Véritable mal du siècle consécutif au problème de l’éducation et du nivellement de la société par le bas, le A – L’aisisme est un modus comportemental à la croisée des chemins entre le sans – gêne et le pique – assiette qui se répand et s’installe comme une épidémie. Glorifié par une bonne partie des émissions de Tf1, rendu sympathique par Franck Dubosq dans ses sketchs ainsi que dans le film Camping, par exemple, le A – l’aisiste est en réalité un beauf à la puissance mille. A titre de comparaison, les films ‘Les Bronzés 1 et 2’ se moquaient des français moyens (beaufs) des années 70 – 80, mais avec le recul on constate que ceux – ci étaient néanmoins capables de partir au club à l’étranger ou aux sports d’hivers… Ce qui n’est plus le cas du A – l’aisiste qui voyage à 30 mètres de chez lui dans un mobil home financé grâce à un coup de fil à Cofilem. Le A – L’aisiste est aussi un vrai con toujours prêt à dégainer des remarques grossières outrancières et déplacées. Pourtant il est parfaitement installé dans la société, car ses goûts, ses choix, ses actes sont ceux de la majorité. Il est la majorité. On dira simplement que cette majorité s’est radicalisée et que nos cons d’aujourd’hui sont pires que ceux d’hier mais peut être moins que ceux de demain… Faut il craindre le pire ?