imagerie gangsta, il tente d’intégrer le monde de la haute couture et ne cesse d’ailleurs de remettre en cause certaines normes, prenant position pour les droits des homosexuels dans un univers où cela n’est pas évident : « On se bat durement pour qu’un Blanc ne nous lance pas à la figure le mot “nègre”. Mais nous faisons pareil avec les gays. » À travers une série de chapitres ultra-documentés, nourris d’anecdotes, de faits historiques, d’analyses sociologiques et d’interviews inédites en France, Kanye West reconstitue les pieces of a man de celui qui a profondément influencé et remodelé la culture pop du 21e siècle.
Broché: 192 pages
Editeur : DON QUICHOTTE (12 mai 2016)
Collection : NON FICTION
Langue : Français
ISBN-10: 2359495356
ISBN-13: 978-2359495355
Dimensions du produit: 20,5 x 1,1 x 14,1 cm
Patrick Bateman (American Psycho) le psycho killer le plus glamour des 80’s contre Victor Ward (Glamorama), mannequin terroriste / agent secret malgré lui de la fin du XX° Siècle. Deux anti héros majeurs de Bret Easton Ellis. Mais qui de Patrick ou de Victor serait capable de survivre, stylistiquement parlant en 2015 ?
La Société du spectacle est un livre de Guy Debord publié en 1967. La phrase d’ouverture est un détournement de la phrase d’ouverture du Capital de Karl Marx : « La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une « immense accumulation de marchandises« . » (Première phrase de Marx) « Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. » (Première phrase de la Société du Spectacle) Le livre est agencé comme un essai politique utilisant la forme de la thèse, et non comme un ouvrage de philosophie, dont il dit qu’elle doit trouver sa réalisation et non plus sa discussion, pour reprendre le mot de Karl Marx. En cela il expose son sujet de manière affirmative plutôt que discursive, il ne cherche pas à démontrer, ou même à convaincre, mais à montrer : un exemple dans la sobriété de sa thèse 9, qu’il énonce en une seule ligne : « Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. » Ce relatif laconisme comparé à d’autres ouvrages situationnistes comme ceux de Raoul Vaneigem rendit relativement difficile les commentaires ultérieurs du texte, par l’usage de Guy Debord du style hégelien. Si Guy Debord fait apparaître dans son livre une interprétation de la critique marxienne du fétichisme de la marchandise développée dans le premier chapitre du premier livre du Capital (1867), elle-même faisant suite à la théorie de l’aliénation exposée dans ses Manuscrits de 1844, son originalité se situe précisément dans la description de l’avance contemporaine du Capital sur la vie de tous les jours, dans les moyens qu’il emploie et dans ses finalités modernes de conquête, dans son emprise sur le monde à travers la marchandise.
Chanel, Gloria Swanson, Greta Garbo, Marie-Laure de Noailles, la duchesse de Windsor, Visconti, Ali Khan, Rita Hayworth, Truman Capote, Gianni Agnelli, la princesse Grace, la Callas, Onassis, Jackie Kennedy, Andy Warhol, Jacques Chazot, Elizabeth Taylor… Qui peut se targuer d’un tel générique ? Ce livre n’est pas une étude sociologique sur le snobisme, mais un livre avec des snobs comme personnages. Des snobs qui se croisent. Plus de snobs qu’aucun autre livre n’en a jamais réuni.
Des snobs, des dandys, des noctambules, des esthètes, des égéries, des stars, dès couturiers, des décoratrices, des écrivains, des hommes à femmes et des femmes à hommes (mais aussi des hommes à hommes et des femmes à femmes) réunis par des histoires d’amour, des romances, des coucheries, des coups de foudre, des coups fourrés… Presque une centaine d’acteurs, sans compter les seconds couteaux. Que du beau monde, mais quel monde! Un monde à des années lumière du nôtre.
