Charles Dollé se voit comme un enfant qui jouerait les savants fous dans une blouse blanche. Sa musique est une affaire d’équilibre, de mélange entre les genres, entre légèreté et mélancolie, intimité et pudeur, comme une ligne droite tracée entre deux pôles.
Influencé par le dernier album de MGMT pendant la composition d’Imago, j’ai le souvenir d’avoir voulu faire une petite sœur du titre de clôture, ‘Hand It Over’. Il y a des similitudes de forme avec ‘You Never Really’: la caisse claire qui sonne le départ, le tempo et l’arrangement vaporeux façon 80’s. Et en même temps, le fond est différent. C’est assez marrant de voir comme les choses nous échappent quand on crée, comme si une version inconsciente de nous-même prenait le relais le temps d’un morceau. C’est d’ailleurs le thème de la chanson, avec une anaphore comme racine des paroles : « You never really know yourself (…)