Jade Jackson – Good Time Gone Extrait de Gilded
Gilded a été produit par Mike Ness, leader de Social Distortion. Un album qui ne parlera pas bien heureusement à la majorité des frenchies, aux sonorités country matinées de l’essence du punk rock.
Gilded a été produit par Mike Ness, leader de Social Distortion. Un album qui ne parlera pas bien heureusement à la majorité des frenchies, aux sonorités country matinées de l’essence du punk rock.
Les Como Mamas, reines du gospel actuel, font partie de la Music Maker Relief Foundation, organisme à but non lucratif dont l’objectif est de préserver les musiques traditionnelles américaines, précisément en aidant des musiciens encore en activité à éviter la pauvreté et l’oubli, et ainsi faire en sorte que leur art ne soit pas réduit au silence. Music Maker permet aux générations futures d’accéder à ce patrimoine grâce à des programmes (documentation, concerts, etc.) qui enrichissent la connaissance et l’appréciation des traditions musicales américaines.
Musiciens (The Glorifiers Band) :
Jimmy Hill (Wilson Pickett, Naomi Shelton & The Gospel Queens) : orgue
Thomas Brenneck (Menahan Street Band, Budos Band, Charles Bradley) : guitare
Homer Steinweiss (Sharon Jones & The Dap-Kings, Menahan Street Band, Charles Bradley) : batterie
Bosco Mann (Sharon Jones & The Dap-Kings, Naomi Shelton & The Gospel Queens) : basse
Move Upstairs – sortie le 19 mai 2017
(Daptone Records / Differ-Ant)
Un producteur, une semaine de résidence au Red Bull Studios Paris, un EP en téléchargement gratuit, telle est la règle des Red Bull Studios Paris Sessions. Saison 2, épisode 2
Not Waving, aka Alessio Natalizia, est un producteur de techno contemporain doublé d’une légende underground, il propose l’une des dance music lo-fi les plus extrêmes, violentes et abouties sur le marché.
Comment ne pas reprendre in extenso cette définition magique : « Musicalement, ces cinq titres ressemblent à du Joey Beltram gang-bangué par Skinny Puppy quelque part près d’un distributeur de seringues de Stalingrad au début du second septennat Mitterrand. Plus prosaïquement, c’est la techno que tout le monde a envie d’écouter pour danser et oublier les dernières heures du monde dominé par l’économie de marché. Un concentré d’horreur digitale pure à destination de vos oreilles. »
redbullstudios.com/paris
Robert Robert sort son EP Welcome To Finetown le 9 Juin prochain chez Nowadays Records. Opus de sept titres, Welcome To Finetown et ses sonorités spatiales ont pour vocation de nous transporter dans un univers parallèle où se croisent musique électronique et dream pop.
La vidéo de Misunderstood sur laquelle collabore Anna Majidson de Haute, raconte l’histoire d’un séjour à la campagne de deux jeunes femmes unies par une amitié récente… Une mauvaise surprise attend toutefois l’une d’elle ; son amie est prête à tout pour qu’elle lui appartienne. Cette idée est inspirée de récent thrillers et films d’horreur, dont Cabin in the woods, TheVoices, Wild Tales ou Neon Demon, et de vidéoclips. Quelque part entre malentendus, passion possessive, fragilité humaine…
Avec Horizons, Arigato Massaï démontre une fois de plus sa capacité à créer des compositions riches aux sonorités electro/dance catchy et chaleureuses :
Pour rappel :
Le pilier de la scène voguing parisien, Kiddy Smile est de retour avec un nouvel EP : TEARDROPS IN THE BOX
Tracklist
1. Teardrops In The Box (Original Mix)
2. Teardrops In The Box (Mystic Bill Jersey Dub)
3. Teardrops In The Box (Mystic Bill Vocal Mix)
4. Teardrops In The Box (Mystic Bille Acid Mix
Avec Love Love Love, Moullinex célèbre l’amour tout simplement :
If dancing happens within several social constraints, are we able to make it more instinctive and true to one’s feelings by forcing it? Can we defy a certain self awareness factor by doing so? More than thirty people responded to a casting call for a music video, but were not told the recording of this process would actually be in the video itself. When asked questions about gender, religion, their feelings, and dance, they answered by dancing. Unlike Rineke Dijkstra’s “Buzz Club” (1996) where dancers were “removed” from their context we decided to immerse them in a very sterile, artificial and even awkward setting in order to capture occasional and involuntary spontaneity.
Moullinex « Love Love Love »
Stream / Download — http://mllnx.co/lll
Love Love Love » Remixes by Les Loups, Larse, Switchdance
Stream / Download — http://mllnx.co/NMSYYS
https://www.facebook.com/moullinex/?ref=br_rs
Monday Land est le premier extrait du premier album de Lenparrot « And Then He » qui sortira en septembre prochain, entièrement produit par Julien Gasc & mixé par Yuksek.
MONDAY LAND
directed by Elsa & Johanna
in collaboration with Thibault Bélouis
Les Tribuns, Marion Courcoux, Thierry & Gislaine, Noé Pradel-Fraysse, Hélène Vincendeau, Olivier Deniaud, KiloShop
MONDAY LAND
written & composed by LENPARROT
arranged & performed with Olivier Deniaud
backing vocals by Juveniles
produced with Julien Gasc
mixed by Yuksek
recorded at Studio Avant Garde + Studio Ripley by Olivier Bastide
mastered by Luis Calderon at Studio Martyrs with the support of FGO-Barbara & Adami
http://soundcloud.com/lenparrot
http://elsa-and-johanna.com
2017 ℗ & © jour après jour après jour
Des voyages immobiles, panoramiques spatiaux contemplatifs, silencieux, esthétiques. Un voyage dans l’espace réalisé avec du bois, du carton plume, du papier coloré, de la colle et une maquette de bateau détournée. C’est un ballon de fitness en guise de planète, une platine vinyle qui fait tourner une station orbitale, un petit video projecteur, deux tubes néons noirs. De la mousse acoustique en guise de couloir de vaisseau, un petit rail de travelling et beaucoup de soirées d’hiver à assembler le tout, devant 2001 de Kubrick ou Interstellar.
A noter, FRENCH 79 revient à Paris poser son live video à la Gaîté Lyrique, pour un “OLYMPIC DYNAMIC” qui consacre une création vidéo live 360° exclusivement pensée pour la Gaîté Lyrique. BLOW ouvrira le show.
FRENCH 79 ‘OLYMPIC’ debut album
♬ Limited vinyl edition: http://alterk.bigcartel.com
♬ Digital: https://idol.lnk.to/EvsNN
Dans « I Come From Pain », on découvre la jeune SÔNGE en princesse cosmique. Entre émotions électroniques et R&B lunaire, la jeune SÔNGE invite l’auditeur à se perdre dans les brumes de son monde onirique où elle règne en impératrice soul, aidée de ses seules machines. Ses rêveries électroniques façonnent des mondes parallèles avec d’autres têtes couronnées de l’électronica sophistiquée, tel James Blake ou encore Banks.
Réalisé par Zhang + Knight
DATES
19 mai / The Great Escape, Brighton (UK)
20 mai / La Rue Est Vers L’Art, Quimper
8 juin / Péniche Cancale, Dijon
22 juin / Rocher De Palmer, Bordeaux
05 juillet / Days Off, Paris
14 juillet / Les Vieilles Charrues, Carhaix
19 juillet / Mercredis Musicaux, Quimperlé
28 juillet / Cabourg Mon Amour, Cabourg
7 ans après Symphonies feat. Kid Cudi, le musicien britannique Dan Black, ancien leader du groupe The Servant, revient avec son 2e album solo Do Not Revenge qui sortira le 7 juillet. Avec Do Not Revenge, Dan Black promet 12 titres et 12 expériences autant sonores que visuelles. Pour le titre Farewell, Dan Black retrouve Kelis. Farewell évoque de manière humaniste la recherche d’identité et les possibilités de transformation que nous avons. Le titre a été écrit en Espagne, et peaufiné ensuite en studio pendant deux ans. A la réalisation du clip, on retrouve le duo Chic & Artistic.
Son deuxième album Do Not Revenge comporte 12 titres, avec 2 featurings de choix: Kelis et Imogen Heap. 12 morceaux qu’il a voulu comme autant d’expériences, qui sortiront toutes les 3 semaines, chaque fois assortis d’un clip ou d’un élément image (jeu vidéo, performance de 24 heures avec 100 caméras entre autres) jusqu’à la publication finale de l’album.
Le tout sera disponible en audio sur les plateformes habituelles, et les visuels/expériences formeront un canevas sur le site http://www.dan-black.com , une sorte de puzzle digital qui s’assemble pour dévoiler le résultat final.
Au début des années 1980, DAF avait choisi Groenland Records qui a fait du duo la figure international de la musique que tout le monde associe à la région du Rhin : DAF, aux côtés de Kraftwerk et Can, ils sont les pionniers de la musique électronique allemande.
Cette compilation va permettre à chacun de (re)découvrir l’expérimentation de la musique de DAF, l’impératif musical le plus sombre et le plus hard jamais produit en Allemagne. Pères spirituels de la techno, pionniers de EBM, maîtres de l’électropunk ? Deutsch Amerikanische Freundschaft, plus qu’un duo, un mythe ?
DAS IST DAF
Sortie le 29 septembre
(Groenland Records)
Contenu du coffret :
5-Vinyl Box
LPGRON171 / „Die Kleinen Und Die Bösen“
LPGRON172 / „Alles Ist Gut“
LPGRON173 / „Gold Und Liebe“
LPGRON175 / „Für Immer“
LPGRON176 / „Reworks“
07GRON175 / 7“ including 2 brand new,
previously unreleased DAF tracks
Slipmat
36-page booklet (with previously unseen pictures from Anton Corbijn & Sheila Rock etc)
Original signed autograph card
Poster
L.A. Takedown publie son nouvel album II chez Ribbon Music / Domino : Commencé comme un projet de laboratoire de musiques de film fait maison, II rassemble tous les membres du groupe : Ryan Adlaf et Jonah Olson aux claviers, les guitaristes Miles Wintner (Girlpool) et Stephen Heath (Paul Bergman), le batteur Mose Wintner et la bassiste Jessica Espeleta (Weird War, Love as Laughter). L.A. Takedown enregistre l’album dans un home studio à Van Nuys avec le producteur Shane Stoneback (Sleigh Bells, Cults, Vampire Weekend), une expérience qu’Olson décrit comme « sept imbéciles qui ne font que grignoter et regarder Columbo tout en faisant de la musique ». « Nous vivons dans une société où les codes de la pop culture sont omniprésents, à tel point que nous les avons tous assimilés » explique Olson « J’essaye de penser à de nouveaux moyens pour présenter des contenus qui nous sont familiers »
http://latakedown.com/
Tracklist :
01. The First Thing…
02. Heatwave
03. L.A. Blue
04. The Valley
05. Bad Night at Black’s Beach
06. City of Glass
07. Blue Skies (on Mars)
08. Dose
09. Us
10. Night Skiing
11. The Most Crucial Game
12. The Last Thing…
Textes subversifs ou désespérément 1er degrés ? Gang Bang Culinaire ou ode aux vegans ? feat. crédibilisant avec les néo NERDS de Migos, des vues à perte de vue, Katy avant-gardiste ou brillante surfeuse sur tendance… Une chose est sûre son Bon Appétit est suffisamment clivant pour qu’on soutienne l’initiative.