Un monde qui appartenait encore aux hommes et aux femmes qui se couchaient tard, qui buvaient comme des trous, qui fumaient comme des pompiers et se droguaient à l’occasion. Grâce à une foule d’anecdotes et une écriture qui emprunte au romanesque, Francis Dorléans, ancien chroniqueur pour Vogue, a l’art de convertir la nostalgie d’une époque en un feuilleton acide et coloré dont on ne voudrait rater aucun épisode. De Francis Dorleans (Auteur)
Comme vous le savez sans doute, chez JetSociety nous sommes très attachés aux productions littéraires et c’est toujours avec une immense joie que nous relayons les concours permettant l’émergence de nouveaux talents :
LOFT design by… lance la 3ème édition de sa biennale de poésie à partir du 12 janvier 2015 sur le thème « Avis de recherche ».
Amateurs de sons et de sens, c’est à vous de composer.
LOFT design by… n’est pas une question de mode mais d’art de vivre. Depuis sa création, la Maison s’inspire des lettres pour créer ses collections de vêtements. Qui dit recevoir LOFT design by… dit aussi l’envie de transmettre et de partager.
En 2011, le créateur Patrick H. Frèche, entouré de ses amis poètes, crée une biennale de Poésie. Mettre à l’honneur les tisserands du verbe et leurs jolis mots, sous la forme d’un concours de poésie, tel était son objectif.
Les Editions Flammarion, partenaire du concours, publie en un recueil, les textes des finalistes et du lauréat «Poèmes en Loft ».
Cet ouvrage est distribué à titre gracieux dans les maisons de la culture, auprès des bibliothèques municipales, dans les librairies spécialisées ainsi que dans toutes les boutiques LOFT design by… .
Dès le mois d’avril, un jury composé de professionnels : critiques littéraires, écrivains, et comédiens spécialistes de la lecture sur scène commencera la lecture des poèmes, puis se tiendra le moment des délibérations, jusqu’à l’annonce et la remise du Prix des finalistes et du lauréat en juin.
Pour participer au concours
Par courriel : avisderecherche@loftdesignby.com
Par courrier postal : LOFT design by – Concours de poésie – 103, rue Lafayette, 75 010 Paris
Plus d’informations et le règlement du concours sur www.loftdesignby.com
Inazo Nitobe (1862-1933) était un éducateur, docteur en agronomie et en droit. Il a réalisé de nombreux écrits, dont le plus célèbre est Bushido, l’âme du Japon (1899). L’œuvre de Nitobe, rédigée dans un excellent anglais victorien, est un groupement d’essais courts, arrangés un peu au hasard dans lesquels il compare les vertus du bushido avec leurs équivalents européens.
Cela exige une ingéniosité considérable et n’aurait pu être réalisé que par quelqu’un qui, à l’instar de Nitobe, maîtrisait l’histoire, la religion, la littérature et la philosophie de l’Europe. Les thèmes abordés dans ces essais sont le système éthique du samouraï, le courage, la bienveillance, l’honneur et la maîtrise de soi (des vertus qui s’articulent évidemment dans bien d’autres cultures). Les thèmes spécifiques au samouraï sont toutefois abordés dans la douzième partie, « The Institutions of Suicide and Redress » et dans la treizième, « The Sword, the Soul of the Samurai. » Nitobe parlait Esperanto.
Il a participé au congrès universel d’espéranto de Prague en 1921. Il a toujours soutenu l’espéranto et l’a appelé « moteur d’une démocratie internationale ».
« Bushido signifie la volonté déterminée de mourir.
Quand tu te retrouveras au carrefour des voies
et que tu devras choisir la route, n’hésite pas :
choisis la voie de la mort.
Ne pose pour cela aucune raison particulière
et que ton esprit soit ferme et prêt.
Quelqu’un pourra dire que si tu meurs
sans avoir atteint aucun objectif,
ta mort n’aura pas de sens :
ce sera comme la mort d’un chien.
Mais quand tu te trouves au carrefour,
tu ne dois pas penser a atteindre un objectif :
ce n’est pas le moment de faire des plans.
Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons
ou si nous faisons des projets nous choisirons la route de la vie.
Mais si tu manques le but et si tu restes en vie,
en réalité tu seras un couard.
Ceci est une considération importante.
Si tu meurs sans atteindre un objectif,
ta mort pourra être la mort d’un chien,
la mort de la folie,
mais il n’y aura aucune tache sur ton honneur.
