Trainer ses escarpins Saint-Laurent dans la Creuse ou dans la Beauce est aujourd’hui au moins aussi « à la mode » que dans n’importe quel établissement de prestige à consonnance auvergnate de la capitale. « Ils sont montés ? Nous descendons ! » clament haut et fort les dépositaires du bon goût toujours plus en quête d’authenticité. Maxence, Lou, Tanguy, Isild ne pensent qu’à acquérir une vaste demeure à la campagne pour profiter des animaux de la basse court (au début Isild a eu très peur des vaches qu’elle n’avait jamais vu en vrai sauf au salon de l’agriculture, mais maintenant ça va) et de leurs propres légumes. Et si c’était ça la véritable révolution culturelle française ?