La loi du moins fort

Pourquoi les journalistes s’évertuent-ils continuellement à flatter les grandes réussites établies à coup de milliards d’euros hors de notre pays et à critiquer inlassablement toutes tentatives locales ? Évidemment je parle de Football. Reconnaître la valeur d’une équipe de moindre standing n’est pas faire offense à son supérieur financier, le meilleur gagne c’est ainsi que ca « fonctionne » dans le grand cycle de la hierarchie, mais d’où vient cette nécessité de toujours les opposer ? Syndrome de Robin des Bois ? France historiquement pays d’une exemplaire probité qui doit continuer à défendre ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité où le dopage n’existe pas et la triche non plus ? Le doute m’habite. Flatter le petit pour faire du nombre est une stratégie d’inenvergure qui n’a jamais donné de bons résultats sur le long terme. Faire vivre le rêve est une chose, dénigrer une réalité communément acceptée pour les autres d’une part et la rejeter en bloc d’autre part est selon moi purement schizophrène. Mais je me trompe sans doute, impossible ! Je suis Français !

After Party

Cannes… Pour celles et ceux qui ont le privilège d’en être, il est encore temps de faire une offrande à Notre Dame de la Bocca (si tant est qu’elle existe) et de prier tres fort pour, peut etre, obtenir auprès du microcosme de précieuses invits, non pas pour les sempiternelles et surannées soirées pseudo caritatives de la croisette, mais pour ces fameuses After Killer Parties, fréquentées par la crème de la crème, événements supra mondains vecteurs d’image, flatteurs d’ego, flamboyante démonstration d’une capacité à masteriser le truc. Comme le dit si bien qui tu sais, « Même Roman s’est fait tricard de sa propre after sur son yacht, c’est dire ! »

Bain d'obsidienne

La nuit est d’un noir de jais et plutôt que de prosaïquement regarder mes pieds ou le bout incandescent d’une cigarette suspendue au bout des lèvres, bien que je ne fume pas, je lève les yeux au ciel, en toute humilité et je m’incline face à spectacle si bouleversant. La nuit est un tout dans lequel faune, flore et éléments se mettent à vibrer à l’unisson. Perdu pour ma part dans cet abîme éclairé par des astres bienveillants, je réalise ma folie d’homme de croire que tout est analysable, quantifiable, explicable. Je me fous des protons, des neutrons, des particules ou de tout autre phénomène physique qui pourrait rationnellement définir ce que je vois, ce que je vis, ce que je fais. Le luxe de l’ignorant est parfois sans commune mesure avec le savoir du savant. Le cherchant erre sans but à la recherche d’une identité sans nom, sans forme, sans histoire, sans déterminisme. Creuser un puit à côté d’une rivière, prendre à contre sens une route que l’on connaît par cœur, la machine à remonter le temps est au cœur de l’être, de l’extrémité de l’ongle du pied au cheveu sur le sommet du crâne. La nuit est noire, je prends un bain d’obsidienne.

Croire en son étoile

Il n’est jamais aisé d’imaginer la vie autrement qu’en préjugeant du déterminisme qui agglomère pourtant l’homme dans le sol bétonné de l’insipide (sur)vie.
Croire en son étoile est une lubie d’équilibriste, perché à 700 mètre du sol, sans filet, à tout moment le vide, à tout moment la fin.
La peine d’être vécu ? Qui suis-je pour le dire ?
A l’instar de Nietszche qui offrait au mauvais goût une valeur universelle supérieure ou égale à celle du bon, je ne crois pas qu’il soit juste de condamner celles et ceux qui choisissent de rester dans les clous d’une existence rangée et pourtant dramatiquement pauvre. Le choix, voilà ce à quoi l’homme est tenu d’obéir. Esclave ou pro actif d’une graduation ou d’une stagnation, il n’est jamais exclu de croire en un idéal, même sans aller jusqu’à ce firmament inatteignable.
Funambule tu veux être ? Alors assume et va là où ton cœur te guide.
Tu chutes ? Relèves-toi, même seul contre tous et reprends ta quête, la finitude sera identique mais dès lors que tu as entrepris le chemin vers les méandres de l’incertain tu dois en accepter les conséquences, croire en ton étoile et avancer sans la perspective ni la certitude de ceux qui sont dans leur « concret ». Écarté du chemin le plus large, éloigné des perspectives les plus certaines: Mouton à 5 pattes, cygne noir, paria, tu es l’autre qui n’a pas vocation à être comme le reste du troupeau, dénigré, rejeté, moqué, toi et ton étoile reliés par un fil d’Ariane indéfectible, inaliénable, sans compromis. La lèpre sociale te guette, mais TU ES. Va, vis et deviens, c’est tout ce que je te souhaite.