‘Cause I’m all that you want, boy
All that you can have, boy
Got me spread like a buffet
Bon appétit, baby
Appetite for seduction
Fresh out the oven
Melt in your mouth kind of lovin’
Bon appétit, baby
Looks like you’ve been starving
You’ve got those hungry eyes
You could use some sugar
‘Cause your levels ain’t right
I’m a five-star Michelin
A Kobe flown in
You want what I’m cooking, boy
Let me take you
Under candle light
We can wine and dine
A table for two
And it’s okay
If you take your time
Eat with your hands, fine
I’m on the menu
‘Cause I’m all that you want, boy
All that you can have, boy
Got me spread like a buffet
Bon appétit, baby
Appetite for seduction
Fresh out the oven
Melt in your mouth kind of lovin’
Bon appétit, baby
So you want some more
Well, I’m open 24
Wanna keep you satisfied
Customer’s always right
Hope you’ve got some room
For the world’s best cherry pie
Gonna hit that sweet tooth, boy
Let me take you
Under candle light
We can wine and dine
A table for two
And it’s okay
If you take your time
Eat with your hands, fine
I’m on the menu
‘Cause I’m all that you want, boy
All that you can have, boy
Got me spread like a buffet
Bon appétit, baby
Appetite for seduction
Fresh out the oven
Melt in your mouth kind of lovin’
Bon appétit, baby
(Quavo)
Sweet potato pie
It’ll change your mind
Got you running to back for seconds
Every single night
(Takeoff)
I’m the one they say can change your life
No waterfall, she drippin’ wet, you like my ice? (blast)
She say she want a Migo night
Now I ask her, “What’s the price?” (hold on)
If she do right told her get whatever you like
(Offset)
I grab her legs and now divide, aight
Make her do a donut when she ride, aight
Looking at the eyes of a dime, make you blind
In her spine, and my diamonds change the climate
(Quavo)
Sweet tooth, no tooth fairy
Whipped cream, no dairy
She got her hot light on screaming, “I’m ready”
No horses, no carriage
‘Cause I’m all that you want, boy
All that you can have, boy
Got me spread like a buffet
Bon appétit, baby
Appetite for seduction
Fresh out the oven
Melt in your mouth kind of lovin’
Bon appétit, baby
Music video by Katy Perry performing Bon Appétit. (C) 2017 Capitol Records
Lui joue de la guitare et lui joue de la trompette.
Lui aime les synthés analogiques et lui la mélodie de la parole, alors il sample des voix. …
Après des détours par le rock, la pop et le jazz, une centaine de concerts en France et à l’étranger ICI ET LUI ont encore fait évoluer leur musique. A leur formation en duo guitare/trompette, s’ajoutent désormais séquenceur et synthétiseur pour donner une ambiance résolument électro, moderne, universelle…
Réalisation : David Courtin
Album disponible en digital, CD et Vinyle.
www.icietlui.fr
On The Echoing Green est une expérimentation voulue en termes de clarté et de collaboration : « Je voulais essayer d’apporter davantage d’éléments typiquement pop, les laisser prendre les devants et exister. J’avais envie aussi que les choses se passent d’elles-mêmes – de faire confiance au sens musical d’autres personnes, et d’être ouvert à leurs idées. Quelque chose finit toujours par émerger. » « [Cet album] a un air de printemps – les choses s’éveillent, fleurissent, émergent après l’hiver. »
On the Echoing Green
facebook.com/Jefre-Cantu-Ledesma
(Mexican Summer/ A+lso)
Sortie le 16 juin 2017
Haring a composé In Space entre Bruxelles, Paris et Istanbul. Les rencontres, l’ancrage et la découverte de ces villes se côtoient dans les dix titres de cet album, qui sont chacun à leur manière une ode à ces cultures fondatrices qui lui ont ouvert de nouvelles perspectives musicales :
Composed, recorded and mixed by Haring
Mastered by Pieter De Watger
© & ℗ City Tracks 2017 All Rights Reserved
http://www.iamharing.com
http://www.citytracks.com
La sensation Rebel and a Basketcase : Grandiose Evan Rachel Wood de Westworld notamment & Zach Villa son conjoint, nous offre une electro pop résolument 80’s, qui s’écoute et se regarde avec une certaine délectation.
Vidéo digne d’un long métrage : Starring Evan Rachel Wood, Zach Villa, & Diana Malota
Featuring the students of the San Marin High School Drama Department in Novato, CA
Also Featuring LA based RBC Super-fans
Directed by Zach Villa & Evan Rachel Wood
Produced by Rebel and a Basketcase, HLG Studios, Amy Landon & Nick Nakahara
Concept by Evan Rachel Wood & Zach Villa
Styling by Evan Rachel Wood & Zach Villa
Cinematography by Justin Mark Morrison
Edited by Dashiell Reinhardt
VFX by Dashiell Reinhardt
Grip & Electrical – Diana Davis Dyer & Malie Mason
Audio – Bora Karaca
Color – Bobby Lam
Makeup – Toby Fleischman
Asst. to Ms. Wood – Taylor Wright
Photography: machete bang bang & lindsey byrnes
Special Thanks to Vanishing Angle, Angela Frost, The Study in Hollywood, CA & Linda Kislingbury with the San Marin High School in Novato, CA
A les voir, celles et ceux qui ne connaissent pas Binker and Moses pourraient penser qu’il s’agit d’un énième morceau de rap de plus ou moins bonne qualité…Ce n’est pas beau d’avoir des préjugés ! Ecoutez plutôt
Sortie le 2 Juin 2017
Disc / LP One: The Realm of Now
1.The Departure; 2.Intoxication From The Jahvmonishi Leaves; 3.Fete By The River; 4.Trees On Fire; 5.The Shaman’s Chant; 6.Leaving The Now Behind
Musicians: Binker Golding – tenor saxophone; Moses Boyd – drums
Disc / LP Two: The Realms of the Infinite
1.The Valley Of The Ultra Blacks; 2.Gifts From The Vibrations Of Light; 3.Mysteries and Revelations; 4.Ritual Of The Root; 5.The Voice Of Besbunu; 6.Echoes From The Other Side Of The Mountain; 7.Reverse Genesis; 8.Entering The Infinite; 9.At The Feet Of The Mountain Of Forever
https://www.binkerandmoses.com/
The Dawn est aussi à découvrir au travers d’une installation « CHLOÉ X IRCAM V2: The Dawn interactive mix » qui restitue la musique de Chloé en une expérience interactive encore plus personnelle. Fruits d’une collaboration, en constante mutation, entre Chloé et l’institution (https://www.ircam.fr/) qui débuta en 2015.
Chloé a également composé la bande originale du film Paris La Blanche réalisé par Lidia Leber Terki et sorti le 29 mars.
Title: The Dawn
Artist: Chloé
Label: Lumière Noire
Format: Vinyl & Digital
Release Date: 19th may 2017
Order now : lumierenoire.lnk.to/TheDawn
Photo By Noémie Goudal – noemiegoudal.com/
object : Victoria Wilmotte
Artwork by Hello Dune Lunel – www.dunelunel.com/
Le gang de Brooklyn : Dirty Fences, signé chez Dirty Water Records sent la chaleur et la sueur des précurseurs : Red Kross, The MC5, Johnny Thunders, KISS et Motley Crüe, The Dictators ou encore les Ramones. La formation est composée de : Jack Daves (guitar vocals), Max Comaskey (bass vocals), Max Hiersteiner (drums vocals), and Max Roseglass (guitar, background vocals)
https://dirtyfences.bandcamp.com/
Tu connais le célèbre adage de Tom Jones ? Au début de ta carrière les fans déchainées jettent leurs petites culottes ou leurs strings sur scène, à la fin, les mêmes t’envoient leurs gaines … Depuis 2016 et l’annonce de la « re formation » du groupe, les Guns font le plein de culottes XXL. Déjà 230 millions de dollars engrangés par Axl et sa moitié de gang originel (Duff et Slash) et des dates sold out aux quatre coins du monde. En Juillet 2017 ils seront au Stade de France. Nous aussi.
Les Guns ? C’est grosso modo l’histoire d’un groupe de cowboys white trash, étiquetés dans un genre, dans une époque : Le « hard rock », qui incarnent à la perfection le fantasme des chroniqueurs et autres journalistes musicaux. A la réputation parfois prétendument sulfureuse, parfois vraiment hardcore. Au succès façonné par MTV. Punks par intermittence, qui reprennent – sans faux col – Mc Cartney, Dylan, les Who ou encore les Misfits, vouent un culte à Johnny Thunders, pompent allègrement depuis le début de leur carrière, les usages des Toxic Twins D’Aerosmith.
Un combo électrique nerveux et gras en formation à cinq, genre, vrais voyous, fils de fer prêt à tataner à la santiag le mec qui s’endort au premier rang, capables du twist ultime, à savoir se compromettre à peine dix ans plus tard dans un barnum façon cirque Gruss ; Choristes habillées en filles de mauvais genre, claviers, section de cuivres, dans des stades surbondés, chanteur en cycliste et bandana sur la tête. Gratteux en chef doté d’un pantalon en cuir moule teub et chapeau haut de forme, qui égrène invariablement les notes à la verticale, homme- sandwich pour Marshall et Gibson, tandis que le bassiste dissimulait avec peine sous ses cheveux dégueu et peroxydés une peau digne de figurer sur doctissimo dans la rubrique furoncles cradingues. C.f Vincennes 92. Ajoutez à cela des changements de Line up dignes de mercato footballistiques et vous comprendrez aisément pourquoi les « pistolets et les roses » ont explosés à la fin des 90’s … comme le genre musical d’ailleurs.
Tout aurait pu vraiment s’arrêter à ce moment là. C’était sans compter sur le chanteur, sournois et malin comme un chacal qui fort des mots de Winston Churchill « Ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais, c’est peut-être la fin du commencement. » s’est octroyé sans vergogne le nom du groupe, laissant en carafe les musiciens qui devaient quand même un peu flipper à l’idée de finir en Paul Personne de Michael Jackson ou pire à faire des concerts au Plan à Ris Orangis en deuxième partie de soirée.
Axl Rose c’est toujours mieux que William Bailley son vrai nom, preuve vivante que le blaze c’est 50% de la carrière, a voulu poursuivre en solo, recrutant deci delà la fine fleur des shredders et des mercenaires de studios. Résultat après la plus longue attente pour un album, et s’être taillé une jolie réputation dans le métier, il a sorti, l’air de rien un L.P avec entre autres remplaçants musiciens, un mec qui porte une boîte en carton KFC sur la tête et un masque genre halloween… Pour la petite histoire on se doute bien de la destination des wings, vu que le beau gosse roukmoute Axl est passé de la taille XS au triple XL façon Carlos époque papayou. En aparté, je trouve que Chinese Democracy est un bon album, comme le reste d’ailleurs. Ne m’en voulez pas, le propre d’un fan c’est d’être en tout point partial et jamais objectif. Le rock est une affaire de sentiments. Peu importe les coups de pute, on marche ou crève avec le groupe. Alors, oui, il a fallu supporter les humeurs, les atermoiements, la traversée du désert, les side projects comme ce Velvet Revolver monté par les révoltés du Bounty : Slash, Duff, Matt, un peu Izzy et Gilby, avec pour lead singer le regretté Scott Weiland, camé notoire tandis que les autres avaient tous décroché. Des paradoxes temporels et des embrouilles de télé-réalité. La réconciliation réchauffée façon Page – Plant ou Jagger – Richards pour cette tournée.
Des bios à n’en plus finir nous expliquent leurs vérités. Au fond, on s’en fout, il suffit de prendre Appetite for Destruction, de le fourrer à sa place, c’est à dire dans une platine laser, vinyle, cassette, mp3 et de pousser le potard jusqu’à 11. Se délecter de chaque note, de chaque octave, se complaire dans la nostalgie la plus crasse et oublier leur âge, leur apparence ou leur ego tant qu’ils jouent. La mémoire d’un fan de rock est sélective, noyée dans la bière chaude et la transpi du perfecto. Toujours en quête d’une vibration, d’un riff ou d’un pogo. Le rock n’ roll is dead disait l’autre ? Fais gaffe, tu vas prendre un coup de Weston, foi de bobo défroqué !
« Cette manière de travailler est fondamentale pour moi. C’est mon âme que je livre par le biais de ce don qu’est la musique. Ma nature est de tenter d’en faire un vecteur positif et d’accompagner modestement les gens dans leur processus de développement personnel. Cet album est une réflexion sur l’amour divin, un guide simplifiée vers la lumière. Une démarche philanthrope reste la voie à suivre pour une expérience humaine plus saine et fructueuse. »
Le troubadour avant-gardiste de la soul marque son grand retour avec My Love Divine Degree, quatre ans après un dernier effort hautement acclamé. Portant toujours sa verve poétique comme une cicatrice de combat, Cody s’est cette fois-ci entouré du brillant producteur Anthony « The Twilite Tone » Khan – auteur, compositeur et DJ, récompensé d’un BMI Award et nominé aux Grammys pour ses collaborations avec Kanye West, Common, John Legend et Pusha T.
