Prendre le contrepied de la morosité quitte à sombrer dans la mièvrerie la plus dégoulinante.
Le monde tel que nous le vivons se fissure de toutes parts et les pompiers pyromanes du système n’ont de cesse de nous justifier comment ils ont eu raison de ne jamais se remettre en question et surtout de continuer la pignolade collective au son du « on a toujours raison ».
J’ai lu récemment qu’Edgar Allan Poe n’avait jamais eu de succès en tant que journaliste parce qu’il était le meilleur de la rédaction, les jaloux avaient comme trop souvent réussi leur coup. De la à dire que le problème de l’humanité c’est l’Humain il n’y a qu’une marche savonneuse à gravir.
Il est tellement facile de trouver au quotidien des exemples de dysfonctionnement et de courroux que cela en devient lassant et usant.
Pendant ce temps là au paradis…
Mais c’est ici le paradis, le soir quand les étoiles brillent dans le ciel, le matin quand le soleil entre en scène et chaque instant qui nous permet de transcender la souffrance et d’aller au delà des maux, de nous réaliser en tant qu’être indépendamment de pré requis sociaux ou d’injustices flagrantes.
Le paradis c’est toi, c’est moi, c’est nous, laisse tomber ton égo et donne ton amour sans retenue, il y a tellement à partager. Affranchissons nous des contingences, tôt ou tard les réfractaires d’hier nous dirons qu’ils étaient à l’origine du mouvement. Mais dans ce sens là je suis prêt à l’accepter.