@ Kerry, Abdal et tous les autres

Trop facile de se gosser lorsqu’on est blanc, beau et bien né ! Ces Hommes comme tant d’autres avant eux, ont découvert un jour par la Religion ( il n’y a selon moi, rien a dire sur leur motivation) une véritable raison d’exister. Alors bien sûr certains critiqueront. Bien sûr certains ignoreront. Evidemment ils dénigreront, s’alarmeront, mais la Religion « bien pratiquée » c’est à dire avec l’esprit de l’Homme (divin ?)… en acceptation et non en rejet, sans prosélytisme, mais en volonté de tendre vers l’ineffable en toute humilité, est la primeur de l’ensemble de l’humanité.

Mourrons, nous ferons, comme dirait Yoda (petit bonhomme vert à forte valeur ajoutée) mais c’est ainsi, cette realité assumée, qu’il faut bâtir l’humanité, en âme et conscience. Ces messages passés par le biais du slam ou du rap pour la plupart sont en Fait amour et acceptation de l’autre. Entendez le sans préjugés. L’Amour, n’a ni race, ni religion, ni couleur, ni odeur, ni saveur, ni rien qui puisse être critiquable ou quantifiable, il n’y a qu’une chose qui importe : l’autre ! Méfiez vous des prejugés, des biens pensants et surtout des gourous, confiscateurs de pensée. L’amour inconditionnel, la fraternité, la lutte contre le matérialisme qui prédomine, faire le nécessaire pour ÊTRE. Tel est notamment ce que Kerry, Abdal et d’autres chantent, déclament. Écoutons sans préjuger l’air de la Vie. L’air de l’amour, l’air de la compassion. Notre AIR à tous. Notre vivace testament.

@ Salon Grand Large : Corsairfly

En attendant le vol qui m’emmenera vers cette délicieuse et pleine de promesses contrée martiniquaise, j’apprécie le confort du salon grand large mis à disposition pour les « grands voyageurs » par Corsairfly. Confortablement installé à Orly Sud, c’est dans le calme la serenité et une coupe de champagne juste devant moi que j’écris ces lignes empreintes d’émotion satisfait de m’évader, me rasséréner avant les 8 heures de vol qui se profilent à l’horizon. Sobre, bien conçu, le salon offre les prestations que l’on est en droit d’attendre pour ce type de lieux. Le calme avant la tempête ? Non pas, le plaisir avant le rêve.

Vivre l'impossible !

La vie est ainsi faite pour beaucoup: Barrières, frontières, blocages de toutes sortes et d’un coup tout se limite à un cloisonnement dont on ne s’échappe pas. Faire vivre l’impossible n’est pas une doctrine, une lubie de philosophe mal dégrossi, une fuite du réel. Il s’agit selon moi d’une preuve ontologique de l’existence de l’homme, sans l’envie d’aller au delà du possible, sans la hargne de dépasser les clivages, les cadres et les restrictions, rien de positif n’arriverait, le conformisme pour seule destination, autant dire la banale mort. Faire vivre l’impossible, en dehors de tout argument marketing usé à mauvais escient mérite d’être entrepris à bras le corps et avec la détermination et l’énergie requise. Dont acte

Take my breath away

Sortez les wayfarer, le style Top Gun est de rigueur cet été. Fly Jacket, pantalon cigarette, boots et cigare au bec, vous franchirez cette nouvelle saison chaudement mais avec classe. As usual !