L’album a été enregistré dans les studios de Raphael Saadiq (à North Hollywood), également présent sur l’album.
(One Little Indian / Differ-Ant)
Sortie le 2 juin
Le troisième album de Cocoon, “Welcome Home”, a été enregistré entre Bordeaux, Berlin et Richmond en Virginie. Il succède à « My Friends All Died In A Plane Crash » et « Where the Oceans End » certifiés platine.
Un nouvel opus qui porte la marque de Matthew E. White, une des figures les plus respectées de l’americana. Dans les studios de son label Spacebomb, il a réalisé quatre titres, de nombreux overdubs et la totalité des arrangements (chœurs, cordes et cuivres) du disque.
Mark Daumail, l’auteur-compositeur interprète, a composé douze titres dans une veine plus soul que les deux albums précédents. Morgane qui assurait la voix féminine sur ces disques ayant décidé de se consacrer à des projets plus personnels, Mark a confié le soin d’exécuter ces parties vocales à plusieurs intervenants. Des choristes gospel sur une poignée de titres, Natalie Prass, une des figures de proue du label Spacebomb, sur deux morceaux et Matthew E. White sur un duo bouleversant.
L’imagerie de l’album est exécutée par une artiste texane Esther Pearl Watson. Elle illustre chacune des chansons par un tableau ayant pour thème, l’abri, la maison… ces œuvres donneront lieu à une expo parisienne autour de la sortie de l’album.
“Welcome Home” sortira le 26 août 2016 et le premier extrait “I Can’t Wait” fait déjà le bonheur des radios. Cocoon sera en tournée dans toute la France dès cet automne.
COCOON-®Yann-Orhan
Interview :
Welcome Home s’annonce, et pour ce qu’on en a déjà entendu, comme un album lumineux, authentique, sincère et généreux, ça fait du bien d’envisager sereinement l’accueil du public ?
Merci pour ces qualificatifs ! C’est exactement ce que je voulais obtenir : un album lumineux et sincère, donc vos mots me touchent beaucoup. Je n’ai jamais chanté les choses aussi simplement que dans cet album en tout cas. J’espère que le public le sentira.
Après un virage solo vous reprenez les rênes de Cocoon, est-ce un disque de groupe ou plutôt d’une famille musicale avec Matthew E. White, Natalie Prass, Trey Pollard ?
C’est exactement l’idée que je me fais de Cocoon : une sorte de grande équipe avec des intervenants qui viennent, qui repartent. Dans ce disque il y a une trentaine de musiciens, huit chanteurs et chanteuses… Cocoon est un projet basé sur les voix et les mélanges de voix donc je veux de plus en plus m’amuser avec ça. C’est pour ça que j’ai voulu partir sur un son plus gospel dans ce disque.
Comment s’est passé l’enregistrement de l’album, pour Where the Oceans End vous étiez entre Londres, Paris et Belle-Ile-En-Mer, cette fois c’est entre Bordeaux, Berlin et Richmond, est-ce que ces lieux apportent une couleur musicale différente ?
Oui bien sûr. Pour Where The Oceans je voulais me rapprocher d’une esthétique anglaise, pluvieuse, très mélancolique et chic à la fois. Pour mon album solo electro, je voulais me rapprocher d’une certaine idée de la french touch donc Paris était la ville idéale. Pour Welcome Home, l’idée était d’obtenir ce son gospel et des arrangements plus cinématographiques, donc les Etats-Unis s’imposaient. Berlin est un peu un hasard mais je voulais enregistrer mes voix ailleurs que chez moi (je suis très mauvais pour enregistrer ma voix) et donc j’ai trouvé quelqu’un qui était ok pour le faire à Berlin.
Après cette nouvelle expérience d’enregistrement, préférez vous la scène ou le studio ?
A chaque fois qu’on me pose cette question je réponds le studio mais je sors des répétitions avec le groupe et je sens que la scène va être très cool !
Vous avez parlé d’une approche organique de la musique, de chaleur analogique pour cet album, la guitare, le piano, les cuivres, la soul, le folk, le gospel, comme un besoin de revenir aux origines ?
Cocoon est mon projet folk, donc j’essaie de privilégier les instruments acoustiques même si parfois j’y intègre une boite à rythme ou un synthé. Mais en effet, même avec des instruments électroniques j’essaie d’utiliser uniquement de l’analogique pour garder une chaleur. Et je sens comme vous dites qu’il y a de plus en plus de soul dans ma musique, et je ne sais pas pourquoi.
Chaque chanson de l’album est emprunt de votre vécu récent et émotionnellement fort, on a coutume de dire qu’il est plus difficile de faire rire que pleurer, est-ce la même chose pour la musique ?
Oui tout à fait. Je voulais que le sentiment global soit joyeux car justement je sortais d’un tunnel de moments difficiles. Je ne me voyais pas faire un disque plombé, j’avais besoin d’un peu de lumière.
Le clip de I can’t Wait est une pure splendeur, pouvez-vous nous parler de Esther Pearl Watson ?
Merci. C’est une artiste de Los Angeles qui peint des tonnes de choses mais plus particulièrement des maisons. Sa peinture est faussement naïve et enfantine, un peu comme la musique de Cocoon donc elle me fascinait. Lorsque j’ai commencé à imaginer l’artwork du disque, à savoir une maison par chanson, je l’ai contactée, et elle a tout de suite accepté !
Est-ce que vous avez un livre, film, disque fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
Non pas vraiment. Quand j’aime quelque chose je peux rester bloqué des mois dessus et d’un coup le laisser de côté pendant quelques temps. L’année dernière c’était l’album de Sufjan Stevens. Cette année je sens que ça va être celui de James Blake !
Souhaitez-vous parler de l’association Les Liens Du Cœur dont vous êtes parrain ?
L’association a été crée par les médecins de l’Hôpital cardiologique Haut-Lévèque de Bordeaux où sont opérés et suivis les enfants atteints de maladies cardiaques congénitales. L’hôpital est l’un des plus pointus d’Europe et il accueille des enfants venant de loin. Nous essayons de réunir les fonds nécessaires à la construction d’une maison des parents qui permettraient d’accueillir les enfants et leurs parents le temps de leur hospitalisation. Vous trouverez toutes les infos ici : www.lesliensducoeur.org
Retrouvez l’actualité de Cocoon sur les réseaux :
Facebook : www.facebook.com/listentococoon
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Twitter : twitter.com/listentococoon
Youtube : www.youtube.com
Ondes positives en approche … Grâce à David Zincke, on redécouvre le sens du mot cool, l’évidente simplicité des gens talentueux qui nous transportent en un clin d’oeil dans leur univers sans artifices ni matraquage. « Oh MY » résonne comme un hymne intergénérationnel,, un hymne aux free hugs et à la fraternité. A écouter et surtout à découvrir sur scène le 10 décembre au China Club, comme ça vous pourrez dire que vous étiez dans les premiers à l’avoir vu, car en 2015 il sera trop tard, tout le monde aura déjà succombé au charme de David Zincke !
Votre dernière chanson, « Oh my », sonne pour moi comme un hymne aux « free hugs et aux bons sentiments. Beaucoup de chanteurs aujourd’hui sont plutôt tristes, mélancoliques, est-ce que c’est dur de communiquer de bons sentiments ? »
– En fait j’ai voulu que cette chanson soit légère musicalement car elle ne l’est pas tant que ça dans les textes, parfois les mauvaises choses passent mieux lorsqu’elles sont dites avec légèreté !
On sent dans votre musique des sonorités blues – folk, presque de road-movies, d’où viennent vos influences : Doncaster, le sud du Yorkshire, les Etats-Unis ?
L’album est un melting-pot d’influences : Anglaises, américaines, françaises, les rencontres, les voyages tout cela se mélange, ce sont des sources d’inspirations qui convergent et se retrouvent ensuite dans ma musique.
Vous êtes en concert très prochainement, que préférez vous la scène ou le studio ?
La scène !!! j’ai joué jusqu’à 300 concerts par an. C’est aussi pour ça que je suis venu à Nice, j’ai pu jouer chaque soir et même en journée dans la rue, la scène c’est quitte ou double pas le droit de se manquer ! C’est vraiment quelque chose que j’adore.
A ce propos, conseillerez-vous à un jeune musicien de commencer par jouer dans des petits clubs ?
C’est sûr, il faut jouer ! que ce soit dans des petits clubs, la rue, partout : ça permet d’apprendre et de comprendre le public et d’entrer en communion avec lui, c’est une véritable école.
Comment s’est passée votre collaboration avec Medi :
On se connait depuis une dizaine d’années, je lui fait entièrement confiance, il a cette capacité à bonifier mon travail, le rendre plus efficace, ce n’est que du plaisir, notre collaboration est géniale !
Vous faites une reprise de « The Boxer » de Simon & Garfunkel, c’est symbolique ?
C’est une chanson que j’adore jouer elle me permet d’interagir avec le public, il n’y a pas beaucoup de paroles, donc elle a été facile à apprendre et les gens connaissent les paroles !
Chanter sans guitare c’est possible pour vous ?
Oh… Ca fait tellement partie de moi, chanter sans guitare… je ne saurais pas quoi faire de mes mains !!!
Nice parait être une destination étonnante quand on vient d’Angleterre, on se dit qu’il y a Londres ou les Etats-Unis ou même l’Allemagne …
En fait la France est un merveilleux pays pour un musicien il y a beaucoup de liberté et d’endroits pour jouer, c’est un véritable plaisir d’être ici !
Votre vidéo de oh my est assez vintage est-ce que le folk et le blues sont des musiques vintage ?
Le blues puise ses racines en Afrique et a continué de se developper jusqu’à maintenant, quand on voit des groupes comme les black keys par exemple on se rend compte que c’est une musique qui n’a jamais cessé d’exister, elle est juste parfois remise au gout du jour !
Avec un album et une tournée, que peut-on vous souhaiter en cette période de fêtes ?
Le bonheur personnel et c’est également ce que je souhaite à tous et à toutes
John Lennon aurait eu 74 ans cette année, que lui auriez-vous dit si vous l’aviez croisé ?
Merci !
Doncaster, une petite ville du nord de l’Angleterre jusqu’ici peu connue de tous, sera désormais célèbre comme étant la ville natale d’un artiste qui a déjà tout d’un grand. David Zincke.
L’élégance blues d’une voix, la justesse poétique d’un texte, la grâce folk d’un finger picking, la puissance et l’évidence pop d’une chanson. Voilà les maîtres mots qui font de ce songwritter l’un des trésors rares et incourtournables de 2014 et bien plus encore.
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Puisant depuis petit son inspiration en observant les siens, une famille de musiciens aux origines multiples, Mr Zincke a choisi de rejoindre ses cousins partis en exil sur les côtes d’un sud azuréen lui offrant le rayonnement musical dont il avait toujours rêvé. Avec eux, il foule chaque soir les scènes des cafés concerts de Nice, devenue véritable terre d’adoption.
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L’histoire dit qu’au détour d’une virée nocturne dans les ruelles de la capitale azuréenne, le chemin de David croise celui de Medi, musicien, réalisateur revenu depuis peu s’installer pour y développer la richesse de la scène locale. Le natif de Nice tombe littéralement sous le charme et lui propose ses services de producteur. Les deux hommes ont depuis entamé une promenade à l’anglaise, les amenant à l’élaboration d’un très attendu premier opus.
Les Prochaines dates de David Zincke
10 Décembre : @ China Club, Paris
11 Décembre : @ Public House, Frèjus
13 Décembre : @ B-Spot, Nice
14 Décembre : @ Kraspek Music, Lyon
16 Décembre : @ XX-café, Fribourg, Suisse
5 Février : @ Nouveau Casino, Paris
A l’occasion du Festival Ocean Climax, j’ai pu poser quelques questions à Camille et Vincent « Korben » de Grand Blanc, une belle rencontre avec des êtres à l’égal de leur musique : Sincères, authentiques, frais et talentueux.