Dans le Bushido , l’honneur vient en premier.
Par conséquent, que l’idée de la mort soit imprimée dans ton esprit
chaque matin et chaque soir.
Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit
aura trouvé une demeure stable dans ton âme,
tu auras atteint le sommet de l’instruction du bushido ».
Ephraïm Chambers, né à Kendal, Westmorland, en 1680 et mort dans la banlieue de Londres, à Islington en 1740, est un éditeur et encyclopédiste anglais. Franc-Maçon, la traduction de sa Cyclopaedia or Universal Dictionary of Arts and Sciences est la base de l’Encyclopédie de Diderot.
D’origine modeste, il accomplit ses études à Kendal puis entre comme apprenti chez un cartographe. Il publia la Cyclopaedia or Universal Dictionary of Arts and Sciences à Londres en 1728, par souscription (2 vol. in-f°). L’ouvrage récolta un franc succès et le fit admettre à la Société royale de Londres.
Pour la seconde édition de Cyclopædia, Chambers écrivit un texte intitulé Considération, aujourd’hui perdu, qui donnait un aperçu de ses travaux. Il prévoyait un remaniement de l’encyclopédie, qui ne fut jamais effectué. En revanche, cinq éditions parurent en dix-huit ans, dont une des plus estimées au XIXe siècle est selon le Dictionaire Bouillet celle de Abraham Rees, 1788-1791, Londres, 5 vol. in-fol.
Dans son Discours de 1736, Andrew Michael Ramsay, haut dignitaire de la nouvelle Grande Loge de France, annonçait la publication d’un dictionnaire universel des arts libéraux et des sciences utiles, commencé à Londres.
C’est André-François Le Breton, vénérable d’une des premières loges françaises, qui proposa la traduction de la Cyclopædia à Denis Diderot et se fera par la suite l’éditeur de l’Encyclopédie. Éphraïm Chambers fonda aussi un magazine littéraire et traduisit du français l’Usage de la perspective de Jean Dubreuil. En tant que membre de la Royal Society, il est inhumé dans l’abbaye de Westminster, à Londres.
The MisShapes are Greg Krelenstein (25), Leigh Lezark (21), and Geordon Nicol (21), the promoters and DJs behind an eponymous Saturday night party as well as fashion —and music—world staples in their own right. The MisShapes phenomenon began in February 2004 when the club night, which many now consider the best in hipster Manhattan, opened its doors for the first time. It’s a teenage rock’n’roll dance party for kids in their twenties, and it’s been going strong ever since, capturing a raucous, raw spirit that is the ruling aesthetic for today’s creative types. The trio has been heralded in publications ranging from People to Paper, Nylon to The New York Times. Blender had them on their Hot 100 list and Leigh Lezark was one of New York magazine’s « Most Influential New Yorkers » in 2006 as well as one of Spin magazine’s « Top 25 Under 25. » amazon.com
De l’ambiance feutrée de chez Castel au port de Cayenne, un voyage surprenant ! Quand on est habitué aux salons parisiens et aux plages de Saint-Barth, difficile de se retrouver au beau milieu de Saint-Laurent du Maroni, en Guyane. Dans Fashion Caraïbes (Editions Mon Petit Editeur), Anne de Laval nous emmène sur les pas de Daphnée qui, suite à un appel de ses parents qu’elle n’a pas vus depuis deux ans, est contrainte de faire marcher leur rhumerie. Le décalage de de vie et la différence de quotidien rendent les retrouvailles chaotiques. Mais bientôt notre héroïne va vivre un voyage plein de découvertes. « Poivre de Cayenne », de son regard acerbe et humoristique, va finalement trouver ce qu’elle ne cherchait pas. A propos de l’auteur : Née en Bretagne, Anne de Laval travaille dans le cinéma et la publicité. Passionnée de voiles, elle crée à Paris une agence de communication et de sponsoring. S’inspirant de son vécu et piochant dans ses rêves elle se dit « pourquoi pas moi » et se met à écrire pour elle et pour les autres. livre.fnac.com
My life has been a great story/ In a ultimate War/ Do I ill or do right ?/ Make peace or go raw? Ma vie a été une grande histoire/ Dans une guerre absolue/ Dois-je faire le bien ? Dois-je faire le mal/ Faire la paix ou devenir dingue ? Ice-T, Exodus