Joris-Karl Huysmans

Joris-Karl Huysmans est un écrivain français, critique d’art, né à Paris le 5 février 1848 et mort dans la même ville le 12 mai 1907. Joris-Karl Huysmans descend d’une longue lignée d’artistes peintres flamands. Il est inscrit à l’état civil sous la forme francisée de son nom : Georges-Charles Huysmans. La plupart de ses œuvres ont été éditées — et continuent de l’être — sous la forme abrégée de J-K. Huysmans. Après une « jeunesse d’humiliation et de panne » (le remariage de sa mère avec l’homme d’affaires protestant Jules Og ; son père étant mort le 24 juin 1856), il poursuit une carrière de fonctionnaire pendant trente ans. Il publie à compte d’auteur en 1874 un recueil de poèmes intitulé Le Drageoir à épices qui est réédité et rebaptisé l’année suivante Le drageoir aux épices. Un article sur L’Assommoir et un roman, Les Sœurs Vatard (1879), lui valent l’amitié d’Émile Zola et l’amènent à participer à la publication en 1880 d’un recueil collectif intitulé Les Soirées de Médan, véritable manifeste en acte du naturalisme, où il insère Sac au dos. Ses œuvres peignent alors des existences ternes et une vie quotidienne fade dans En Ménage (1881) et À vau-l’eau (publié à part en 1882). Déjà apparaissent son pessimisme et son dégoût pour un monde moderne composé « de sacripants et d’imbéciles ». À rebours (1884) rompt nettement avec l’esthétique naturaliste ; les « tendances vers l’artifice » du héros, Des Esseintes, sont, « au fond, des élans vers un idéal ». Un autre personnage, Durtal (Là-bas, 1891), exprime aussi l’évolution que connaît Huysmans ; cette étape satanique, où se mêlent occultisme et sensualité, précède sa conversion à la foi chrétienne (La Cathédrale, 1898 et L’Oblat, 1903) à laquelle l’ont amené des préoccupations esthétiques : l’écrivain, en effet, en vient au catholicisme, attiré par l’art qu’il avait fondé, comme il avait été séduit par le talent des impressionnistes (Degas, Monet, Pissarro, Odilon Redon) dont il se fait le défenseur dans L’Art moderne (1883). Au terme d’une difficile évolution, Huysmans cherche à « atteindre les en deçà et les après », à faire un « naturalisme spiritualiste » tout en gardant son goût du détail cru, des termes rares et de la brutalité véhémente du style, « la langue étoffée et nerveuse du réalisme ». Il se retire chez les bénédictines à Paris. On lui découvre un cancer de la machoire en 1905. Conformément à ses convictions religieuses, il décide d’accepter la douleur et de ne rien faire pour la soulager. Il meurt deux ans plus tard, le 12 mai 1907 dans des conditions de douleurs physiques atroces. Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris. Son exécuteur testamentaire fut son ami Lucien Descaves.

BREAKBOT. By Your Side. Ecoute privée. 18 Mai @ Cannes

Une prestation unique, exceptionnelle mais reservée aux invités. Be there or be Square !!!! Ed Banger organise une écoute exclusive de « By Your Side », le premier album de Breakbot, le vendredi 18 mai à Cannes à partir de 16h sur la plage de la Villa Schweppes. L’écoute sera suivie d’un dj set de l’artiste.

L'hôtel Jules&Jim installe son cinéma éphémère

Après avoir lancé les « apéros-cachés » l’été dernier et fêté l’inauguration de l’hôtel en février, Antoine Brault et Geoffroy Sciard proposent cet été, un cinéma éphémère dans les murs de l’hôtel… Une salle de cinéma secrète qui offrira des conditions de visionnage aussi agréable qu’exclusive. A partir du 6 juin 2012, Les projections accueilleront chaque mercredi, une programmation originale, retraçant 60 ans de cinéma. Ce rendez-vous sera également l’opportunité de découvrir de nouveaux talents. Avant chaque séance, un jeune réalisateur viendra présenter son court-métrage aux spectateurs présents en quelques minutes. Pour ouvrir ce festival « estival et cinématographique », Antoine Brault & Geoffroy Sciard rendent hommage à « Jules et Jim », adaptation du célèbre roman de Henri- Pierre Roché. À l’occasion de son cinquantième anniversaire, le chef d’œuvre de François Truffaut de 1962 sera projeté en séance d’ouverture le mercredi 6 juin 2012 à 20h45. La programmation du festival commence en 1962, date de la sortie de « Jules et Jim» pour se terminer en 2012, date de l’ouverture de l’hôtel. Chaque décennie (1962, 1972, 1982, 1992, 2002 et enfin 2012) sera représentée et incarnée par un film emblématique.