Pour rappel: Grand Blanc vient de cet Est froid. Où il a grandi il y avait de grandes cathédrales, à côté de hauts fourneaux. On ne mettait pas longtemps à passer la frontière lorsqu’on prenait l’autoroute. On allait acheter du mauvais tabac bon marché et on saluait les pompistes dans d’autres langues. Sur la route, on écoutait des vieux Bashung, dans les années 80, quand il portait des T-shirts de Joy Division. On écoutait aussi les Cure qui reprenaient l’étranger de Camus dans « Killing an arab ». Kraftwerk, Autobahn, en reprenant l’autoroute Radioaktivität en passant devant la centrale. On parlait un peu de littérature, beaucoup de musique, le samedi on priait pour qu’il y ait un bon concert. Ou on allait au match, et on priait pour qu’il y ait au moins un but. Ou on allait au bar. On évitait la messe le dimanche mais on évitait pas Metz et on était vidés par nos petites virées. Quelques uns voulaient se mettre la tête dans le haut fourneau d’autres voulaient finir dans la grande cathédrale.
Vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?
C’est ce qui est à la fois drôle et effrayant avec la musique. Il est impossible de contrôler le contexte dans lequel ça peut être reçu. Tu ne sais jamais quand tu es musicien, ce que le public va faire avec ta musique. Si ça se trouve, les gens vont faire l’amour en t’écoutant, c’est super intime ! On en parlait avec un ami, artiste sculpteur, qui nous disait qu’il contrôlait beaucoup, qu’il réfléchissait au contexte de réception de son oeuvre. Nous, on a pas ce pouvoir, mais ça ne nous dérange pas du tout et même parfois on se dit, c’est peut-être dans ce sens là qu’on aurait du écrire cette chanson ! C’est vraiment super cool, ou surprenant, on a réécouté il n’ y a pas longtemps Syd Matters « To All of You », un titre qui a été utilisé dans une série super Girly, le groupe était choqué parce qu’en réalité c’était une chanson qui critiquait les filles américaines, il y a avait un contre emploi énorme mais c’est passé sans soucis ! C’est vrai qu’une fois le CD prêt, c’est comme un accouchement, sauf que là tu dis bye bye a ton bébé ! On travaille différemment en studio ou sur scène. En studio, on fonctionne un peu comme pour de la techno, donc on apprend à bosser les chansons pour la scène. Au fur et à mesure, un dialogue s’établit avec le public, un équilibre, on guette ses réactions, ça nous aide à interagir avec lui, dans les arrangements, la lumière…
Avec les succès de Bagarre, Blind Digital Citizen, Julia Jean-Baptiste, vous, pensez-vous que le label Entreprise est toujours à l’avant-garde de la nouvelle scène française ou est devenu mainstream ?
Nous on revendique le mot Pop, c’est ce qui nous rassemble, notamment avec Bagarre. Aujourd’hui on a passé le cap musique de niche, on veut rester libres de nos choix, mais en essayant de toucher un maximum de monde. Tame Impala par exemple est un génie de la Pop mais il ne fait pas de la musique pourrie ! La vraie question est plutôt : Est-ce qu’il faut qu’on arrête d’écouter de la merde à la radio ? Jacques disait un truc dans ce sens : Je fais mes chansons, je les aime, mais je ne comprends pas quand on ne les aime pas, j’aimerai convaincre les gens d’aimer la même chose que moi, surtout quand c’est bon !
Avec-vous un livre, disque, film fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
Pas vraiment, ça change souvent. Nous sommes quatre avec des goûts différents. (Camille) en ce moment j’adore Hélios d’Etienne Chaize, un livre d’images absolument magnifique.
« Cent millions d’années, Une seconde, Une éternité, Pour faire un monde »
Tiraillé entre l’infiniment petit et l’infiniment grand…
Dix premières années en Côte d’Ivoire.
Dix années de cours de piano.
Il sera musicien.
Cursus de musicologie à la Sorbonne.
L’électro expérimentale de Kraftwerk et le synthé de Jean-Michel Jarre
Influence vocale Jacques Higelin.
Abordable et franchement barré
Electro-pop ample et puissante, qui projette illico ses images au fond de nos cerveaux.
Univers cinématographique qui engendre des atmosphères…
Octave Noire
Ton’s (clavier – machines)
Franck Richard (drums)
Au delà des formules et des interprétations des médias, comment aimeriez vous que l’on définisse Octave Noire ?
Je suis très content parce que les médias ont bien saisi mon objectif à travers Octave Noire, il s’agit d’un projet personnel, novateur dans un sens, c’est ce que j’aurai voulu entendre initialement et c’est en définitive ce que j’ai entendu !
On vous compare fatalement à d’autres artistes (Chamfort, Tellier …), c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?
On ne peut pas y couper, même moi que je veux décrire ce que je fais, je dois aller chercher des références et des artistes : Chamfort, Sheller, Gainsbourg, Higelin, que des artistes que j’apprécie, de superbes références, Tellier par exemple, j’adore !
Pensez-vous comme Platon que La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée ?
On s’élève grâce à la musique, c’est ce que j’essaie de faire. Quand je compose ça me fait voyager, je le fais pour moi, je n’essaie pas de tricher en imposant quelque chose à l’auditeur, c’est pour moi que je le fais et tant mieux si ça raisonne en lui.
Vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?
Elle vit sa vie la chanson, elle est autonome. Certaines interprétations sont complètement différentes de ce que j’avais imaginé, comme pour Un nouveau monde, certains y voient une évocation de la fin du monde, c’est peut être lié aux images du clip, en fait c’est une chanson qui parle de la naissance d’un monde, la naissance d’un être humain, chaque être humain est un univers, c’est une mise en abyme, elle est très positive comme chanson !
Dans le même sens, mais sur le plan de la création, vous avez notamment remixé le titre de Pandore – A Moitié Humaine, Kid Francescoli a remixé pour sa part un Nouveau Monde, ça tient de l’hommage, de l’envie d’améliorer ou d’apporter un regard différent sur l’oeuvre initiale ?
Il y a bien sûr une part d’hommage et de confiance, un côté ludique, il faut faire des propositions, comme en théâtre, lorsqu’on change l’éclairage, on découvre une autre perspective. Pour le remix de Kid Francescoli, j’ai trouvé ça déstabilisant au début et puis j’ai adoré, c’est sa version et je l’a respecte complètement !
A propos du titre de l’album vous dites : « Le néon est un gaz rare qu’on trouve dans l’univers. Mais c’est aussi l’éclairage courant de lieux parfois sordides, comme la laverie du coin. », vous êtes souvent dans cette dualité, la tête dans les étoiles mais les pieds bien encrés dans dans la terre ?
Foncièrement, c’est un trait de caractère que j’ai. Ca m’intéresse, tout ce qui nous dépasse, mais j’ai une approche poétique de la métaphysique, j’adore les reportages sur l’univers, le big bang, mais il faut que ça reste ludique, poétique, léger. Je ne donne pas de leçon dans mes chansons, je suis juste quelqu’un d’un peu aérien…
Avec-vous un livre, disque, film fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
Non je n’ai pas vraiment de fétiches, si ce n’est que dans toute mes influences musicales, Jacques Higelin tient une place à part. C’est un artiste avec lequel j’ai grandi, je l’ai même vu en concert à Bercy lorsque j’avais 13 ans ! Brigitte Fontaine, Areski, cette liberté, de vraies personnalité, jusqu’à l’album tombé du ciel après j’ai un peu décroché.
Quelles sont les prochaines étapes pour Octave Noire ?
On a la chance de faire de très belles tournées cet été, des gros festivals*, c’est toujours merveilleux et excitant !
Le rendez-vous est pris ! Un grand Merci à Octave Noire
YOTANKA RECORDS
Les citrons de Bachar Mar-Khalifé sont gorgés de poésie et d’érotisme clair-obscur en langue arabe. Porté par les vers du poète égyptien Samir Saadi, ‘Lemon’ est un clin d’oeil affectueux à la musique populaire du Moyen-Orient et érige le clavecin en métronome des déhanchements noctambules.
Ce second single tiré de Ya Balad inclus outre la version originale éditée, deux remixes de figures montantes d’une scène électronique arabe en pleine ébullition, et une version rayonnante avec sa mère, Yolla Khalife. Lemon est « pressé » en édition vinyle ultra limitée.
1. Lemon (radio edit)
2. Lemon (Deena Abdelwahed remix)
3. Lemon (feat. Yolla Khalife)
4. Lemon (Mahmoud Refat remix)
Pour info : Dans cette vidéo, Bachar Mar-Khalifé qui apparaît transformé en citron, est hypnotisé et entraîné par le comédien et metteur en scène Charif Ghattas dans un univers complétement bichromique. Une façon de décrire avec dérision la vie du musicien contraint par l’industrie musicale et la pression sociale à rentrer dans un moule. Tantôt célébré, tantôt rejeté voire censuré, l’artiste continue de chanter, guidé par les tentations et le plaisir.
Ce clip réalisé avec le collectif Scale, (« Layla », « Le Paradis de Helki ») est une sorte de pied de nez au sérieux et une célébration du rire face aux défis.
#YABALADTOUR
Retrouvez toutes les dates de concerts de Bachar sur Bandsintown
Lola Marsh est une exquise sensation musicale. La voix de la (très) jolie Yael Shoshana Cohen, l’une des plus belles et magnétiques du moment est sublimée par les arrangements du multi-instrumentiste Gil Landau. Leur pop folk orchestrale aux accents cinématographiques fait mouche et rallie de plus en plus d’adeptes partout dans le monde. Alors que le groupe est en tournée, Yael et Gil ont accepté de répondre à nos questions.
JetSociety : Pouvez-vous nous raconter une anecdote (bonne ou drôle) de tournée ?
Yael – Lola Marsh : Il y a beaucoup de moments drôles et funs en tournée. C’est délicat d’en choisir un en particulier, et encore plus difficile de parler, parce que vous devez être là pour le vivre.. Hmmm .. Un très bon moment que j’ai eu, s’est passé lorsque je me suis rendue compte que Frida de ABBA (ndlr : Anni-Frid Synni « Frida » Lyngstad, désormais Son Altesse Sérénissime la Princesse Anni-Frid Reuss, Comtesse de Plauen), assistait à l’un de nos spectacles en Suisse. Elle m’a écrit une petite note à la fin du concert, et nous avons bavardé un peu. C’était vraiment génial pour moi de rencontrer cette femme puissante et inspirante… et je suis la fille la plus heureuse du monde depuis ce jour-là !
JetSociety : A partir du mois de mai, vous serez aux Etats-Unis, à New-York et Boston notamment, avez-vous l’impression de ramener votre amour de la folk sur sa terre natale ?
Lola Marsh : Haha, eh bien, ça a bien marché avec les groupes anglais, il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas la même chose avec nous !
JetSociety : Vous avez collaboré à la BO du film Criminal avec le titre Drift And Fall Again, est-ce un nouveau chemin que vous avez envie d’emprunter, écrire pour le cinéma ?
Lola Marsh : Ce fut une expérience très intéressante et amusante. Il y a une certaine liberté à écrire en dehors du cadre du groupe. On adorerait continuer dans cette voie, d’ailleurs ça serait presque dans l’ordre des choses car nous envisageons nos chansons comme des scènes imaginaires ou en capturant l’instant présent, sans compter le plaisir de collaborer avec des gens talentueux comme Brian (Tyler) et Keith (Power).
JetSociety : Lola Marsh a été annoncé comme la révélation de l’année 2016, est-ce un poids à supporter ou au contraire une motivation ?
C’est toujours génial d’entendre que les gens nous aiment ainsi que notre musique. Les bonnes critiques donnent un surcroit de motivation, mais ça ne change pas notre façon de travailler. On ne sait jamais ce qui va arriver lorsqu’on sort une chanson, alors on laisse de côté les doutes et on profite au maximum. Cela dit on est très fort en auto critique ! Pour répondre à votre question, on ne se sent pas accablés par ce poids, il y aura toujours de bonnes et de mauvaises critiques. C’est ce qui est fabuleux avec l’art. Ce n’est pas une science exacte et personne n’a de formule magique. Notre motivation vient de l’envie d’écrire de bonnes chansons. On essaie de rester concentrés là dessus et de travailler chaque jour de notre mieux.
JetSociety : Votre album est très attendu, pouvez-vous nous en dire plus ?
Lola Marsh Et bien, ça va être notre premier LP et nous sommes vraiment très impatients. Les chansons murissent avec le groupe depuis ces dernières années et nous essayons de nous laisser guider à travers elles.
JetSociety : Vous êtes vraiment dans votre élément sur scène, mais préférez-vous la scène ou le studio ?
