Marie Laurencin : une exposition en hommage à l’élégance féminine (galerie Almine Rech New York)
La galerie Almine Rech New York, située dans l’Upper East Side, célèbre l’œuvre unique de Marie Laurencin avec une exposition intitulée « Marie Laurencin, works from 1905 to 1952 », visible du 9 janvier au 22 février 2025. Cette rétrospective rassemble plus de vingt œuvres majeures de l’artiste française, retraçant son évolution artistique, de ses premières expérimentations jusqu’à ses compositions matures.
L’Art Féminin par Excellence
Marie Laurencin, née en 1883, a consacré sa carrière à représenter la beauté féminine. Avec une palette délicate de tons pastel et des formes idéalisées, elle a capturé la grâce et l’élégance de figures féminines éthérées, marquant une esthétique singulière et reconnaissable. Laurencin s’est également imposée comme une figure emblématique de la scène artistique parisienne, collaborant avec des artistes tels que Pablo Picasso et Guillaume Apollinaire.
Une Vision Contemporaine de l’Héritage de Laurencin
Bien que Laurencin ait connu un succès commercial et critique de son vivant, son œuvre a été mise en retrait après sa mort en 1956, éclipsée par le mouvement expressionniste abstrait américain. Cependant, des rétrospectives récentes, comme celle de la Barnes Foundation en 2024, ont permis de réévaluer son rôle dans l’histoire de l’art moderne européen. L’exposition d’Almine Rech participe à ce renouveau, en explorant non seulement l’esthétique de l’artiste mais aussi ses thématiques transgressives, notamment sa représentation d’une féminité affirmée et fluide.
Informations pratiques
Titre de l’exposition : Marie Laurencin, works from 1905 to 1952
Dates : Du 9 janvier au 22 février 2025
Lieu : Almine Rech | New York, 39 East 78th Street, 2e étage
Plus d’informations : alminerech.com
Marie Laurencin, Trois danseuses, c. 1927 – Oil on canvas – 61.1 x 50.2 cm, 24 x 19 3/4 in (unframed); 93 x 82 x 8.5 cm, 36 5/8 x 32 1/4 x 3 3/8 in (framed) / © The Estate of Marie Laurencin – Courtesy of the Estate and Almine Rech – Photo: Melissa Castro Duarte