C’est une icône du hip-hop. On dit qu’il a inventé à lui tout seul le gangsta rap dans les années 80. Pour les téléspectateurs c’est l’inspecteur Odafin » Fin » Tutuola de la série prestigieuse New York Unité Spéciale. Mais, là où s’arrêtent les projecteurs, loin des gros titres des journaux, commence la véritable histoire de Ice-T, celle que des millions de ses fans n’ont jamais entendue… Ce livre, c’est Ice-T avec ses propres mots, crus, Ice-T que la censure ni la peur n’empêchent d’exprimer ce qu’il pense. Orphelin, élevé dans les rues infestées par les gangs de South Central à Los Angeles, il passe quatre ans dans l’armée américaine dans la célèbre division « Éclair des tropiques ». Il ne dissimule rien de sa carrière réussie de voyou et de cambrioleur, de l’accident de voiture qui a failli lui coûter la vie, et de sa décision cruciale de quitter le monde du crime pour creuser son propre chemin vers le monde du spectacle et la célébrité internationale…
Une suite d’American Psycho, en partie partagée, élaborée sur Twitter ? Ben ouais ça semble si logique, si naturel, si génial ! L’auteur et sa muse déséquilibrée Patrick Bateman s’emparent du réseau des réseaux pour mettre le feu sacré notamment au star system.
Extraits (traduction Eric Vernay pour fluctuat.premiere.fr)
@breteastonellis : Une heure du matin à LA, assis à mon bureau pour finir un script et soudain je me mets à prendre des notes sur Patrick Bateman, sur là où il se trouve maintenant et peut-être qu’il pourrait…
@breteastonellis : Flashback: Patrick en adolescent, il va au lycée, avant d’aller à New York, et comment il est forcé par son père à…
@breteastonellis : Hmmm… Peut-être que je devais appeler mes éditeurs Lundi…Mais je dois encore trouver la structure…Il y aura certainement des meurtres en classes prépa et…
@breteastonellis : Bon, si ces idées de séquelle pour American Psycho donnent quelque chose, j’en parlerais à mon agent mais d’abord il faudra que je passe le week-end à voir si ça fonctionne…
@breteastonellis : Patrick à Harvard en train d’écouter The Nylon Curtain…peut-être Nebraska..peut-être Don Henley…
@breteastonellis : J’adorerais Patrick en train de disséquer « Building the Perfect Beast” de Don Henley…
@breteastonellis : Le premier meurtre de Patrick n’aurait pas été à Harvard. Il aurait été auparavant … Cela aurait été la maîtresse de son père…
@breteastonellis : Patrick détesterait Obama et par exemple et entrerait dans les détails au sujet de la fraude du blaireau #Kony2012 et il adorerait Kim Kardashian.
@breteastonellis : Que penserait Patrick Bateman de la notion de transparence? Ou bien a-t-il déjà pensé à la question dans l’original ? Des pensées qui me viennent en prenant des notes…
@breteastonellis : Patrick posterait des photos des filles qu’il a assassinées sur Facebook et personne ne le remarquerait ou posterait “Fuck Yeah” et voilà ce à quoi je pense.
@breteastonellis : Patrick parlerait d’Adele et Kanye et KATY PERRY parce que « Firework » est son morceau favori…Et ensuite il tue l’entraîneur de Katy Perry…
@breteastonellis : L’iPad de Patrick commencerait à lui parler…Lui disant que la reprise de The Cure par Adele l’a conduit au meurtre, eh bien, de tout le monde…
@breteastonellis : J’ai 3 pages de notes sur là où habite Patrick Bateman maintenant et d’où il vient. La scène la plus violente se déroule dans un club féminin où Patrick Bateman viole/tue 12…
@breteastonellis : Patrick partirait dans une longue dissertation sur l’oeuvre de Coldplay…
Sa chanson préférée étant « Fix You »…
@breteastonellis : Patrick se plaindrait de Spotify et de Cloud et Tumblr…Mais il pourrait trouver ses victimes via Blendr en écoutant Beyonce et O.A.R [groupe de rock américain né au milieu des années 1990s, ndlr]
@breteastonellis : L’autre roman auquel je pense serait sur Sean Bateman comme gros pédé dans le West Hollywood, où il contracte le Sida dans les pavillons locaux…
@breteastonellis : Une scène avec Chris Martin et Patrick Bateman mangeant des gaufres et parlant du degré de coolitude de St Vincent….Et ensuite Patrick lui coupe lui fend la gorge. Notes.