Yael – Lola Marsh : Pour ma part, la foule me donne de l’énergie et ça rejaillit sur ma performance vocale, l’adrénaline me booste et je me concentre d’autant plus sur scène. En studio je dois faire appel à mon imagination et parfois j’en viens à apporter des affaires de chez moi pour me sentir plus confortable. Une chose vraiment cool en studio c’est ce sentiment de de pouvoir faire ce que tu veux et laisser libre court à tes idées mêmes les plus folles. Je peux chuchoter et ça sonnera toujours plus fort qu’en réalité.
JetSociety : J’ai vu ce commentaire sur youtube à la suite de la chanson You’re Mine : Ce matin à la radio, la journée dans ma tête et finalement dans ma playlist. Est-ce votre raison d’être toucher les coeurs ?
Oui bien sûr, lorsqu’on écrit une chanson la première chose que l’on fait c’est de la tester l’un sur l’autre, pour être sûrs que la mélodie ou les paroles nous touchent. Nous sommes deux créatures sensibles et c’est important pour nous de faire chavirer le public et d’écrire des chansons qui restent avec leurs auditeurs.
JetSociety : Nous allons voir si vous êtes en symbiose : Yael que préférez-vous chez Gil et Gil que préférez-vous chez Yael ?
Yael – Lola Marsh : Gil est la personne la plus talentueuse que je n’ai jamais rencontrée. A chaque fois qu’il touche un instrument, les plus belles mélodies prennent vie.
Gil – Lola Marsh : Yaeli à une extraordinaire capacité à rendre les gens souriants et heureux
JetSociety : Avez-vous l’un et l’autre un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
Yael – Lola Marsh : L’histoire sans fin ! J’ai grandi avec ce livre qui est pour moi une vraie source de lumière dans les mauvais moments même à l’âge adulte 🙂
Gil- Lola Marsh : Retour vers le Futur, les 3 je suis complètement fan de ces films !
Traduit de l’anglais, la version originale est disponible à la suite de cette interview.
JetSociety : You are almost at the middle of your world tour, how are you feeling ?
Lola Marsh : The feeling is amazing. There is always an element of something « unexpected », you get to places you’ve never been before, and meet new people everyday. I always find it exciting when people sing lyrics from our songs at our shows..it’s still overwhelming for me. We always look forward to the next tour, It gives us an opportunity just to get away from the daily life, even though it is really hard work sometimes. There are very long drives, and sometimes you barely get any sleep before a show. It can get a little edgy, but adrenaline helps us pull through. And we love it.
JetSociety : Can you tell us a good or funny tour story ?
Yael – Lola Marsh : There’s A LOT of funny and good moments on tour, it’s hard to pick one, and even harder to tell about one, cause you have to be there.. Hmmm.. A very good moment that I had was when I’ve realized that Frida from ABBA, was at a show we gave in Switzerland. She wrote me a little note at the end of the show, and we chatted a bit, it was really inspiring for me to meet this powerful woman, and I was the happiest girl alive that day.
JetSociety : From May, you’ll be in the united states, N.Y and Boston, do you have the feeling to bring back folk to its homeland ?
Lola Marsh : Haha, well, it work the the whole british invasion bands and blues a while back, no reason for it not to work with our music.
JetSociety : You collaborated on the Criminal soundtrack with Drift And Fall Again, is this a new path that you want to take, writing for the cinema?
Lola Marsh : It was a very interesting and fun experience for us. There is a certain amount of freedom that comes with writing music that is outside of the band’s setting. We would definitely love to do more stuff like that. It felt pretty natural for us, because when we write songs, a lot of the time we envision some sort of imaginary scene or try to capture a moment in time. It was also a lot of fun collaborating with talented people like Brian (Tyler) and Keith (Power).
JetSociety : You have been announced as the revelation of 2016, is it a weight to bear, or rather a motivation ?
Lola Marsh : It’s always very exciting to hear that people liked us, and our music. Good reviews definitely give you a boost of motivation. It doesn’t really change stuff for us on the day to day of working. We have no control of what happens to a song once it’s released into the world, so we really try to let go of all the expectations and try to enjoy the process. It’s not such an easy thing to do, and we ourselves have a high degree of self criticism, but to answer your question, we don’t feel burdened by that. There will always be good and bad opinions about what you do. I guess that’s the great thing about art. It’s not an exact science, and we don’t try to formulate it into one. Our motivation to write good songs comes first and foremost from our natural desire to create and to be excited about it. We just try to stay focused and work it every day.
JetSociety : Your album is highly anticipated, can you tell us more ?
Lola Marsh : Well, It’s going to be our first full length release, and we’re really looking forward to it. The album is diverse and dynamic. The songs in it transformed with us as a band through the last few years, and we tried to let the songs and the story guide us through it.
JetSociety : You are really in your element on stage , but do you prefer the stage or the studio ?
Lola Marsh : I can totally say about myself, that something about the energy of a crowd, gives me powers and reflects on my performance, the adrenalin works on me like a charm, and I feel much more centered on stage. In the studio I always need to use my imagination, sometimes I bring stuff from my apartment to make me feel more comfortable and less sterilized.
A really good thing about recording in the studio is that you have this feeling that u can do whatever u wanna do, and fulfill all of your crazy ideas. I can whisper, and still can sound larger than life.
Lola Marsh – You’re Mine
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JetSociety : I saw this comment on youtube after the song You’re Mine : This morning on the radio, the whole day in my head and finally on my playlist… Is it your purpose to touch the hearts ?
Lola Marsh : Of course. When we write a song, the first thing is to test it on each other and to check if the melody or lyrics touched us. We are both sensitive creatures and its important to us to move people, and to write a song that will stay with our listeners.
JetSociety : We’ll see if you are in symbiosis : Yael what is Gil best quality ? Gil what is Yael best quality ?
Yael : Gil is the most talented creature that I’ve ever met. Really. Always when his playing an instrument, the most beautiful melodies are coming to life.
Gil : Yaeli has special energy that makes people smile and happy.
JetSociety : Do you both have a song, a movie or a favorite book to the point of never to part with ?
Yael : « The NeverEnding Story ». I grew on this book, and it has been a great light for me in dark times, even as a grownup 🙂
Gil : « back to the future » all three of them. I just love these movie
The Lumineers possède un don infaillible de la mélodie intemporelle et des paroles qui vous remuent les tripes. Mélange de rock acoustique, de pop classique et de folk dépouillée. En 2011, la sortie d’un EP éponyme autoproduit est suivie d’une tournée mise sur pied par le groupe. Très vite, The Lumineers attirent des fans dévoués, d’abord dans l’Ouest des Etats-Unis, puis sur leur ancien terrain de chasse sur la côte Est. Leur public, composé de jeunes et de moins jeunes, est attiré par des chansons comme « Ho Hey » et « Stubborn Love », des titres d’Americana qui ont cassé la baraque, parus sur leur premier album éponyme sorti en 2012. The Lumineers sont nés du chagrin. Nourris par la passion. Arrivés à maturité à force de travail. Wesley Schultz, Neyla Pekarek, Jeremiah Fraites ont trouvé leur son à un moment où le monde en a bien besoin.
Cleopatra disponible depuis le 8 avril 2016 est leur deuxième album, à cette occasion, j’ai eu le plaisir de poser quelques questions à Wesley, voici ses réponses :
Pensez-vous comme Platon que La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée ?
Je pense surtout que la musique est un bon moyen de créer une connexion, de toucher le coeur du public et des fans.
Vous êtes en tournée actuellement, comment vous sentez-vous ?
Eh bien, la sensation est incroyable ! Nous sommes aux Etats-Unis en ce moment. Nous avons commencé la tournée en Europe, puis au Royaume-Uni. Lors de notre concert à Paris, tout était flambant neuf. Nous venions de finir l’enregistrement du nouvel album et même si les sensations étaient bonnes, chaque spectacle permet d’exprimer avec plus de fluidité les nouvelles chansons. Nous avons toujours un superbe accueil, le public est fantastique.
Est-ce que c’est dur de composer la setlist d’un concert, au risque de priver le public d’une de leur chanson favorite ?
(Rires) Avec deux albums nous avons la chance de pouvoir pratiquement tout jouer sans frustration pour le public ! Non sincèrement ce n’est pas si dur de composer la setlist de nos concerts !
Pouvez-vous nous raconter une anecdote de tournée ?
Voyons voir… Il y a quelques années nous étions en tourné avec nos amis de Langhorne Slim and The Law d’abord en Europe puis aux États-Unis. Une fois, notre camionnette est tombée en panne. Une vraie galère ! Il a fallu ramasser tout le matériel à la hâte, avec les risques de casse et se dépêcher pour ne pas arriver en retard au festival. Finalement nous avons réussi in extremis, après un sacré périple… mais au final on a tous pu assurer le show !
Le nouvel album Cleopatra est sorti le 8 Avril et c’est à la fois un succès critique et populaire, êtes vous heureux ou rassuré ?
Il faut rappeler que nous avons d’abord joué pendant un certain temps avant de réaliser notre premier album. Réaliser un disque est une expérience très spéciale, très intense. Evidemment, beaucoup de gens nous attendaient au tournant après quatre ans d’attente, mais nous sommes très fiers de Cleopatra. Ce disque correspond vraiment à ce que nous voulions faire et le retour du public est super positif ! On a eu beaucoup de chance de pouvoir prendre notre temps pour faire cet album et le résultat est à la hauteur de nos espérances.
A travers vos interviews on comprend que vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?
Je pense que vous avez raison. Le travail de l’artiste est de créer et de provoquer, que ce soit à travers l’écriture, la peinture, le cinéma ou la musique. Il est impossible de dicter la façon dont vous souhaitez que soit perçue votre oeuvre. Le travail est d’interagir avec le public. Parfois vous écrivez une chanson, vous lui donnez un sens et en fait elle est comprise complètement différemment. Ce qui est tout à fait intéressant ! Oh Hey par exemple a pris une autre tournure par rapport à ce que je pensais initialement. C’est une histoire de rupture avec une ville, à propos de quelqu’un de triste qui abandonne ses rêves… j’étais dans un moment de souffrance et pourtant aujourd’hui on l’entend dans les mariages, certains tombent amoureux dessus. C’est beau cette façon de s’approprier la chanson pour qu’elle devienne sienne !
Avez-vous un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
J’écoute beaucoup d’albums avec lesquels j’ai grandi (NDLR vous pouvez écouter les inspirations des Lumineers sur Spotify). La perle de John Steinbeck est un roman qui me touche beaucoup maintenant, mais que je détestais lorsque j’étais à l’école car j’étais forcé de le lire. Il y a aussi du même auteur L’hiver de notre mécontentement. Je crois que c’est son dernier livre et il a reçu un accueil plus que mitigé à l’époque, certains ont aimé mais d’autres l’on vraiment détesté et il a reçu pour cela énormément de critiques qui lui ont fait mal. C’est un peu comme lorsque vous sortez un disque, c’est un moment où vous êtes très vulnérable, d’autant plus aujourd’hui avec les réseaux sociaux et la vitesse à laquelle peuvent se propager des critiques, ce qui est très à la mode. Avec le temps j’ai réalisé que Steinbeck était une source d’inspiration pour moi et qu’il est important de pondérer ses critiques.
Propos de l’interview recueillis par téléphone, merci à Virginie, Aurélie, Sophia et Emma pour leur aide et collaboration.
The Lumineers have an infallible gift of timeless melody and lyrics that move your guts, enthusiastic mix of acoustic rock, classic pop and folk stripped. In 2011, the output of a self-produced self-titled EP is followed by a tour set up by the group. Soon, The Lumineers attract devoted fans, first in the western United States, then their old hunting grounds on the East Coast. Their audience of young and old, is attracted to songs like « Ho Hey » and « Stubborn Love » published on their first album « The Lumineers » The Lumineers are born of sorrow, fed by passion, mature by work. Wesley Schultz, Neyla Pekarek, Jeremiah Fraites found their sound at a time when the world really needs. Cleopatra, their second album was released April 8 2016, at this occasion, we had the chance to ask some questions to Wesley, Here the answers :
Do you think like Plato that Music gives a soul to our hearts and wings to the mind ?
I think above all that music is a good way to create a connection, touching the hearts of audience and fans.
You are currently on tour , how do you feel ?
