Une ordure… J’adore ce genre d’histoire. Le mauvais garçon. Non pas le voyou, mais le type qui apparemment est normal et en fait ne l’est pas du tout. J’ai toujours rêvé de devenir L’ESPRIT DU MAL – puisque Dieu n’existe pas alors c’est que TOUT est permis, hi, hi, hi ! – comme Rastapopoulos, mais je ne l’ai jamais fait. Comme modèle, il y a Bad Lieutenant, le film de Ferrara et American Psycho. Une ordure est dans la même lignée, version scottish. Le personnage est un poulet odieux. Un vrai sale type qui « esthétise » le mal. Ça se lit tout seul, il y a de la came, des putes, du rock, des poulets qui rackettent des dealers et la fille d’un avocat qui fait une pipe au héros parce qu’il l’a chopée avec deux ecstas. Aucune rédemption en revanche, juste une brève explication psychologique à la fin – conflit père-fils, frères renégats, fils reniés, traîtres, etc. – qui enlève le côté mal-pour-le-mal qui pourrait se suffire à lui-même. Bref, à part ça, tous les ingrédients d’une bonne histoire. Et comme en plus c’est écrit par l’auteur de Trainspotting, c’est parfait. –Vincent Ravalec de Irvine Welsh (Auteur), Alain Defossé (Traduction) amazon.fr
Six pieds sous terre Terminées les grèves de la faim, manifestations en tout genre et autres immolations sur la place publique. La nouvelle solution pour se faire entendre lorsqu’on est un petit homme face au grand système ? S’enterrer vivant… C’est du moins l’idée folle d’Aidan lorsqu’il apprend la délocalisation de l’usine qui fait vivre sa petite ville du pays de Galles. Sous l’œil accablé de sa fille, épaulé par son fils et par ses compagnons de pub, considéré comme fou par le reste du monde, Aidan creuse un trou dans son jardin et élit domicile dans un cercueil « bio ». Et il n’en sortira pas tant que les autorités ne seront pas revenues sur leur décision. Contre toute attente, la renommée d’Aidan s’étend rapidement à l’ensemble du pays. Une comédie à l’anglaise, tendre et humaine, pour en finir avec la crise ! www.10-18.fr