@breteastonellis : Le héros de Patrick Bateman était Michael Hutchence…
@breteastonellis : Ces pavillons sont si gay qu’ils ont des tests HIV gratuits dans l’allée 5…
@breteastonellis : Patrick Bateman serait si obsédé par « Stop and Stare » et tout ce qu’a pondu le mec qui a écrit « Halo »…[référence à Ryan Tedder, le chanteur du groupe de rock OneRepublic et auteur de chansons pour Beyonce et Adele, ndlr]
@breteastonellis : Patrick Bateman courant autour de Central Park en écoutant « Destination Unknown » de Missing Person…Les notes continuent d’affluer…
@breteastonellis : Le plan à trois préféré de Patrick : Rihanna et cette fille de Sleigh Bells…
@breteastonellis : Rencontre effrayante de Patrick avec un homo : Kris Humphries au STK [Humphries est un joueur de basket américain de l’équipe des Nets et ex-mari éphémère de Kim Kardashian, STK est une fameuse steakhouse de Manhattan, ndlr]
@breteastonellis : Le premier meurtre est le mec du #Kony2012 que Patrick découvre amant du petit copain d’Andy Dick… [Andy Dick est un célèbre humoriste américain, très provocant]
@breteastonellis : Patrick traînant avec Scott Disick et Rob Kardashian…[célèbres mannequins américains, ndlr]
@breteastonellis : Patrick veut se taper toutes les soeurs Kardashian…Page 4…Et après…Attendez, comment Channing Tatum entre en scène?
@breteastonellis : Le plan à trois idéal selon Patrick : Chris Brown et Rihanna…
@breteastonellis : Hmm…Page 5… Tuer David Beckham dans un ascenseur à Manchester…
@breteastonellis : Courir après Gavin Rossdale dans un Bristol Farm à West Hollywood… [Bristol Farm est une chaîne de restaurants, Rossdale est le frontman du groupe de rock Bush]
@breteastonellis : L’obsession de Patrick : Rihanna…
@breteastonellis : Le film préféré de Patrick : La couleur des sentiments…
@breteastonellis : Patrick était à des soirées il y a des semaines quand Lindsay Lohan a juré qu’elle allait coucher avec Beckham. Patrick à L.A avec son frère gay Sean ? Paul ?
@breteastonellis : Patrick et Gavin Rossdale ont eu leur moment Luis Carruthers dans la salle de bain de Bristol Farms. [Luis Carruthers est un personnage homo qui révulse Bateman dans American Psycho]
@breteastonellis : Griffonnage de notes sur Patrick Bateman comme directeur de fonds spéculatifs à LA…
@breteastonellis : Patrick traînant avec Mumford and Son’s… Que pourrait-il se passer…[ Mumford and Son’s est un jeune groupe de folk rock anglais]
@breteastonellis : Oui, Sean Bateman est gay. Y a-t-il quelqu’un qui ne s’en soit pas aperçu ?
@breteastonellis : Patrick a regardé Vendredi 13 quand il avait 16 ans mais…Page 7 et notes pour un sequel…
@breteastonellis : OK donc Sean est gay et vit dans le West Hollywood et Patrick va à L.A avec l’idée de tuer qui ? Une actrice célèbre ? Quelqu’un de “Hunger Games” ?
