Un léger passage à vide « Camarade lecteur, amie lectrice, heureux de te retrouver. Franchement, si on m’avait dit que l’on se retrouverait un jour, toi et moi. Bon, tu sais comment les choses se passent. Je ne vais rien t’apprendre. Entre notre date de naissance et notre date de décès, il y a quelques moments dingues, des mauvaises passes et puis tout le reste. J’ai retiré tout le reste pour ne t’offrir rien que des moments dingues et des mauvaises passes. Et des moments dingues, aussi. Et des mauvaises passes. Et ainsi de suite. Bien à toi. NR » Confession d’un enfant du siècle, c’est le plus personnel, le plus intime des livres de Nicolas Rey qui se raconte ici pour la première fois, avec une sincérité qui émeut, sans aucun fard. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers, l’ambiance de ses romans, la vulnérabilité et la lâcheté amoureuse, les textos dans la salle de bain, le foot, Paris, l’amitié fusionnelle… Mais surtout, on y retrouve cette petite musique, cette grâce concise qui lui est propre, une manière de rendre universelle une sensation fugace, la vie ordinaire. Entre rire et larmes, un très beau texte, son plus beau texte penseront beaucoup, magnifique moment de lecture émaillé de joyaux, d’images et de phrases à lire et relire comme autant de vitamines pour l’âme. Nicolas Rey http://www.audiable.com
Bad Monkeys De nos jours dans un monde qui ressemble comme deux gouttes d’eau au nôtre et qui pourtant n’est pas tout à fait le même… Jane Charlotte est arrêtée en flagrant délit, pour un meurtre qu’elle vient de commettre. Au commissariat, elle raconte aux inspecteurs une histoire invraisemblable : elle ferait partie d’une organisation secrète dont la mission serait de se débarrasser des « Bad Monkeys », les êtres malfaisants qui ont échappé à la justice. Son aveu la conduit tout droit à la prison de Las Vegas, dans l’aile psychiatrique, où elle est interrogée par un médecin. Jane Charlotte entame alors le récit de sa vie : son adolescence chahutée, son recrutement par l’organisation, ses premières missions… Impossible de démêler dans ses propos le vrai du faux, le délire de la réalité… jusqu’à l’étonnant coup de théâtre final. « Ruff a créé un univers qui n’est pas sans rappeler celui de Philip K. Dick. On y croise aussi l’ombre de Jim Thompson et de Thomas Pynchon. » The New York Times « BadMonkeys est comme un château de cartes construit par un fou de vitesse : ça va à toute allure et on s’attend à ce que ça s’écroule à tout moment mais ce n’est jamais le cas. Une joie cérébrale d’un bout à l’autre et un final qui vous laissera complètement K.O. » Publishers Weekly RUFF Matt http://www.10-18.fr