Chaque semaine, la salle sera ouverte à 20 spectateurs. Les réservations seront ouvertes sur la page facebook de l’hôtel : www.facebook.com/hoteljulesetjim le jeudi matin pour le mercredi suivant. Avant de récupérer leur ticket auprès de l’ouvreuse, sésame pour accéder à la salle secrète, les 20 spectateurs pourront se restaurer au bar et pourquoi pas y déguster une des créations de Ricardo le barman !
Cinéma éphémère Jules&Jim

À partir du Mercredi 6 juin 2012 Inscriptions & programmation sur Facebook : www.facebook.com/hoteljulesetjim Séance gratuite. Bar ouvert de 17h00 à 23h00 (Assiette jambon et fromage fermier à 17 € – Vin au verre à partir de 8€ – Coupe de champagne Moët Brut Imperial 12€).

Hôtel Jules & Jim 11, rue des Gravilliers 75003 Paris www.hoteljulesetjim.com

Histoire de l'habitation Trois Rivières

Vers 1660, Nicolas Fouquet, Surintendant des finances de Louis XIV, rêve de fonder, avec la complicité du Lieutenant Isaac de Feuquieres, une vice-royauté aux Antilles. Il s’adjuge alors la plus grande concession jamais attribuée aux Antilles : environ 2000 hectares entre le Diamant et Saint Luce. Il fait construire un véritable château fort qui n’a pas le temps d’être habité. En effet, quand intervient la disgrâce de Fouquet, tous les édifices de l’habitation sont détruits. En 1770, la propriété, qui a changé plusieurs fois de propriétaires, compte 3 habitations sucreries. L’une au moins, dont il subsiste quelques vestiges, restera en activité jusqu’ en 1867. En 1785, c’est la fin de la prépondérance des représentants royaux. Etienne Issaïe Marraud Desgrottes, puissant propriétaire, fait l’acquisition des habitations Céron et Trois Rivières. Le Céron est désigné habitation sucrerie, où l’on fabrique également du rhum, tandis que Trois Rivières est laissé à l’abandon. Située en bordure de mer, l’usine est reliée aux plantations par plusieurs kilomètres de voies ferrées. En 1894, après diverses péripéties, le Céron est adjugé à la SA Trois Rivières. C’est la fin du Céron comme structure de production. L’usine à sucre, construite sur le site actuel, s’oriente progressivement vers la production de rhum agricole. Progressivement, une part de plus en plus importante de la production est mise en vieillissement. En 1976, Martini Rossi prend une participation majoritaire dans la société. D’importants efforts financiers sont consentis, et la société va rapidement bénéficier de cette nouvelle dynamique. Au début des années 80, la distillerie est de nouveau modifiée et agrandie. Depuis 1994, Trois Rivières fait partie du groupe Bellonnie Bourdillon et Successeurs, déjà propriétaires des rhums La Mauny. rhumdemartinique.com

Parrot Cay Resort

Providenciales, Iles Turks et Caicos… Avec leurs plages de sable blanc qui s’étirent sur plus de 300 km et leurs fabuleux fonds marins, les îles Turks et Caicos sont une destination de rêve et un paradis pour tous les plongeurs. Providenciales – Provo en abrégé – est une île pleine de charme, qui a connu ces dernières années un développement touristique spectaculaire. La magnifique plage de Grace Bay a été élue à deux reprises meilleure plage du monde par les lecteurs du Conde Nast Traveler. En très peu de temps, ce petit coin perdu et quasi désert est devenu un centre touristique mondialement connu. La baie est désormais bordée par plusieurs grands hôtels, un casino, des restaurants et même un centre commercial, et le terrain de golf de Provo est très apprécié des connaisseurs. Mais le ‘top’ c’est Parrot Cay un espace reservé aux privilégiés http://parrotcay.como.bz Tarifs adaptés au lieu…