@breteastonellis : Oui, Patrick Bateman se servira de Blendr…
@breteastonellis : 12 pages de notes…
@breteastonellis : Patrick est d’abord obsédé par Rihanna et ensuite par les nombreuses partenaires de James Deen …[James Deen est un célèbre hardeur US]
@breteastonellis : Bon pour 14 pages de notes…
@breteastonellis : Patrick adore Celebrity Apprentice et Chopped and the Kardashian’s. Je pense…Housewives of Beverly Hills?… NCIS?… Quoi d’autre?…
@breteastonellis : Il déteste Dexter parce qu’ils lui ont volé son nom…
@breteastonellis : Patrick est bizarrement sympathique avec Kirk Cameron…[acteur américain et chrétien évangélique influent]
@breteastonellis : Les films préférés de Patrick sont Hostel 2 et Chicago…
@breteastonellis : Ecriture de nouvelle notes. Aller au lit. Du mal à croire à ce qui m’arrive. Est-ce que je vais réellement commencer à faire ça ? Patrick Bateman dit oui…
@breteastonellis : S’il vous plait continuez à m’envoyer des idées…Vous ne serez pas crédités…Mais elles aident…
@breteastonellis : Je garde ce qui pourrait être le nouveau livre sous des enveloppes pour le moment, après l’inspiration des dernières nuits. Mais je suis toujours intéressé par vos suggestions et conseils…
La suite, bientôt sur le Twitter de Bret Easton Ellis.
Quatre SDF recrutés par le mystérieux Hensley pour devenir braqueurs professionnels. Après une préparation quasi militaire, tout est en place pour le coup d’essai : le braquage d’une banque rue Oberkampf… Un scénario magistral pour ce roman tendre et coléreux qui met en vedette, une fois n’est pas coutume, les vrais oubliés de nos démocraties libérales.
C’est peu de dire que l’influence de Nietzsche est encore extrêmement sensible chez tous ceux que sa critique radicale de la morale et de la religion a laissé orphelins d’un principe transcendant sur lequel appuyer leur conscience ou leur raison d’être. La virulence et la radicalité de Nietzsche prêtent à toutes les formes de distorsions, dont ce «nietzschéisme de salon» que l’essayiste Jean-Claude Guillebaud, après l’historien François Châtelet, pointe du doigt : «[…] cette forme un peu bêbête de l’égotisme moderne, qui exalte l’instant, prône la jouissance immédiate et affirme, avec un brin de grandiloquence, son refus de tout projet ou croyance. Nous connaissons mille et un exemples de ces récitations avantageuses. Le plus extraordinaire est qu’elles se proclament « subversives » ou « insolentes », alors qu’elles caressent l’époque dans le sens du poil. Leur invocation emphatique de l’éternel retour, du temps cyclique, leur glorification du vitalisme païen concordent parfaitement avec l’idéologie invisible du libéralisme. Ce nietzchéisme-là est à la révolte ce qu’une pantomime de patronage est à l’art dramatique. Une pose dérisoire, une collaboration déguisée en résistance, une puérilité de potache.» JEAN-CLAUDE GUILLEBAUD, La refondation du monde, Paris, Seuil, 1999 http://agora.qc.ca
Hunter Stockton Thompson est un reporter et écrivain américain, né en 1939 (certaines sources indiquent : 1937 du fait qu’Hunter a menti sur son âge pour pouvoir rentrer plus tôt dans une rédaction) à Louisville (Kentucky) et mort le 20 février 2005 à Aspen, Colorado. Hunter S. Thompson invente et développe le principe de journalisme gonzo, qui consiste en une enquête ultra subjective faite de récits à la première personne, de rencontres et de prises de drogues, tout cela combiné à une plume féroce et hallucinée, et à un fort engagement politique. Il est l’ami notoire de Oscar Zeta Acosta, leur relation inspirera la rédaction de Las Vegas Parano, récit déjanté d’une quête du rêve américain à travers la prise de substances hallucinogènes. Il débute une carrière de journaliste sportif en Floride. Il travaille ensuite plusieurs années en Amérique du Sud pour le National Observer, puis rentre aux États-Unis à cause d’une dysenterie. Il participe (en vain) à des élections dans le but de devenir le shérif de Pitkin County.