Well, the feeling is incredible! We are in the US right now. We started the tour in Europe and the UK. At our concert in Paris, everything was brand new. We had just finished recording the new album and even if the sensations were good, each show can express more smoothly the new songs. The public is fantastic. (Find the Tour Dates at the end of this interview)
Is it hard to compose the set list for a concert at the risk of depriving the public of their favorite song ?
(Laughs) With two albums we have the chance to play the major part of our songs without frustration for the public ! No honestly it’s not so hard to compose the setlist of our concerts !
Can you tell us a good or funny tour story ?
Well … Some years ago we were on tour with our friends Langhorne Slim & The Law in Europe and after the United States. Once the van broke down… It was terrible ! We had to pick up all the equipment in haste and hurry not to be late for the festival, we finally arrived after a lot of adventures, but everyone was able to make the show !
The new Cleopatra album was released on April 8 and it is both a critical and popular success , are you happy or reassured ?
We were playing for a while before our debut album. If you are lucky to write an album, that’s a very very special thing to do. A lot of people were waiting for us in 4 years but we are really proud of Cleopatra. We were lucky to make an album that matters to us while the world was watching. We are very thankfull for the positive reception.
Through your interviews we understand that your songs have a history and a precise construction, but once they are transmitted to the public it appropriate them, do you feel that the songs ares still yours or for a part their too ?
I think you are right. When you make art, writing, painting, film and music, your job as an artist is to create and provoke, but i think that you can’t dictate how that is interpreted. It’s the job to interact with them.
Sometimes you write a song you think it’s about something completely different from that. It’s quite interesting. It’s really not expected. I mean on our first album, Oh Hey, it’s about a break up basically to a city that we don’t below, and then everybody falling in love and use it for wedding, it was a painfull moment in my life, but everybody enjoy the song ! I think it’s beautiful what people take from your song and make it their !
Do you have a song, a movie or a favorite book to the point of never to part with ?
I listen to a lot of albums with whom i grew up (you can listen to the Lumineers Inspiration on spotify) but i would say John Steinbeck. I remember that when i was at school i didn’t like the Pearl because i was forced to read it, but now Steinbeck is one of my favourite author. The winter and our discontent, i think that’s his last book is really incredible. Some people said it was the worst, some other it was great. The book was heavily criticized when it was released. He was really wounded by that. It’s the same when you release an album, it’s a very vulnerable thing to do. We live in such a critical world, and with the social media it could be very quick to criticize but it can hurt. Steinbeck is really an inspiration to me.
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Après une finale des Inrocks Lab en 2014. Deux albums piano-voix baroque. Une résidence à la Villa Médicis, elle se tourne désormais vers la pop à la française. Juliette Armanet nous invite à faire Cavalier Seule, chevaucher dans des contrés d’amour des mots. Des sonorités qui touchent le coeur. Des mélodies qui appellent les corps. Au rythme de sa voix et de son piano…
Après avoir écouté attentivement les 4 titres de Cavalier Seule (voir le track par track) et réécouté l’amour en solitaire, je me suis demandé si vous étiez d’accord avec cette citation de William Shakespeare dans la nuit des Rois : « La musique est l’aliment de l’amour ? »
Oui, dans mon cas, l’amour est le thème principal de beaucoup de chansons. On chante pour se consoler, pour séduire, par nostalgie, pour l’être aimé… effectivement je suis d’accord avec Shakespeare !
Compte tenu du titre de l’e.p « Cavalier Seule » et de sa remarquable pochette : Etes vous, indomptable ? fougueuse ? sauvage ? ou indépendante ?
Je suis tout cela à la fois… sauf sauvage ! Mais je suis très indépendante, une vraie tête brulée, par la force des choses et mon histoire. Assez instinctive. En fait, je n’en fait souvent qu’à ma tête ! Le titre Cavalier Seule, j’y tenais énormément. Il a un côté à la fois masculin, féminin, une grande dualité et en même temps conquérant, qui suggère une fin de parcours, très poor lonesome cowboy.
Vous êtes invitée du Festival international de Mode et de photographie de Hyères, après la villa medicis, le centre pompidou avec Saycet, les collaborations avec Théo Mercier notamment, est-ce que vous êtes dans une forme d’exposition musicale ou de fusion des genres ?
J’essaye ! Je viens du théâtre. J’aime mélanger les arts, les genres. Je rêve un jour de faire des concerts hybrides avec des danses et des lectures par exemple. Je n’ai pas envie de me priver de l’aspect visuel qui est très important pour moi. Je suis une collectionneuse dans l’âme, très attachée à l’esthétique. Je cherche encore mes marques. Pour le clip de Manque d’Amour, le réalisateur a eu carte banche, mais j’adorerai réaliser mes vidéos !
Les français adorent les comparaisons et les révélations : Une femme au piano c’est la nouvelle Véronique Sanson. C’est français et bien tourné : William Scheller, Michel Jonasz, Polnareff ou Berger mais en réalité d’où viennent vos influences ? (Je dois vous avouer que j’ai eu des flashbacks de l’effrontée de Claude Miller en vous écoutant !) Au passage… Est-ce que vous militez pour le retour du slow avec Manque d’amour ?
A fond !!! La ballade c’est une danse pré nuptiale dans laquelle on s’abandonne, comme dans le film la Boum. Ce slow langoureux et chargé d’électricité qui finit par des pelles, yeux humides et cheveux mélangés… Je dois confesser que mon rêve serait de passer sur radio Nostalgie. Je n’ai aucun problème à faire de la variété et de ne pas faire partie d’une niche « Indé ». J’aime l’idée du grand public, de 7 à 77 ans, tous réunis, de toucher ces coeurs en même temps. Je suis ultra attentive à la mélodie, au sens de l’harmonie. Jeune j’ai été bercée par la musique classique, le baroque ou Chet Baker mais j’ai ressenti l’appel de la pop, des Bee Gees à Patrick Juvet, de Bashung à celles et ceux que vous avez cités. Hors des modes, hors du temps, juste des belles chansons pour tous. C’était déjà mon ressenti dans l’Amour en solitaire.
Quand on voit les finalistes sosh aime les inrocks lab 2014 : Vous, Camp Claude, Feu Chatterton mais également Christine & The Queens à Coachella, Brigitte, sans compter des groupes comme Grand Blanc, Bagarre. Est ce que vous ressentez un changement dans le paysage musical français ?
J’ai l’impression que ça bouge, il y a eu une période un peu plus creuse il y a 4 – 5 ans mais aujourd’hui, une nouvelle vague est en train de s’installer, même si les télé- crochets perturbent le paysage avec leur soif de performance vocales !
Vous avez fait les premières partie de Julien Doré, Sébastien Tellier, Bryan Ferry, Juliette Gréco, en duo avec Saycet, qui est d’ailleurs présent sur le titre « La Carte Postale ». Remixée par Yuksek dans le cadre de Colette French Kiss, c’est sans doute délicat comme question, mais à brule pourpoint qu’elle fut l’expérience la plus marquante ?
J’ai été totalement bluffée par Juliette Gréco au printemps de Bourges. Un de mes plus beaux souvenirs de concert, elle était éblouissante, drôle, sensuelle. Les expériences de scène sont toutes particulières, Brigitte c’était charmant, très girly. Avec Julien Doré on a fait une trentaine de dates, le public était si chaleureux. On apprend tellement et puis il y a des émotions folles : Il faut y aller ! je ne vous cache pas que pour mon premier Olympia je me suis servi un petit whisky avant de monter sur scène !
Sur Cavalier Seule, j’ai noté la présence de Raoul Chichin à la guitare. La plupart des musiciens ont bossé avec Sébastien Tellier, je pense à Jerome Arrighi ou avec la fine fleur de la scène française actuelle comme Marlon B, comment s’est passé l’enregistrement ?
Pour la chanson « Manque d’Amour » par exemple, on a fait une prise live : Piano – Voix et ce fut la bonne. Après j’ai ajouté mes arrangements. Mais tout s’est fait naturellement, en pleine confiance et intelligence. Je suis très old school alors je serai ravie si l’album à venir pouvait sortir en vinyle, je ne suis pas du tout playlist, je préfère écouter toutes les chansons à la suite et puis il y a le plaisir de l’objet.
Chanter sans piano, ce serait possible pour vous ?
J’y travaille, d’autant plus que j’adore danser et certaines de mes chansons peuvent s’interpréter debout, mais le piano c’est un peu mon armure !
Est ce que vous avez un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
Ma référence du moment c’est Loulou de Maurice Pialat avec Depardieu et Huppert. Je suis très Loulou !
1. MANQUE D’AMOUR : Rappelez-vous ce moment, fébrile sur la piste de danse, lorsque le ou la cavalier(e) que vous convoitez accepte ce slow qui restera gravé dans votre mémoire, premier baiser, étreinte charnelle. Le ton est donné. Manque d’amour malgré son titre, est-ce un hasard ? vous rappellera à la nostalgie de toutes les premières fois.
2. CAVALIER SEULE : L’amour se consomme, sur un rythme enlevé, oriental et une prosodie mi femme mi cheval. Une piste exaltante qui fleure bon l’univers de John Ford.
3 LA CARTE POSTALE : L’amour se consume, à distance, blues, mélancolie, spleen et souvenirs.
4 Adieu Tchin Tchin : Cette fois c’est sûr, l’amour est mort mais rien de grave, il suffit de tourner la face du 45 tours, pardon, de revenir sur la première track pour se replonger à nouveau dans les méandres du jeu de l’amour et du hasard.
En savoir plus : https://www.facebook.com/JulietteArmanet
Le Labolic, association d’artistes créée en 2014, organise un event samedi 2 avril avec le label de musique Cracki Records. Une ancienne usine transformée en lieu d’exposition 20 artistes / 20 fresques monumentales Concert et Live act par Cracki Records Buvette artistique et activités toute l’après-midi : Sérigraphie chocolat sur crèpes, tournois de ping pong, Jeux rétro… A noter : La journée se soldera par une soirée. Les places sont disponibles sur l’event : https://www.facebook.com/events/1702154263394138
ARTISTES : Sixo / JUAN / Tetar / Bault / HOROR / Saint-Oma / Florian Marco / MonkeyBird / Madeleine Froment / Yoann Truquin / Brice Maré / Alex Pariss / Norione / Clr.C / Or Katz / La mue / Katset / Lyyst
INFOS :
Date : 02.04.16
Horaires : 14H00 – 22H00
Lieu : Rue Pierre et Marie Curie, Ivry-sur-Seine
Prix : Gratuit
Accès : Metro L7 / Station Pierre et Marie Curie
Evenement hébergé par le nucleus. Lieu hybride d’expérimentation, d’hébergement et de développement pour les acteurs de la nouvelle économie et mis en place par Créative Valley et Plateau Urbain.
JOK’AIR, DEHMO, HACHE-P (LA MZ) BIEN ENTOURÉS PAR DAVIDSON ET ZOXEA, GRAVISSENT À FORCE DE SCÈNE ET DE STUDIO LE CHEMIN QUI LES MÈNE VERS LEUR OBJECTIF : FAIRE KIFFER LE PUBLIC DU 16 AU 13, DE PARIS EN PROVINCE SANS DISCRIMINATION, MAIS NON SANS AMBITION.
Merci à Jock’air de s’être prêté au jeu des questions réponses :
Comment se passe la tournée ? Quelles sont les réactions du public à vos derniers titres ?
Une tournée excellente avec un énorme retour des fans. Super accueil du public que ce soit à Paris ou en province. C’est une grosse surprise parce qu’on est en première partie et malgré ça le public présent connait pratiquement tous les morceaux !
Pour rappel : 28 Novembre. La MZ en première partie de Niro au Bataclan.
Vous préférez le studio ou la scène ?
Le studio c’est comme avec ta copine tu sais ou tu vas… par contre la scène c’est un aboutissement, toute la préparation, le travail ça s’exprime sur scène !
Comment viennent les paroles. Qui écrit et surtout comment ça se passe pour la répartition des lyrics ?
On se confronte et on propose. On a 3 personnalités complémentaires, du coup chacun cherche l’inspiration et ensuite on rassemble nos idées… on est une bande de potes avec son style de prédilection, sa personnalité et ses références pour apporter sa touche personnelle au morceau.
