Cette cassette est la récolte d’une jachère d’un an et demi, des germes de compositions, des morceaux sauvages, des fantaisies pour friche, on y célèbre le pissenlit, la liberté et les herbes indomptées. De la friche est une série d’études musicales sur le végétal urbain, une sorte de plantasia mais en plus street, un bouquet modeste pour cueilleur-euse-s en balade. Majoritairement instrumental, on y retrouve aussi une collaboration avec Bilou, et un poème de Maya de Mondragon.
La cassette sort sur Pan European Recording à la rentrée et sera en vente à la boutique de la fondation, A Rebours. En jouant avec les mots pour créer des histoires d’amour, en testant des sons tourbillonnants, le compositeur autodidacte s’est fait rapidement un nom en apportant un vent de fraîcheur à la scène française.
Flavien Berger, membre du Collectif sin travaillant sur l’expérimentation, a toujours été intéressé par le bidouillage de machines. Sur ce point, son style est dur à définir.
Le parisien s’en affranchit, mélangeant habilement les passages effrénés et les longues plages de synthétiseurs. Flavien Berger joue sur les variations de dynamiques et l’auditeur se balade entre des montées fulgurantes et des sombres descentes.