Il publie Hell’s Angels qui fait connaître ses méthodes et montre ce que sera le journalisme gonzo (ou en anglais gonzo journalism), même s’il finit cette expérience à l’hôpital après un différend avec les Hell’s Angels au sujet de droits d’auteurs sur le livre. L’adaptation au cinéma de Fear and Loathing in Las Vegas en 1998 (Las Vegas Parano en France), par Terry Gilliam, dans lequel Johnny Depp joue précisément le rôle de Raoul Duke, alter-ego de Thompson, le fait connaître du grand public. Il met fin à ses jours avec sa propre arme à feu à son domicile d’Aspen le 20 février 2005.
Présentation de l’éditeur: De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse people. Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie… La très jeune romancière de Hell, grand succès de librairie déjà traduit en cinq langues, décrit avec une lucidité impitoyable un monde où chacun est prêt à se damner pour un quart d’heure de gloire. Elle impose un tempérament d’écrivain avec lequel, indiscutablement, il va falloir compter. Petit commentaire: Hou la la !!! Les mauvaises langues disent que Beigbeider serait derrière tout ça. C’est pas plutot Rank Xerox le chef ?
L’allée déserte. Il se rappela vaguement qu’il pleuvait très fort ce jour là. Et dans son cœur avait dardé le ressentiment de ce qu’il était en train de vivre. Et puis, il s’était dit en lui même, dans son for intérieur : « A quoi bon s’interroger ? à quoi bon se plaindre ? à quoi bon s’émouvoir ? Il prit dès cet instant conscience que la vie, sa vie, serait bien différente sans émotions. sans désirs, ni envie. Alors il refusa d’un coup son humanité. D’un revers de l’esprit, il se mua en une simple enveloppe charnelle destinée à se décharner le moment venu. C’était hier, avant hier. Tout cela avait dorénavant bien peu d’importance. Aujourd’hui il ne pleut pas. C’est le matin. Le réveil vient de sonner. Il se lève. Seul. Il allume la lumière. Puis la cafetière. Mange une galette de son. Va pisser. Se lave les dents. Passe son costume déjà préparé la veille. Ses gestes ont la précision de la répétition. Il ne cherche ni à maximiser ses gestes ni à les économiser. Il les exécute tout simplement. Sa volonté n’est que d’accomplir au plus juste les taches fixées. Ni plus. Ni moins. Il ne rejette pas le lien social. Il est vivant. Il cligne des yeux. La réunion d’aujourd’hui porte sur un nouveau projet. La pièce est vaste et impersonnelle. Identique et conforme à toutes celles qu’il connait déjà. Il cherche son nom écrit sur un bristol blanc par une main féminine à la calligraphie de circonstance. Il s’assied. Des conversations à droite, à gauche. Restaurant. Plainte. Fatigue. Enfants. Restaurant. Politique. Chiffres. Contentement de soi. Maison. Soirées. Invitations. Il n’écoute pas. Il attend.
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L’émission rediffusée opportunément par ARTE permet de revenir sur le parcours de la plus talentueuse des écrivains pour « enfants » des XX et XXIèmes siècles. Avant la folie médiatique, avant les films, avant Harry Potter il faut se rappeler qu’il y a une femme, au destin – de fait – extraordinaire. La bêtise la plus crasse voudrait que le succès planétaire des aventures du sorcier écolier, ne soit analysé que sur le plan comptable. Aucun intérêt pour moi. Le reportage justement « fait le métier » sur ces aspects matériels mais va quand même plus loin que cela et montre que J.K Rowling est avant tout une personne dotée d’une imagination et d’un talent littéraire suffisamment grand pour embarquer des millions de gens dans son univers. Ça c’est pour la surface. Lorsqu’on voit J.K Rowling et son entourage, lorsqu’on l’écoute, il ne fait nul doute que c’est véritablement elle qui existe dans chacune de ses lignes. C’est cette sincérité qui a permis au monde d’adhérer à ses œuvres. Et l’amour qu’elle a mis à la fois dans son travail et dans l’élaboration de sa saga. Il n’y a pas de calcul, juste une nécessité, celle de faire témoigner son esprit. Évidemment à celles et ceux qui ne se sont contentés de ne voir que les films tout ceci parait absurde. L’émotion n’est absolument pas la même. Il n’y a pas cette sensation d’amour ou d’appartenance à l’histoire. Même si le cinéma sait faire le beau, il ne sait pas faire le long et l’inutile, or dans chacun des Harry Potter il y a des longueurs, des moments imparfaits, parce que l’écriture de J.K Rowling est humaine, elle n’est pas littéraire, ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit… Alors, conditionnés par la sortie du prochain film, replongez vous dans cet univers. Par plaisir. Vous pouvez également écouter la version lue par le regretté Bernard Giraudeau de Harry Potter à l’école des sorciers, avec un petit pincement au cœur pour l’un et pour l’autre.