Vous avez une fanbase exponentielle, comment ça se gère ? C’est bon de les surprendre, comme avec la chanson « embrasse moi » par exemple ?
C’est du lourd, en plus on a des fans qui nous suivent de partout, un vrai melting pot. On a toujours envie de les surprendre et de les faire kiffer. On veut pas rester dans des cases figées, tu prends « enfermés dehors » ou Bratatata, c’est pas 15 fois le même morceau comme certains rappers.
Vous avez utilisé des sons loin du hop hop Pendentif, Florence and the machine, un peu comme Dj Medhi en son temps qui a su fusionner les genres, mais la puissance du rap va dans toutes les sources de musique. Travailler avec des gens plus rock, électronique ou plus jazz et des vrais instru ça vous intéresserait ?
Grave ! faire des feat avec des rappers c’est bien mais s’ouvrir à tous les styles de musique c’est encore mieux, comme Linkin Park avec Rakim. Ce serait lourd de bosser avec d’autres styles de musique mais en conservant notre univers. Grâce a des sites comme youtube on peut apprendre énormément, ça apporte une grande culture musicale et permet d’ouvrir et de s’ouvrir. D’ailleurs j’adore Marylou de Polnareff par exemple ! On aime le Rap mais surtout on aime la musique.
3.5 à 3.99 euros c’est dur à l’époque du téléchargement de vendre du disque ?
Regarde le succès de Stromae ! En fait acheter un disque aujourd’hui c’est revendiquer, c’est soutenir, quelque part c’est prouver que tu kiffes.
Le futur immédiat ?
Continuer à travailler, à se donner sur scène et en studio, tout en conservant l’esprit et l’authenticité, préparer l’album en prenant des risques pour faire kiffer notre public. On a la chance de bosser en famille avec Zoxea et Davidson, ça nous permet de rester concentrés sur notre Rap.
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Cliquer ici ➤ iTunes : http://bit.ly/NYe23P / Fnac : http://bit.ly/1nGOIK1/ Amazon : http://amzn.to/1kNTvfE
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BAGARRE est délicieusement subversif, chaînes en or, survêtements challenger Adidas : sur scène, le quintet prône le mélange des genres et décoche une musique de club pimpée, suée, nourrie par le flux incessant des sons débarqués du plus grand dancefloor mondial : internet. (suite…)
Go on and wring my neck
Like when a rag gets wet
A little discipline
For my pet genius
My head is like lettuce
Go on dig your thumbs in
I cannot stop giving in
I’m thirty-something
Hook:
You’re perfect, yes, it’s true
But without me you’re only you (you’re only you)
Your menstruating heart
It ain’t bleeding enough for two
It’s a midlife crisis.. It’s a midlife crisis..
The Wanderings of the Avener, l’album tant attendu de The Avener disponible en pré-commande sur ITunes, sort le 19 Janvier 2015. The Avener, une patte délicate et radieuse, qui sonne à l’étranger comme une touche d’élégance so French, tout en s’affirmant comme la redécouverte du chaînon manquant entre l’émotion harmonique et la pulsion de danse. Un véritable prodige de la Deep-House, à l’origine du désormais mythique Fade Out Lines, qui a accepté de répondre à nos questions.
Pour commencer je voudrais reprendre une affirmation des Inrocks : « Prendre le risque de se lancer dans une carrière solo quand on trône confortablement dans son fauteuil de producteur émérite est toujours un pari risqué … » Qu’en penses-tu ?
Ca l’est dans la mesure ou l’on a pas confiance en soi ! Mais là, je suis très content de proposer quelque chose qui m’est si personnel et de ce point de vue là je ne prends pas de risques, à vouloir faire et partager quelque chose que j’aime. Je suis donc à moitié d’accord avec cette phrase là. Je prends ce risque, mais c’est parce que j’aime ce que je fais.
Alors, c’est quoi le plus grand risque ?
Le plus grand risque c’est que ça ne plaise pas du point de vue artistique, mais heureusement il y a toujours quelqu’un pour aimer la musique !
Rythm n’ Blues, Deep House, Soul, Techno… Où se trouve l’inspiration ? Dans les sonorités du passé, du présent, dans les voyages, les rencontres. Dans d’autres domaines comme l’art, la littérature, le cinéma ?
En fait c’est un mix de tout ça. Cela vient de mon activité de D.J, des voyages qui permettent de s’aérer l’esprit, de faire un point sur ce qu’on aime ou moins. Je n’ai pas de chemin particulier, mais l’inspiration c’est surtout le vécu, les voyages, les rencontres, le partage, la musique…
On te compare fatalement à d’autres artistes, c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?
Question intéressante ! La comparaison est nécessaire, parce qu’on a besoin de comparer, c’est le propre de l’homme, mais c’est risqué de comparer parce que dans la musique ou dans l’art, chacun a son propre truc. Il vaut mieux dénicher la différence et c’est là qu’on se rend compte que la comparaison est en fait inutile.
Le bonheur aujourd’hui c’est quoi : Le nombre de vues sur YouTube, la radio, les critiques élogieuses de la presse ou comme Boy George qui Twitte sur son mur, le public enthousiaste lors de tes sets ?
C’est tellement agréable !!! Boy George ! je suis fan de ces années là. La reconnaissance des pairs est très importante. C’est vrai qu’être suivi ou tweeté par des artistes aussi prestigieux, tu prends un screenshot ! ça arrive qu’une fois dans ta vie. Les 7 millions de vue sur youtube c’est un petit rêve, j’en suis très reconnaissant et mon plus grand stress, c’est de pouvoir confirmer avec l’album.
Justement, comment s’est passé l’élaboration de l’album. Est-ce que la sélection des morceaux fut difficile ou au contraire, ça c’est imposé comme une évidence ?
Je n’ai subi aucune pression artistique de la part du Label. J’ai laissé totalement libre court à mon imagination. L’album est un exercice de ReWork comme Moby ou d’autres l’ont fait auparavant. C’est parti d’un amas de coups de coeur pour des morceaux que j’apprécie depuis des années mais que je ne pouvais pas forcément jouer en tant que DJ, parce qu’ils n’étaient pas assez efficaces, ou lumineux. Il manquait quelque chose… et ça a été très simple quand on m’a dit : « Tristan, il faudrait que tu fasses un album« , j’ai simplement répondu : « Laissez moi le temps de le faire, ça va prendre un peu de temps mais je vais aller piocher dans mes coups de coeur !« . Il n’y a pas d’autres mots, c’est un album de « coups de coeur ». Pour moi, tous les morceaux sont tous égaux, il n’y en a pas un que je préfère. J’en suis très fier, très content. Je le dis parce que c’est important. C’est mon petit bébé et je ne me suis posé aucunes limites géographiques musicales, artistiques. J’ai fait quelque chose qui est le prolongement de mes idées et je suis très heureux d’avoir eu le support de mon Label. Ce sont des titres connus ou moins connus, mais ce ne sont pas forcement des morceaux récents et certains vont être totalement redécouverts même par ceux qui connaissent les morceaux originaux. D’ailleurs c’est là où les critiques risquent d’être les plus aiguisées ! mais c’est un album personnel. C’est avant tout, comme pour Fade out lines, le lancement d’un projet que j’avais envie de faire. Il y a de très belles choses. Un voyage, on passe par plusieurs styles et couleurs musicales : La Folk le Blues, la Funk, la Soul, la Chill-Out, tout ça part l’entremise de la Deep House. Parce qu’on accorde tous ces mouvements avec la Deep House, qui est pour moi un mouvement extraordinaire. J’ai mis ma patte, ma touche, je colorie un peu, je rajoute ce que je vois et je donne un peu plus d’énergie, d’efficacité ou de mélancolie, de joie, c’est un album qui s’écoute, certains titres pour danser et d’autres seul, pour soi, comme un médicament, c’est un peu tout ça réuni, The Wanderings of the Avener.
Quelle est la signification de la pochette du Single Fade out lines, un labyrinthe… au milieu on dirait la lettre Bereshit en Hébreu… y a t’il un sens caché dans tout cela ?
Un message d’errance, un labyrinthe, ce sont pleins d’étapes. Il y a une entrée et il faut trouver la sortie… mais la pochette de l’album est bien différente !
Est-ce que tu es attentif aux Remix faits à partir de tes productions ou morceaux ?
Très attentif, j’écoute beaucoup, des indépendants, mais des officiels aussi, parfois je demande a être remixé, parce que je trouve les artistes hyper intéressants, très attentifs, c’est une marque de respect, ça part d’une idée, c’est la même initiative que la mienne et je suis toujours curieux du résultat !
Tu es Dj depuis l’âge de 17 – 18 ans, est ce que tu penses qu’Internet favorise la créativité ou au contraire, de devoir piocher dans les bacs à vinyles pour découvrir un artiste ou un style c’est plus gratifiant ?
Il n’y a pas de meilleurs moyens. En tant que DJ je dirais que c’est cool d’aller dans les bacs à vinyles mais on trouve des trucs sur internet qu’on trouverait pas par ce moyen là et vice-versa. Ce qui est malheureux sur internet c’est le format, le mp3 qui perd un peu en couleur, mais l’oreille qui n’est pas habituée ne va pas forcément s’en rendre compte, il n’y a que les passionnés qui ont du gros matériel qui peuvent noter une différence. Les petites perles se dénichent partout, il y a fatalement, vu le nombre, beaucoup de déchets, mais il sort aussi beaucoup de belles choses, mais c’est un peu plus long de chercher. Dans les magasins tu es limité par le nombre, alors qu’internet c’est sans fin. C’est une manne formidable pour les professionnels comme pour les amateurs. Internet a mis du temps à se développer pour le partage musical. Myspace était précurseur, mais ce n’était pas encore aussi démocratisé, maintenant je m’aperçois qu’il y a des gens de 40 – 50 ans qui écoutent de la musique sur Soundcloud, qui font leur propre playlist sur Spotify, sur Deezer et grâce à ces plateformes de partages, peuvent se faire une culture musicale très diverse, très variée. Je suis très surpris de découvrir des petites perles grâce à des gens qui ne sont pas musiciens ou du métier, je trouve ça formidable. Il y a eu un vrai développement qui s’est fait, c’est sûr que c’est une ambiance différente du shop mais c’est le temps qui veut ça, il faut vivre avec. Dans tous les cas, on peut très bien trouver son bonheur sur internet ou chez les disquaires.
Est ce que tu as un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais t’en séparer ?
J’écoute beaucoup de musique des années 70, je ne suis pas très livres mais ça viendra et je commence à aimer ça. Il y a un titre de Al Green I’ll be around – un morceau qui ne me lâche jamais, que j’ai depuis 10 ans dans mes ipods, playlists et que j’adore toujours autant.
Tu préfères la scène où le studio ?
Certains disent 50/50 moi, c’est 60/40 ! La scène, c’est là qu’on ressent les émotions, que le travail se manifeste, s’incarne. La scène, c’est le plus bel endroit au monde pour moi, là où on se sent le plus vivant, petite confidence, je prépare un live pour l’été, c’est vraiment l’endroit le plus génial ! Le studio, j’adore aussi travailler, bidouiller mes morceaux mais je suis ravi quand le vendredi arrive d’aller jouer en Allemagne, en France, les Transmusciales. Scène, studio, c’est complémentaire, mais je préfère quand même la scène.
Avec tous les voyages que tu as pu faire à travers le monde, les scènes que tu as parcouru, tu te sens bien aussi en France ?
Bien sûr ! il y a une vraie ferveur électronique qui ressort, qui revient, elle a toujours été présente, mais un peu enfouie… sans rentrer dans une polémique, je me sens vraiment bien aujourd’hui en France. Tous les DJ confirment qu’il y a une vraie demande qualitative dans les clubs, dans les bars, les festivals, de musiques nouvelles, de musiques contemporaines et de plus en plus forte. En France, c’est une vraie résurrection de la musique électronique , grâce notamment aux sites de partages, les réseaux sociaux. Je ne me sens pas mieux a un endroit qu’un autre, j’ai la chance d’avoir fait 10 ans de DJ avant, je m’adapte un peu au public, à certaines tendances musicales mais je garde mon intégrité. L’Allemagne c’est peut être aussi un des meilleurs publics, très pointu, ouvert à la découverte. Ils viennent dans les clubs pour danser, là bas c’est un principe de dancefloor, pour autant la France a de très bonnes oreilles, une vraie ferveur, des demandes de morceaux hyper underground. Le métier de DJ a complètement changé avec Internet avant le DJ allait une fois ou deux par semaine dans son magasin de disques, il recevait des promos en White Label et il y avait très peu d’infos. Le DJ était précurseur. Aujourd’hui le public est précurseur de la musique que tu vas jouer, il a autant la main-mise sur la découverte musicale que le DJ, du coup toi tu dois être constamment a la recherche de la nouveauté. Tout le monde a les mêmes outils, certains clients de clubs sont avant-gardistes, ils connaissent déjà les morceaux alors qu’avant c’était en flux moins tendu, Ces amateurs éclairés de musique te font parfois découvrir de superbes choses.
