Le visage à moitié brûlé et une petite fille de deux ans. C’est tout ce qu’il reste de la relation de Jade à son ex, qui l’a défigurée à l’acide. À la violence de cette histoire, succède désormais celle du regard des autres. Pour ne pas couler, Jade n’a d’autre choix que de s’accepter, réapprendre à sourire et à aimer.
Dirty God parle de cicatrices, du regard des autres, de la difficulté de s’accepter lorsqu’on est jugé comme « différent ». Autant de sujet que la jeune Vicky Knight porte elle-même dans sa propre vie. Victime d’un incendie lorsqu’elle avait 8 ans, 33% de la moitié supérieure de son corps ont été marqués à vie. Elle a passé des années à lutter pour comprendre ce qui lui était arrivé, à se heurter à des barrières qui lui ont parfois semblé infranchissables.
L’équipe de Dirty God l’a repéré sur Youtube, dans une vidéo où elle raconte son histoire pour la diffuser auprès d’un public jeune et leur apprendre la tolérance. Elle travaille actuellement comme assistante médicale dans l’hôpital où elle a reçu le traitement qui lui a sauvé la vie.
« Il est entré.
Je matais la télé.
Puis j’ai senti un truc sur la figure.
Ça brûlait.
Je me suis mise à hurler.
C’était ma peau…
Elle pendait.Je croyais que c’était de l’amour… »
LE 19 JUIN AU CINÉMA