Le seul, l’unique ouvrage sur le groupe, par le groupe. « S’il fallait choisir un bouquin à mettre entre les mains d’All The Young Punks, ce serait celui-là ». – Magic! Groupe né de la première grande vague punk britannique des années 70, The Clash se démarque immédiatement : leur talent musical, leurs paroles intelligentes et engagées, leur énergie inépuisable, leur style unique et leur idéalisme passionné croquent avec ferveur et humour une époque, un mouvement culturel et les inquiétudes de toute une génération. Le son de The Clash, métissé de reggae, de ska et de rock, a traversé les générations et les frontières. Après de nombreux ouvrages biographiques, débats sans fin et questions sans réponses, les musiciens prennent enfin la parole pour relater leur carrière fulgurante. The Clash est leur premier – et très attendu – livre officiel, écrit avec leurs propres mots : il donne la parole à Joe Strummer, Paul Simonon, Mick Jones et Topper Headon. Une incroyable boîte à trésors : objets personnels, posters, œuvres d’art jusqu’à présent restées secrètes, mine d’or de photos de concerts inédites, dans les coulisses, sur la route… The Clash est une magnifique plongée dans l’intimité d’un groupe mythique. Année par année, de leur création à leur séparation, entre London Calling et Should I Stay or Should I Go, le parcours atypique d’une formation qui a marqué le mouvement punk, mais également des générations entières de musiciens, par son originalité, son engagement politique, son inventivité et son esprit provocateur. Topper Headon, Mick Jones, Paul Simonon, Joe Strummer Traduit par Stan Cuesta, Laura Derajinski, Charles Recoursé, Christophe Rosson audiable.com
Un auteur à part, un livre sans équivalent. Les Racines du Mal est le parfait livre de chevet, du moins pour et celles et ceux qui ne détestent pas les nuits blanches !
Son premier roman La sirène Rouge promettait plus qu’il ne donnait, le deuxième: Les Racines du Mal est un recueil de bonnes idées graphiques, littéraires, cinématographiques, musicales, d’anticipation, il nous plonge dans un univers effrayant, très actuel. Les tueurs en série ça vous dit quelque chose ? Et bien raconté par Dantec ça donne des cauchemars à longueur de nuits. Celles – ci seront très courtes tant le roman est prenant. Meilleur que la plupart des thrillers américains, Les Racines du Mal méritent toujours une grande adaptation ciné…
Quant à Dantec, à titre perso, j’aimerai qu’il se consacre à nouveau à ce type de littérature plutôt qu’à de la mauvaise philo ou des essais indigestes. Bref, Vous ne possédez pas les Racines du Mal, ce sont elles qui vous possèdent…
Les cadavres s’amoncellent sur son chemin et Lucas échappe à la mort grâce à son ange gardien, Pérez-Reverte fournit, illustrations à l’appui, tous les éléments pour que le lecteur résolve l’énigme… mais évidemment circulant de trick en trick on s’émerveille de l’extraordinaire capacité littéraire d’Arturo PEREZ-REVERTE qui a propulsé Le Club Dumas au rang de mythe.
Ce roman est un jeu de pistes sans égal, malheureusement mal adapté par Polanski au cinéma (La Neuvième Porte) qui n’a pas pu que saisir une partie de cette oeuvre riche sur le plan symbolique et ésotérique.