En partant de la nouveauté, il est aussi possible d’aller puiser dans les racines comme tu l’as fait : John Lee Hooker, Al Green …
La Deep House permet cette recherche, la techno ne le permet pas c’est un format pré-fabriqué avec des règles stricte. J’avais une passion pour la Deep House que je n’osais pas mettre à jour, une passion pour le blues que je n’osais pas mettre à jour, mais grâce à ces deux outils fusionnés au sein de la Deep House, j’ai réussi avec Fade Out Lines à sortir quelque chose de différent, qui sort du lot, c’est le bonheur de cette musique et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible !
La sortie de ton album c’est un aboutissement, une suite logique ou un commencement ?
C’est un aboutissement sur ce projet, mais c’est le commencement de ma maturité musicale, j’avais vraiment envie de proposer quelque chose de vintage, avec de vrais instruments, de vrais sentiments et en même temps de mélanger avec de l’électronique. C’est donc un commencement et un aboutissement après le succès de Fade out Lines.
Beat Spacek est le dernier projet du vocaliste et producteur anglais Steve Spacek, un homme qui n’a pas besoin d’introduction. L’album « Modern Streets » a été crée en grande partie à l’aide d’applications iPhone et iPad, voici une fois de plus ce que Steve peut faire grâce aux nouvelles technologies. Cet album est un voyage à travers l’évolution de la Grande-Bretagne moderne dans une perspective futuriste.
26 JANVIER NINJA TUNE
Beat Spacek is the latest project from UK vocalist/producer Steve Spacek, a man who should really need no introduction. With boundless abilities, his work transcends genre and style – instead focusing more on swing, melody, vibe and atmosphere. From his legendary output with the band Spacek – Curvatia (2001), Vintage Hi-Tech (2003); solo work on the cult Sound In Color imprint and collaborations with the late, great J.Dilla; to his under-the-radar Black Pocket project for dBridge’s Exit Records and his most recent work with Mark Pritchard as one half of Africa HiTech, his fearless approach to creation has always been progressive and highly original.
Beat Spacek sees him once again take the reigns as a solo artist creating a record that is as much a love letter to the future as it is an ode to the past. Created largely using iPhone and iPad apps, the album once again finds Steve liberated through new technologies, excited by the prospects of “the new” whilst expressing notions of the past. It’s a journey through the evolution of modern Britain from a futurist perspective.
Framed against a particular period in the 1980s when Steve was growing up as a young man in New Cross, South East London, Modern Streets is rooted in the duality of the past and the future. Flim-Flams was the club where he first experienced the clash of sounds and styles that characterised South London’s racial, ethnic and cultural melting pot. A spot where Punks, Soul Heads, New Romantics, Dread Locks and Skinheads all converged brought together through a love of music and new sounds.
From the paranoid, post-punk, sleng teng musings of « I Wanna Know » to the nu wave pop-powered love song « Inflight Wave », Modern Streets is a direct reflection of that experience, envisioned through the mind of a 21st Century Rudeboy. Ghanaian Highlife is re-imagined in digital form on « Tonight »; « Stand Firm » tips its hat to the dancehall with a futuristic rinse; whilst the sub-bass powered anthem « Alone in Da Sun » draws on the finest elements of dubstep’s sonic vocabulary and reworks them into a loose, new age club jam, brimming with soul and charisma.
Le Battlefest est de retour ! Après le succès des festivités en juillet, le moment est venu de lancer une nouvelle saison d’hommage aux fans.
Le Battlefest est de retour ! Après le succès des festivités en juillet, le moment est venu de lancer une nouvelle saison d’hommage aux fans. Pour la saison 2, nous avons prévu un mois plein de cadeaux, d’événements Double EXP, de missions de la communauté, et d’annonces alléchantes.
Le Battlefest est notre façon de remercier les fans de Battlefield 4, les anciens comme les nouveaux, pour tout leur soutien. Les retours des joueurs nous sont très utiles. Nous avons récemment déployé la mise à jour d’automne, qui a été très appréciée, en nous basant sur les suggestions, et Final Stand est en train d’être perfectionné grâce aux contributions des joueurs dans le CTE.
Bien sûr, les studios DICE continueront à améliorer l’expérience Battlefield 4 autant que possible. Nous avons vu beaucoup de joueurs arriver sur le jeu récemment, et nous voulions les accueillir comme il se doit !
Pour les nouveaux joueurs, nous proposons d’essayer Battlefield 4 gratuitement via l’Essai gratuit Origin et pour se familiariser avec les bases grâce à une série d’articles. Mais nous n’oublions pas pour autant les vétérans. De nombreuses activités seront prévues lors du Battlefest, et nous voudrions répondre aux attentes et suggestions sur l’avenir de Battlefield. Jetons un coup d’œil à ce que propose la saison 2…
I got my head but my head is unraveling
cant keep control can’t keep track of where it’s traveling
I got my heart but my heart’s no good
you’re the only one that’s understood
I come along but I don’t know where you’re taking me
I shouldn’t go but you’re wrenching dragging shaking me
turn off the sun pull the stars from the sky
the more I give to you the more I die
and I want you
you are the perfect drug
the perfect drug
the perfect drug
the perfect drug
you make me hard when i’m all soft inside
I see the truth when i’m all stupid-eyed
the arrow goes straight through my heart
without you everything just falls apart
my blood just wants to say hello to you
my fear is warm to get inside of you
my soul is so afraid to realize
how very little bit is left of me
take me with you
without you everything just falls apart
it’s not as much fun to pick up the pieces
A music video for the single was directed by Mark Romanek and released on January 18, 1997. The theme was inspired by the illustrations of 20th-century artist Edward Gorey, with familiar Gorey elements including oversized urns, topiary plants, and glum, pale characters in full Edwardian costume. The most obvious reference to Gorey is the boy sitting on the cushion in front of the painting. Other references include an unidentified painting resembling Gustav Klimt’s The Kiss (1907–1908) and a « Scanning Machine » designed by Frenchman François Willème in 1860.
The video is widely interpreted as Trent Reznor portraying a man mourning the death of a child and detaching himself from reality through absinthe. Charlie Clouser, Danny Lohner, and Chris Vrenna also appear in the video, most notably playing string instruments at the beginning of the video. The entire video was filmed with a blue tint with the exception of the drum breakdown, which uses flashing green light instead. Joanne Gair’s work with Nine Inch Nails on « The Perfect Drug » won her the makeup portion of the best hair/makeup in a music video at the Music Video Production Awards.
Diner de Réveillon à l’iboat
PLAY LIKE A PIRATE
Histoire de savourer les derniers instants de l’année 2013 au cœur des bassins à flot dans une ambiance festive, le restaurant de l’iboat a imaginé pour vous une soirée sous le signe des Pirates.
Le Chef François Bidou a élaboré ce menu de réveillon, à base de produits frais de haute qualité rigoureusement sélectionnés et minutieusement travaillés afin que cette succession de plat vous propulse en 2014 d’un pas léger !
Service à partir de 20h30 jusqu’à 22h.
Renseignements et réservations pour le diner par mail à : reveillon2013@iboat.eu
Coupe de Champagne
***
Coquillages et crustacès (Tempura d’huîtres, Carpaccio de St Jacques à l’huile de Truffes, Tartare de Homard au Kumbawa)
ou
Trilogie de foie gras (En Gravlax, en Burger, au Torchon)
***
Le Chapon à basse température, Farce aux champignons et ratatouille de légumes oubliés
ou
Médaillon de Lotte à l’huile vierge et caviar d’Aquitaine
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L’Opéra Maison
ou L’Ananas dans tous ses états
20h30 – 22h
60€ (entrée au club comprise)
Un jour au au service marketing de Nike ou d’une agence de pub, un type certainement très brillant s’est dis : « J’ai trouvé la nouvelle pub ! ». On va faire une compil d’images de sportifs estampillés Nike qui sont au bout d’eux-mêmes dans l’effort, ou qui perdent, ou qui pleurent pour montrer la rage, le combat, véhiculer une image d’abnégation et de jusqu’auboutisme. Et puis un autre type, peut être le même s’est dis : « comme thème musical je vais choisir… Johnny Cash », et puis il y a cette chanson « Hurt », ça colle c’est parfait. Manque de pot connard « Hurt » est une chanson écrite par Trent Reznor via Nine Inch Nails pour parler de son problème d’héroïne. Johnny Cash, drogué notoire s’est emparé de cette chanson car elle symbolisait tout ce qu’il vivait avec la dope. Faut il en conclure que les sportifs sont des drogués, que Lance Armstrong présent dans la pub est plus dopé qu’il n’y parait… Attention d’autres créatifs préparent la contre attaque, peut être des images de gosses sur Lemon Incest de Gainsbourg ? La pub Nike :
En association avec la Lomography, les White Stripes ont créé deux appareils photo totalement personnalisés: le « Jack » Holga et le « Meg » Diana. Le Diana a été produit pour la première fois au début des années 60 et est considéré comme le prédécesseur du Holga. Les deux appareils sont réputés pour leurs imperfections et leurs qualités cinématographiques. Edition limitée à 3000 exemplaires, en exclu chez colette pour Paris. eshop www.colette.fr
« Targets » est un concentré des tous les styles de sonorités qu’elle joue et triture en live, un condensé ultra efficace de sons electro , hip-hop, ragga, breakbeat, grime, dubstep et rock avec le plein d’énergie et de dynamisme. Des sons « urbains » taillés pour le dancefloor ! Party style !
Le nouveau chic chez les style setters est d’offrir des fleurs aux hommes. L’explosion des frontières entre l’homme et la femme et l’avénement du métrosexuel ont bouleversé l’ordre établi. Les valeurs sures: Orchidées, Dahlias, Roses blanches… Mais également fleurs exotiques et plantes rares.
C’est comme si le groove de The Gossip copulait amoureusement avec les mélodies d’Abba. Liquid Architecture livre ici la pierre d’une forteresse new disco. Car ce disque regorge de tubes. Pas de ceux qui se révèlent avec le temps, mais bien des petites dragées electro ingurgitables sans prescription. Colorée, sexy et étonnant, à l’image de sa pochette, “Love To Love” est là pour entretenir ton hédonisme d’un soir. De mémoire, peu de singles nous ont autant marqué que “Not For Hire” ou “Shift Your Attitude”. À l’époque, deux très bonnes raisons de croire en 2006. Et des comme ça, leur premier album en comptait pas moins de treize. Conquérant, ambitieux, on tenait avec “Revolution Is Over” un disque à écouter sous les spotlights. Essai transformé aujourd’hui avec “Love To Love”. Nouvel EP plus dansant, plus aérien. Et osons le dire: plus fun.
Quatre morceaux. Mieux: quatre chansons. Deux originales, et deux reprises qui se jouent du format pop, recomposent dans une alchimie audacieuse de disco, d’electro et de rock. Des titres qui s’enchainent dans une énergie que rien ne semble pouvoir arrêter. “Give Me Something To Love” est un morceau gimmick, malicieux et électrique qui s’immisce instantanément dans votre tête. “Love To Love”, une perle pop groovy, drivée par une basse entraînante, des guitares aériennes et une voix sensuelle. L’amateur de disco music y trouvera des mélodies à effet immédiat, un tube sucré des années 80 revisité et rhabillé d’un beat dancefloor imparable (“Banana Split”), et le meilleur morceau jamais enregistré par Nena “99 Luftballons” pris a rebrousse poil de sa crête punk, pour embrasser un sillon plus hip pop. Si Lio et Nena étaient des poupées de cire, Audrey est, elle, définitivement une poupée de son.